Margit Sielska-Reich

Margit Sielska-Reich (en ukrainien Марія Сельська), née le à Kolomya en Ukraine, morte le à Lviv, est une peintre polono-ukrainienne œuvrant à Lviv[1],[2].

Margit Sielska-Reich
Margit Sielska-Reich en février 1939.
Biographie
Naissance
Décès
(à 79 ans)
Lviv
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Марі́я Се́льська-Райх
Nationalités
Formation
Activités
Période d'activité
Conjoint
Roman Sielski (d)
Autres informations
Genre artistique
Vue de la sépulture.

Biographie

Elle naît le à Kolomya dans l'oblast d'Ivano-Frankivsk, en Ukraine. Elle entreprend des études artistiques et commence à étudier la peinture à l'Académie libre des beaux-arts de Lviv avec Leonard Podhorodecki, Feliks Michał Wygrzywalski et Edward Pietsch[3]. De 1920 à 1922, elle poursuit ses études à l'Académie des Beaux-Arts de Cracovie avec Ignacy Pieńkowski, Władysław Jarocki et Henryk Kunzek. Elle expose pour la première fois à Lviv en 1924, au Salon du printemps du Palais des Arts[4]. Elle étudie ensuite, à partir de 1925, à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne puis à Paris dans les ateliers des peintres Fernand Léger et Amédée Ozenfant. Fixée à Paris en 1925, elle expose au Salon des indépendants en 1926[5]. Les œuvres de Fernand Léger influencent fortement sa peinture. À Paris, elle rencontre son futur mari, un peintre de Lviv, Roman Sielski. En 1929, elle revient avec lui à Lviv. Avec son mari, elle est la cofondatrice de l'Association des artistes et designers Artes. De 1930 à 1932, ils participent à douze expositions à Lviv, Tarnopol, Stanisławów, Varsovie, Cracovie et Łódź.

L'influence du surréalisme est manifeste dans ses peintures. Elle collabore avec le mensuel de gauche Sygnały. En 1937, elle visite de nouveau Paris. Elle retourne ensuite à Lviv, où elle passe le début de la Seconde Guerre mondiale. En 1942, elle est arrêtée par la Gestapo, avec son père, son frère et sa femme, et emmenée dans le ghetto de Lviv[6]. Elle réussit à survivre en se cachant dans l'atelier du peintre Sascha Wynnytzky .

Après la guerre, elle reste avec son mari à Lviv. La plupart de ses œuvres se trouvent dans cette ville, dans des musées et des collections privées.

Margit Sielska-Reich meurt à Lviv le . Elle est enterrée au cimetière de Lyczakowski[4].

Références

  1. (es) Círculo de Bellas Artes (Madrid Spain), Un mundo construido: Polonia, 1918-1939, Círculo de Bellas Artes, (ISBN 978-84-87619-85-4, lire en ligne)
  2. (pl) Zofia Borzymińska, Polski słownik judaistyczny: dzieje, kultura, religia, ludzie, Wydawn. Prószyński i S-ka, (ISBN 978-83-7255-175-7, lire en ligne)
  3. (en) Halyna Hlembotska, Images of a Vanished World: The Jews of Eastern Galicia, from the Mid-19th Century to the First Third of the 20th Century : Exhibition Catalogue from the Collections of the Lviv Art Gallery, Lviv Museum of History, Museum of Ethnography and Crafts, Museum of Religious History, Private Collections, "Centre of Europe" Publishing House, (ISBN 978-966-7022-53-2, lire en ligne)
  4. (uk) « Margit Sielska (Reich-Sielska) », Internetowi Polski Slownik Biograficzny (consulté le ) – article extrait du Dictionnaire biographique polonais, 1995-1996.
  5. « Reich-Sielska Reichowna, Margit », dans Adrian M. Darmon, Autour de l'art juif: encyclopédie des peintres, photographes et sculpteurs, Carnot, (ISBN 2848550112 et 9782848550114), p. 95 [extraits en ligen].
  6. (de) Hermann Simon, Irene Stratenwerth et Ronald Hinrichs, Lemberg: eine Reise nach Europa, Ch. Links Verlag, (ISBN 978-3-86153-459-4, lire en ligne)
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Margit Sielska-Reich » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie

  • (uk) « Margit Sielska (Reich-Sielska) », Internetowi Polski Slownik Biograficzny (consulté le ) – article extrait du Dictionnaire biographique polonais, 1995-1996.
  • « Reich-Sielska Reichowna, Margit », dans Adrian M. Darmon, Autour de l'art juif: encyclopédie des peintres, photographes et sculpteurs, Carnot, (ISBN 2848550112 et 9782848550114), p. 95 [extraits en ligen].

Liens externes

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