Marcel Cherrier
Marcel Cherrier, né le à Bourges (Cher) et mort le à Bourges (Cher), est un homme politique français.
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Marcel Cherrier | |
Fonctions | |
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Député du Cher | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bourges (Cher) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Bourges (Cher) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti communiste français |
Biographie
Fils d'un ouvrier de Bourges, il exerce, comme son jeune frère René, le métier d'ajusteur à l'école centrale de pyrotechnie de Bourges. Il se syndique très vite, dès l'âge de 16 ans, et participe aux grèves de . Il sera ensuite actif au sein du syndicat CGTU de l'école.
Ce n'est qu'après son service militaire, en 1923, qu'il adhère au Parti communiste. Secrétaire de cellule l'année suivante, il est ensuite membre du bureau fédéral du Cher, puis du bureau régional, en 1930.
Après la réunification syndicale, il devient secrétaire du syndicat CGT des établissements militaires de Bourges.
Mobilisé en 1939, il est à son retour à la vie civile, révoqué de ses fonctions par le régime de Vichy. Il participe alors à l'animation du parti communiste clandestin dans le Cher. Fin 1943, il devient responsable régional du parti, sur une zone qui couvre cinq départements. Du fait de son engagement dans la résistance, sa femme est arrêtée, torturée, puis déportée à Ravensbrück. Par la suite, Marcel Cherrier lui apportera soutien et soins constants. A la Libération, Marcel Cherrier est décoré de la Médaille de la Résistance.
Président du comité départemental de libération du Cher, il est nommé conseiller municipal provisoire de Bourges en , puis est élu à ce mandat en 1945, réélu en 1947 et 1953.
Il est aussi, jusqu'en 1949, secrétaire fédéral du PCF.
Candidat en deuxième position, derrière Henry Lozeray, sur la liste communiste du Cher pour l'élection de la première constituante, en , il est élu député. Il est réélu dans les mêmes conditions en juin, puis . En 1951, puis en 1956, il est réélu comme tête de liste.
A l'assemblée, il défend les positions du PCF, avec une certaine radicalité, comme lorsqu'en 1951, il dénonce à la tribune De Gaulle comme un « fasciste ».
Il est aussi un député particulièrement actif, développant une certaine expertise dans le domaine de pensions, ce qui lui vaut d'être à plusieurs reprises désigné comme rapporteur de la commission des pensions.
Détail des fonctions et des mandats
- Mandats parlementaires
- - : Député du Cher
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Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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