Marcq (Yvelines)

Marcq est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Marcq.

Marcq

La mairie.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté de communes Cœur d'Yvelines
Maire
Mandat
Pierre Souin
2020-2026
Code postal 78770
Code commune 78364
Démographie
Gentilé Marcquois
Population
municipale
765 hab. (2019 )
Densité 162 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 44″ nord, 1° 48′ 51″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 172 m
Superficie 4,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aubergenville
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Marcq
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Marcq
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Marcq
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Marcq
Liens
Site web marcq-en-yvelines.fr

    Géographie

    Position de Marcq dans les Yvelines.

    Situation

    La commune de Marcq est située dans le centre du département des Yvelines, à 30 km à l'ouest de la préfecture, Versailles, et à 30 km au nord de la sous-préfecture, Rambouillet. Le chef-lieu de canton, Montfort-l'Amaury, est à 11 km.

    Le parc zoologique de Thoiry est à trois kilomètres de Marcq.

    La commune est entourée par la forêt domaniale de Beynes et la forêt de Thoiry.

    Hydrographie

    La mare de Marcq.

    Il n'y a pas de cours d'eau sur le territoire de la commune. Toutefois le réseau hydrographique souterrain est assez important.

    En témoignent la présence de nombreux puits dans les anciennes maisons du village mais également la « mare du village », près de l'ancien lavoir, sur la route départementale 119, à proximité de la mairie et de l'école et de la « mare de l'Arpent Noyé », à proximité du stade Marie-Le-Blan, point de départ sur la commune d'un affluent souterrain du ru de Senneville (Guerville - Yvelines).

    D'anciennes mares ont donné leur nom à certains lieux-dits : Sous la Mare Gloriette-nord, Sous la mare gloriette-sud, la Mare aux Bouleaux et la Mare aux Potiers.

    Communes limitrophes

    Réseau routier

    La Grande Rue.

    La commune est traversée selon un axe sud-est - nord-ouest par la route départementale 119 passant par Beynes à 4,5 km et Thoiry à 2,3 km.

    La route départementale 11, parallèle à la D 119 mène, vers l'est, à Saint-Cyr-l'École (29,1 km) via Neauphle-le-Vieux (6,8 km) et Villiers-Saint-Frédéric (9,4 km) et, vers l'ouest, à Thoiry puis Septeuil (11,7 km). Elle traverse le sud du territoire communal.

    Trois autres routes sortent de Marcq pour rejoindre respectivement Autouillet (1,7 km), Auteuil-le-Roi (3,4 km), Andelu (2,5 km) puis Montainville (5,7 km).

    Desserte ferroviaire

    La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Beynes qui est située à km de la commune.

    Bus

    La commune est desservie par les lignes 31, 40, 45 et 55 de l'établissement Transdev de Houdan.

    Urbanisme

    Typologie

    Marcq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 88.87 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 3.61 % d'espaces ouverts artificialisés et 7.51 % d'espaces construits artificialisés[6].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Marcum en 1351[7],[8], Marchum, Marc vers 1250[9], jusqu’au XVIIe siècle[10].

    Marc vers 1250, le bas-latin marca, emprunté au germanique, a plusieurs sens, dont « borne-limite », « frontière », la frontière entre deux peuples gaulois[9], les Parisii et les Carnutes ou une zone marécageuse march comme à Saulx-Marchais.

    Histoire

    La carrière de Marcq, fermée en 1980.

    Une voie romaine, connue sous le nom de chemin d'Orléans [11], passe entre Marcq et Andelu, dans la plaine. Les travaux de M. Rebierre, instituteur et maire de Marcq, à la suite des fouilles réalisées à partir de 1900 sont déposés au musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye[12],[13].

    Avant la Révolution française, et la création de la commune de Marcq, de la municipalité, la paroisse Saint-Rémy de Marcq était une seigneurie, propriété de seigneurs successifs.

    Le , le baptême de la cloche de l'église Saint-Rémy a eu lieu, nommée Jeanne Henriette, fondue par Mahuet père et fils, fondeurs à Dreux, en présence de monseigneur Jean Gros évêque de Versailles, Arsène Cossé, curé de Thoiry et de Marcq et Jacques Ruffin, maire de Marcq. Son nom lui a été donné par le comte Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville et par la marquise Léonce de Vogüé, née Henriette de Machault.

    Vers 1920, inauguration d'un monument aux morts pour la France. La commune honore douze morts pour la Première Guerre mondiale et trois pour la guerre 1939-1945.

    En , fermeture et fin de l'exploitation de la carrière de la Sablonnière.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792   Pierre Hubert    
    1794   Jacques Dordet    
    1836   Jean-Louis Duflocq   Cultivateur
    1846   Jacques Ruffin   Cultivateur
    1856   Pierre Tramblay   Propriétaire
    1878[14]   Marchand    
    1900[15]   Théophile Rebierre   Instituteur
    1977 2001 Michel Cacheux   Directeur d'école primaire et instituteur
    2001 En cours Pierre Souin[16] PRG[17] Directeur d'école primaire et instituteur

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

    En 2019, la commune comptait 765 habitants[Note 3], en augmentation de 4,08 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    489523532500521471446442457
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    428416430419418367374402423
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    375381371354303304295306309
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    319375383478509597682704735
    2018 2019 - - - - - - -
    766765-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,8 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 378 hommes pour 388 femmes, soit un taux de 50,65 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[22]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ou +
    0,8 
    5,0 
    75-89 ans
    4,6 
    14,0 
    60-74 ans
    14,7 
    29,9 
    45-59 ans
    25,5 
    18,5 
    30-44 ans
    20,1 
    14,3 
    15-29 ans
    15,2 
    18,0 
    0-14 ans
    19,1 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,3 
    5,7 
    75-89 ans
    7,7 
    13,4 
    60-74 ans
    14,5 
    20,6 
    45-59 ans
    20,3 
    19,8 
    30-44 ans
    19,9 
    18,4 
    15-29 ans
    17 
    21,5 
    0-14 ans
    19,4 

    Enseignement

    La commune possède[24] une école élémentaire publique.

    Sports

    Le stade Marie-Le Blan.

    La commune héberge deux associations sportives, l'une de tennis, l'autre de football. Le terrain (stade) et les courts de tennis sont sur le territoire de la commune.

    Vie associative et festivités

    Le comité des fêtes, la municipalité et les associations de la commune organisent dans le village un concours de peinture, un vide-greniers, un rallye pédestre, un marché artisanal, des soirées à thème et des spectacles.

    Économie

    L'économie de Marcq, commune principalement résidentielle, est partiellement basée sur l'artisanat et l'agriculture.

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Rémy.

    Lieux et monuments

    • Le château du XVIIe siècle, propriété privée, appelé « le Manoir », est cité dans la Base Mérimée pour ses jardins[25].
    • Le colombier, pigeonnier se situe à côté du château.
    • La ferme, dite ferme du Buc, appartenait à l'ancien fief de Buc[26].
    • L'église Saint-Rémy, de style romano-gothique date du XIIe au XVIIe siècle[27]. Selon les notes d'un érudit, féru d’archéologie, A. De Dion (1823-1909), sur le vitrail du chœur (aujourd’hui disparu), la date de 1550 était écrite [28]. Le recoupement de ces informations a alors suggéré une datation du milieu du XVIe siècle pour la construction du chevet actuel.

    Personnalités liées à la commune

    • Guillaume Marescot (1567-1643), seigneur de Marcq[29].
    • Michel Marescot (1598 - 1649) : seigneur de Marcq, fils de Guillaume de Marescot et de Valentine Loysel.
    • René de Marescot (1600-1649), frère du précédent et seigneur de Marcq.
    • Charles René de Marescot ( - ) : seigneur de Marcq et autres lieux (la Concie, Marcilly, la Tour Belle), inhumé dans l'église Saint-Rémi de Marcq « âgé de 91 ans 4 mois et 18 jours », comme le signale l'inscription sur la dalle funéraire.
    • Charles Mondion (né en 1639) : officier du roi[30].
    • Jacques Dordet (né en 1792) : porteur du premier titre d'officier de l'état civil[30].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Marcq », p. 585–587

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
    7. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    8. LONGNON (Aug.), Pouillé de la Province de Sens (1904), p. 213,
    9. « Noms de lieux d’Ile-de-France » de Marianne Mulon - Ed. Bonneton 1997.
    10. Monique Bardy - « La grande histoire des Yvelines » Ed. Edijac
    11. Claude Vacant, Routes et ponts en Yvelines: Du XVIIe au XIXe siècle, Presses de l'École Nationale des Ponts et Chaussées, 1988, page 9
    12. Musée d'archéologie de Saint Germain en laye .
    13. Mairie d'Andelu.
    14. Bulletin municipal N° 40 de Décembre 1991.
    15. Archives départementales ; recensement.
    16. Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture des Yvelines..
    17. « Mr Pierre Souin », planeteradicale.org (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    22. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Marcq (78364) », (consulté le ).
    23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
    24. « Site officiel de l'inspection académique des Yvelines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    25. Le jardin du château sur la Base Mérimée.
    26. Archives Thoiry.
    27. Archives départementales paroisses.
    28. cf. Archives départementales des Yvelines
    29. Archives Thoiry .
    30. (fr) « Histoire du village », sur marcq-en-yvelines.fr (consulté le ).
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