Marcus Valerius Messalla Messallinus
Marcus Valerius Messalla Messallinus (36 av. J.-C. - 21) est un homme politique et général des débuts de l'Empire romain nommé consul en 3 av. J.-C. .
Pour les articles homonymes, voir Valerius Messalla.
Sénateur romain Consul romain |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Marcus Valerius Messalla Messallinus |
Époque | |
Activités | |
Père | |
Mère |
Calpurnia |
Fratrie |
Valeria Messalina (d) Marcus Aurelius Cotta Maximus Messalinus |
Conjoint | |
Enfant |
Valeria Messallia |
Gens | |
Statut |
Vie
De gens patricienne, il est descendant des premiers magistrats supérieurs de la République et donc appartient à la plus ancienne nobilitas. Il est le fils du célèbre orateur Marcus Valerius Messalla Corvinus, consul en 31 av. J.-C., et le beau-père de Marcus Valerius Messalla Barbatus, consul en 20 ap. J.-C.[1]
En 17 av. J.-C. il obtient le sacerdoce de quindecemuir sacris faciundis et participe aux Ludi Saeculares. Il est devenu frère arvale aux alentours de l'année 10 av. J.-C,[1].
Il se marie à la nièce de l'empereur Auguste, Claudia Marcella la Jeune, dont il devient le second époux. De son premier mariage avec Marcus Valerius Messala Appianus, celle-ci avait eu un fils, Marcus Valerius Messalla Barbatus, père de l'impératrice Valeria Messalina, la troisième épouse de l'empereur Claude. Valerius Messalla Messalinus est un proche de l'empereur Auguste, parfois admis à sa table[2].
Il est consul en 3 av. J.-C. C'est par son intermédiaire qu'Auguste devient le « père de la Patrie » en 2 av. J.-C[3].
En 6, il est gouverneur (praepositus) de la Dalmatie et de la Pannonie[4], où il est impliqué dans la lutte contre le soulèvement des Pannoniens (grande révolte illyrienne). Avec la moitié de la Legio XX Valeria, encerclé, il défait une armée de 20 000 Pannoniens menés par Baton le Daesitiate[5], qui soulève ensuite les Breuces[6]. Il reçoit les ornements triomphaux pour cette victoire[5]. La révolte embrasera la région pendant près de quatre ans.
Valerius Messalla propose que l'empereur romain Tibère fasse un serment d'allégeance qu'il doit renouveler chaque année[7], et propose également que deux statues dorées soient mises dans deux temples en l'honneur de Rome et des victoires à l'étranger de Germanicus, en sa mémoire, mais Tibère rejette ces propositions.
Annexes
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marcus Valerius Messalla Messallinus » (voir la liste des auteurs).
- Cyrielle Landrea, « Un patricien au service du prince et de la res publica ? M. Valerius Messalla Messallinus (cos. 3 av. J.‑C.) », Revue historique, no 659, , p. 561 - 587 (lire en ligne)
- Suétone, Vie des douze Césars, Auguste, 74.
- Suétone, Vie des douze Césars, Auguste, 58.
- Dion Cassius, Histoire romaine, Livre LV, 29.
- Velleius Paterculus, Histoire romaine, II, 112.
- Dion Cassius, Histoire romaine, Livre LV, 30.
- Tacite, Annales, I, 8.
Bibliographie
- Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Oxford University (R.-U.), Linacre College, coll. « Prosopographica & Genealogica », 597 p., 2000 (ISBN 1-900934-02-7).
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