Marcel Voisin

Biographie

L'équipe des adultes de l'école La Ruche à Rambouillet.
La manchette de Ce qu'il faut dire du 2 avril 1916.

Fils d’un ouvrier cordonnier et d’une couturière, André Voisin quitte l’école à douze ans pour devenir apprenti charcutier puis garçon de course d’un greffier de justice et, à partir de 1906, peintre en voitures.

À partir de 1909, sous l’égide de l’Union des travailleurs du Tour de France (de tendance libertaire), il devient trimardeur et travaille à Nantes, Bordeaux, Biarritz, etc.[3]

C'est à Paris, où il arrive en 1911, qu'il découvre le syndicalisme et l'anarchisme. Il fréquente l'Université Populaire du Faubourg St-Antoine, puis devient secrétaire du groupe néo-malthusien du 17e arrondissement. Il entre en relation avec les figures marquantes du mouvement, Sébastien Faure, Louis Lecoin, May Picqueray, mais aussi des chansonniers comme Gaston Couté[4].

En , il rejoint La Ruche à Rambouillet, école libertaire fondée par Sébastien Faure où il est le plus jeune adulte (il a 20 ans)[5] et demeure jusqu’à la fin de 1915[6].

Par la suite, il collabore à Ce qu'il faut dire où il affirme ses convictions pacifistes et libertaires, notamment en soutenant l'action de Louis Lecoin.

Après la Seconde guerre mondiale, il collabore au journal Liberté qui publie 180 numéros de 1958 à 1971[7].

En mai 1968, il fait ronéotyper un tract pour saluer la révolte des étudiants et va dialoguer avec eux à la Sorbonne[4].

Bien que presque complètement aveugle, il écrit ses « mémoires » publiées en 1978 sous le nom de Marcel Voisin[8].

Œuvres

  • C’était le temps de la Belle époque. Une enfance pénible ; une vie de lutte, Claix, Éditions La Pensée Sauvage, 1978[9],[10],[11].

Bibliographie

  • Thierry Maricourt, Histoire de la littérature libertaire en France, Albin Michel, 1990, page 143.
  • Maitron.org, site d’histoire sociale, Autobiographies de militants, texte intégral.
  • Alain Faure, Claire Lévy-Vroelant, Hôtels meublés et garnis de Paris. 1860-1990, Éditions Créaphis, 2007, Sources et bibliographie, page 13.
  • Renaud Violet, Régénération humaine et éducation libertaire. L’influence du néo-malthusianisme français sur les expériences pédagogiques libertaires avant 1914, mémoire de maîtrise en Histoire Contemporaine, Strasbourg, 2002, texte intégral.

Notices

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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