Maria Elizabeth Rothmann

Maria Elizabeth Rothmann, née le à Swellendam et morte dans la même ville le , est une écrivaine sud-africaine de langue afrikaans, connue également sous le pseudonyme de M.E.R.

Maria Elizabeth Rothmann
Biographie
Naissance
Décès
(à 100 ans)
Swellendam
Nom de naissance
Maria Elizabeth Charlotte Rothmann
Pseudonyme
M.E.R.
Nationalité
Formation
South African College (en)
Activité
Enfant
Anna Rothmann (d)
Autres informations
Distinctions
Prix Hertzog ()
Scheepersprys vir Jeugliteratuur (d) ()
Tienie Holloway-medalje vir Kleuterliteratuur (d) ()

Biographie

Elle est née à Swellendam, dans la colonie du Cap. Elle est l'une des premières femmes sud-africaines à fréquenter une université. À l'âge de 22 ans, elle commence à travailler comme enseignante, d'abord à Johannesbourg, puis à Grahamstown et enfin à Swellendam. Le , à Grahamstown, elle épouse Herbert Charles Gordon Oakshott, directeur d'école. De ce mariage, deux enfants naissent, James Rothmann en 1903, et Anna en 1904. Le couple divorce en [1].

Elle commence à écrire en 1918 et utilise le pseudonyme MER. Elle livre à ses lecteurs une représentation sans fard des actions humaines[2]. Elle s'engage aussi dans le journalisme, d'abord à Die Boerevrou, de 1920 à 1922 à Pretoria, puis à Die Burger, de 1922 à 1928, au Cap. Elle devient la première femme rédactrice en chef de ce dernier périodique. Elle refuse et ridiculise régulièrement la notion de sexe faible, répondant souvent dans les journaux à des remarques publiques destinées à blesser des femmes. En 1928, elle est nommée secrétaire organisatrice de l'Afrikaanse Christelike Vrouevereniging (le mouvement des femmes chrétiennes afrikaners) ou A.C.V.V.C.. Elle parcourt le pays à ce titre, en enquêtant sur la question des populations blanches pauvres[1],[3],[4].

En 1929, elle est cofondatrice du mouvement de jeunesse Voortrekkers. D'une certaine manière, l'organisation Voortrekker représente une alternative en langue afrikaans au mouvement scout en grande partie anglophone. Elle est ensuite vice-présidente du Parti national de la province du Cap. Ce parti est alors l'expression politique du nationalisme afrikaner. En 1938, elle reçoit une bourse Carnegie qu'elle utilise pour visiter les États-Unis[1].

En 1953, elle se voit décerner le Prix Hertzog pour son œuvre en prose[4]. C'est le prix le plus important pour un auteur d'expression afrikaans. Elle meurt, âgée de 100 ans depuis quelques jours, le , dans sa maison à Swellendam[1].

Notes et références

  1. (en) « South African author Maria Elizabeth Rothman (M.E.R.) is born », South African History Online (SAHO), (lire en ligne)
  2. Luc Debaene, J.-B. Janssens et Frans Verbiest, Nederlandse bloemlezing met literatuurgeschiedenis, 4e impr., Anvers, De Nederlandsche Boekhandel, 1962, p. 765.
  3. (en) Antjie Krog, « M E Rothmann: Vintage Feminist », The Journalist, (lire en ligne)
  4. (de) « Rothmann, Maria Elizabeth », dans Klassiker der Kinder- und Jugendliteratur, Springer-Verlag, (lire en ligne), p. 930-931

Liens externes

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