Maria Teresa Gabrieli

Teresa Gabrieli nait le 13 septembre 1837 à Bergame[1]. Sa famille est de condition modeste, jardiniers et agriculteurs[1].

Elle parvient à faire des études à l'institut des moniales canossiennes, grâce à d'importants sacrifices de sa famille[1]. Elle obtient son diplôme d'enseignante[1].

Teresa Gabrieli voudrait se consacrer à Dieu et enseigner dans l'institut où elle a appris[1]. Mais la mort de son père puis de sa mère la contraignent à y renoncer, elle prend la suite du petit commerce familial de légumes[1].

Elle a trente-sept ans lorsque pour sa sagesse, sa vertu et son amour des pauvres, elle est recommandée au prêtre Luigi Palazzolo qui lui propose de participer à son œuvre d'éducation pour les défavorisés[1]^,[2].

Le 22 mai 1869, Teresa Gabrieli prononce ses vœux religieux et fonde la famille des Sœurs des Pauvres, sous l'égide du P. Palazzolo[1]^,[2]. Elle s'installe Via della Foppa, dans une pauvre maison[1]. Elle commence ainsi l'œuvre des femmes « consacrées à la charité du Christ » selon le désir du P. Palazzolo[1].

À la mort de ce prêtre en 1886, leur œuvre des « Sœurs des pauvres - Institut Palazzolo » compte 11 maisons et 70 religieuses pour s'occuper de 270 orphelins[1]^,[2]. Teresa Gabrieli prend en charge la responsabilité de l'ensemble, et la dirige pendant vingt-deux ans, avec une « énergie évangélique »[1]^,[2].

Elle meurt à Bergame le 6 février 1908[1]^,[2].

Le cause en béatification de Mère Teresa Gabrieli est introduite au niveau diocésain le 13 septembre 2006 par Mgr Roberto Amadei, évêque de Bergame[1]. La procédure diocésaine s'achève par une messe solennelle le 24 octobre 2007[1].

Le dossier est ensuite transmis à Rome, où la cause est introduite après de la Congrégation pour la cause des saints le 6 février 2008, jour du centenaire de sa mort[3]. Le 11 mars 2019, le pape François autorise la publication du décret reconnaissant les « vertus héroïques » de Maria Teresa Gabrieli[1]^,[4]. Il la proclame ainsi « vénérable ». Sa fête est fixée au 6 février[2].

La cause continue, dans l'attente de la reconnaissance d'un miracle pour ouvrir la voie à la béatification de la religieuse[1].

• Marina Droujinina, « Causes des saints : Maria Teresa Gabrieli, religieuse italienne, « héroïque » », sur fr.zenit.org, Zenit, 21 mars 2019.
• « Vénérable Maria Teresa Gabrieli, cofondatrice de la congrégation des sœurs des pauvres », sur nominis.cef.fr.
• (it) Giovanni Gregorini, Per i bisogni dei non raggiunti : l'Istituto Suore delle poverelle tra Lombardia orientale e Veneto (1869-1908), Milan, Vita e Pensiero, 2007, 109 p. (ISBN 978-88-343-1438-8 et 88-343-1438-7, lire en ligne).
• (it) Emilia Flocchini et Linadele Canclini, « Venerabile Maria Teresa Gabrieli, Cofondatrice delle Suore delle Poverelle », sur santibeati.it.