Marcel Grateau

Marcel Grateau, également connu aux États-Unis sous les noms de François Marcel Woelfflé ou François Marcel, né le 18 octobre 1852 à Chauvigny[1] et mort le 31 mai 1936 à Paris 16^e[2], est un coiffeur et inventeur français.

Marcel Grateau

Biographie
Naissance	18 octobre 1852 Chauvigny
Décès	31 mai 1936 (à 83 ans) Paris 16^e
Activités	Inventeur, coiffeur (depuis 1870), barbier (jusqu'en 1870)

Il révolutionne les coiffures pour femmes, exerçant à Paris à partir de 1872. Alors que les chevelures féminines étaient longues et lisses à l'époque, il crée grâce à un fer à lisser des ondulations, y compris sur des cheveux coupés courts[3] que l'on nomme depuis ondulation Marcel (en) (en anglais Marcelling ou Mercel curl).

Biographie

Né le 18 octobre 1852 à Chauvigny d'un père carrier et d'une mère femme au foyer. Marcel Grateau commence comme apprenti chez un barbier. À 18 ans, il part à Paris où il apprend le métier de coiffeur, qu'il pratique, après quelques années, à domicile[1].

Il invente en 1872 le fer à lisser, qui lui permet de créer l'ondulation Marcel (en) (en anglais Marcelling ou Mercel curl). Il ne le brevette que vers 1905 (après avoir émigré aux États-Unis)[4].

Il s'installe rue de Dunkerque en 1874, et devient célèbre en coiffant Jane Hading[1].

À Londres, la confrérie réunie des coiffeurs, pour le remercier d'avoir inciter les femmes à venir plus souvent chez le coiffeur, l'invite à un banquet annuel, qu'ils nomment « La Fête à Marcel ». On lui remet de l'argent qui sert en 1922, à restaurer le village de Lagnicourt dans le Pas-de-Calais, détruit pendant la première guerre mondiale. À la suite de sa requête, un décret présidentiel du 24 janvier 1924, renomme la commune en Lagnicourt-Marcel[1].

Brevet du fer à friser de 1905

Il immigre ensuite aux États-Unis, où il se fait rebaptiser François Marcel Woelfflé, parfois retranscrit en François Marcel, notamment dans les brevets qu'il y dépose sur le fer à onduler[5].

La ville francilienne de Parmain, comporte dans la villa du Bel-Air, une ancienne maison de retraite pour coiffeurs qui comportait un musée de la coiffure, fondé en 1927, une statue de Marcel Grateau dans son jardin[6].

Bibliographie

(pl) Wojciech J. Baranowski, « Wielcy fryzjerzy, Marcel Grateau », Polish Journal of Cosmetology (Historia fryzjerstwa), vol. 12,, n^o 1,‎ 2009 (lire en ligne)
Victoria Sherrow, Encyclopedia of hair : a cultural history, Greenwood Press, 2006 (ISBN 0-313-33145-6 et 978-0-313-33145-9, OCLC 61169697, lire en ligne), p. 257-259

Notes et références

« Marcel Grateau, héros de la nouvelle vague », sur La Nouvelle République, 10 mai 2015
Acte de décès à Paris 16^e, vue 19/31.
(en) rachael, « Hairdressing Icons: Marcel Grateau », sur hji.co.uk, 3 janvier 2012
(en) « Hair History: The Art of the Curl », 31 octobre 2018
(en) « US1277739A HAIR-WAVING IRON. », sur espacenet.com
René Botto, Stéphane Gasser et Christophe Gicquelay, Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Parmain, vol. I, Paris, Flohic Éditions, coll. « Collection Le Patrimoine des Communes de France », octobre 1999, 434-438 p. (ISBN 2-84234-056-6)

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[NouelleRépublique-1] « Marcel Grateau, héros de la nouvelle vague », sur La Nouvelle République, 10 mai 2015

[2] Acte de décès à Paris 16^e, vue 19/31.

[3] (en) rachael, « Hairdressing Icons: Marcel Grateau », sur hji.co.uk, 3 janvier 2012

[4] (en) « Hair History: The Art of the Curl », 31 octobre 2018

[5] (en) « US1277739A HAIR-WAVING IRON. », sur espacenet.com

[6] René Botto, Stéphane Gasser et Christophe Gicquelay, Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Parmain, vol. I, Paris, Flohic Éditions, coll. « Collection Le Patrimoine des Communes de France », octobre 1999, 434-438 p. (ISBN 2-84234-056-6)