Marchéville-en-Woëvre
Marchéville-en-Woëvre est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Marchéville et Marcheville.
Marchéville-en-Woëvre | |
Stèle commémorative de Louis Pergaud. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire de Fresnes en Woëvre |
Maire Mandat |
Anne Corcellut 2020-2026 |
Code postal | 55160 |
Code commune | 55320 |
Démographie | |
Gentilé | Marchévillois, Marchévilloise |
Population municipale |
67 hab. (2019 ) |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 25″ nord, 5° 40′ 56″ est |
Altitude | Min. 207 m Max. 225 m |
Superficie | 5,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Étain |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Urbanisme
Typologie
Marchéville-en-Woëvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,9 %), zones urbanisées (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
« Terre et seigneurie dans le Verdunois, au pays messin, possédée pendant plus de deux siècles par la maison d'Apremont-aux-Merlettes[8] », elle passe par le mariage de Louise d'Apremont à Regnaut de Gournay (mort en 1613), seigneur de Villers, bailly de Nancy et chef du conseil d'État de Lorraine, dans la maison de Gournay.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 67 habitants[Note 2], en diminution de 15,19 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Jumelages
Belmont (Doubs) (France) depuis 2016, en référence à l'écrivain Louis Pergaud[14].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre, reconstruite en 1926.
Personnalités liées à la commune
- Robert Hertz (1881-1915), anthropologue français, mort « pour la France » à Marchéville le .
- Louis Pergaud (1882-1915), instituteur et romancier, mort « pour la France » à Marchéville. Il est l'auteur de La Guerre des Boutons.
Héraldique
Blason |
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Détails | Armes de la famille de Marcheville, d'ancienne chevalerie, connue au XIIIe siècle et éteinte en 1660, où les fasces ont été inclinées, constituant ainsi une brisure. Utilisé depuis les années 1960. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Sur le site de l'Armorial de France (référence ci-contre), est donné comme blasonnement : « De sable à deux barres d'argent abaissées à senestre et haussées à dextre ». Ici, le choix des fasces a été préféré à celui des barres afin de se rapprocher des armes de la famille de Marcheville, qui portait : « De sable à deux fasces d'argent ».
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, 1775
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Belmont et Marchéville-en-Woëvre officiellement jumelées : Partenariat - Entre le Doubs et la Meuse, un point commun : Louis Pergaud », L'Est républicain, édition de Besançon, (lire en ligne).
- « 55320 Marchéville-en-Woëvre (Meuse) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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