Marian Munteanu

Marian Teofan Dragoș Munteanu, né le , à Grădiștea (județ de Giurgiu, Roumanie), est un ethnologue et homme politique roumain.

Marian Munteanu
Naissance
Grădiștea, Giurgiu (Roumanie)
Domaines Ethnologue, professeur
Site www.munteanu.ro

Compléments

Influences : Nicolae Bălcescu, Mihai Eminescu,Nicolae Iorga, Thomas Jefferson, Mahatma Gandhi, Ernest Bernea, Dumitru Caracostea, Ovidiu Bârlea, Dumitru Stăniloae

Membre du Parti communiste roumain sous la dictature de Nicolae Ceaușescu, Marian Muntenanu milite pour les droits civils et l'instauration de la démocratie en Roumanie, en particulier lors de la Golaniade, mouvement de protestation ayant lieu en sur la place de l'Université de Bucarest.

En , il est désigné candidat du PNL aux élections municipales à Bucarest, avant de renoncer lorsque sont révélés son passé communiste et sa collaboration avec la Securitate.

Biographie

Famille

Marian Munteanu naît le , à Grădiștea en Roumanie, dans une famille d'intellectuels avec des racines moldaves et aroumaines. Son père, ingénieur de profession, est né dans le sud de la Bessarabie (Chilia Nouă) et sa mère, professeur de langue roumaine, née en 1940 à Piatra Neamț est descendante, d’une ancienne famille d’origine aroumaine.

Son grand-père paternel, professeur et officier de l'armée roumaine, est un détenu politique entre et dans les camps de concentration de Vorkouta et Norilsk (Sibérie).

Éducation

Marian Munteanu obtient son diplôme du secondaire au lycée d'histoire et de philologie de l’École centrale à Bucarest, et il est diplômé de la faculté des lettres de l'université de Bucarest en spécialisation roumain-portugais. Il obtient un doctorat en philologie.

Il est le disciple du philosophe Petre Țuțea[1].

En , il suit un stage de spécialisation en science politique et de gouvernement à Washington aux États-Unis, avec une bourse de la National Forum Foundation.

En , il devient docteur de l'université de Bucarest, avec la spécialisation d'ethnologie et de folklore[2], avec une thèse intitulée Le folklore de la détention - L'idée de la liberté dans la culture roumaine traditionnelle.

Activité professionnelle et scientifique

En tant qu'ethnologue, Marian Munteanu effectue ses travaux de recherche dans les județe de Suceava, Neamţ, Hunedoara, Timiș et Vrancea (dans les deux derniers, en tant que membre des équipes de recherche de l'ethnologue Mihai Pop[3]).

Depuis , il enseigne l'ethnologie, l'anthropologie, le folklore et l'histoire des religions à la faculté des lettres de l'université de Bucarest en tant que professeur associé.

Il est membre de l'Association des sciences de l'ethnologie de la Roumanie (ASER) et rédacteur de la revue d'ethnologie Cercetari Etnologice Românesti Contemporane.

Avant 1989

Dans les dernières années du régime de Ceaușescu, il participe à des rencontres autour du philosophe Petre Țuțea[4],[5], ancien membre de la Garde de fer, connu pour être un adversaire du régime communiste. La Securitate met Țuțea sous surveillance rapprochée et interroge les étudiants qui le fréquentent. Dans ce cadre, Marian Munteanu est amené à signer en un contrat de collaboration avec la Securitate, contre rémunération[6],[7]. En , il nie toutefois avoir collaboré avec la police secrète et réaffirme l'avoir combattue « même à l'époque où il était difficile de lutter contre elle »[8].

Révolution de décembre 1989

Il participe à la révolution roumaine de 1989 à Bucarest.

Il est membre de l'association [9], notamment en compagnie de Lucian Mihai et Dragoș Pâslaru, participants actifs du premier jour de la Révolution de à Bucarest.

Ligue des étudiants (1989-1991)

Le , il fonde l'association nationale la ligue des étudiants, dont il est président jusqu’à la fin de ses études universitaires en . Il organise de nombreuses activités civiques, militant pour la reconstruction de la société roumaine, la promotion des valeurs démocratiques et de l’état du droit, la défense des droits et libertés civiles[réf. souhaitée].

À partir de , il en est président d'honneur[10].

Place de l'université (1990)

Il est l'initiateur et le coordinateur des manifestations des étudiants de la Place de l'Université, auxquelles il veut donner un caractère pacifique et non-violent[11],[12].

Marian Munteanu promeut la non-violence comme une attitude civique dans la Roumanie post révolutionnaire[13],[14]. Il est le plus important chef des protestations anti-communistes en [réf. souhaitée]. Ces manifestations se terminent violemment par la minériade de juin 1990, intervention brutale de mineurs coordonnée par le président Ion Iliescu.

Marian Munteanu est arrêté à le matin du et libéré dans l'après-midi. Le lendemain, il est séquestré et brutalement frappé dans l'université, par les mineurs participant à la minériade. Il est transporté à l'hôpital en état de mort clinique[15], puis il est à nouveau arrêté[16] et détenu comme prisonnier politique dans le pénitencier de Jilava[17].

Il est libéré après deux mois de détention, à la suite de pressions nationales et internationales[18],[19].

Alliance civique (1990)

En , il participe à la fondation de l'Alliance civique, dont il est élu président[20]. Bientôt, cependant, étant en désaccord avec la plupart des membres du conseil d'administration, il démissionne du poste de président[21] et quitte l'Alliance civique[22]. En 1991, l'Alliance civique devient un parti politique[23] et fusionne en 1998 avec le Parti national libéral[24].

Mouvement pour la Roumanie (1992-1995)

En 1992, Munteanu fonde l'organisation « Mouvement pour la Roumanie » (Mișcarea pentru România). D'après lui, ce mouvement entend former, à terme, un parti politique se réclamant du parti national démocrate fondé par Nicolae Iorga et Alexandru C. Cuza en 1910 et sa doctrine est inspirée des partis conservateurs français et britanniques[25]. Il la qualifie de « national-chrétienne »[26] ou « national-démocrate ».

En 1992, le Mouvement pour la Roumanie se présente aux élections législatives[27] mais n'obtient aucun siège.

En , dans la revue du Mouvement, Mișcarea, Munteanu signe un article intitulé La lutte souterraine (Lupta subterrană) dans laquelle il préconise pour la Roumanie une transition sous forme de militarisation sectorielle[28].

En , il publie un communiqué dans la même revue dans lequel il conteste le nombre de 400 000 victimes juives des répressions antisémites de Roumanie, affirmant qu'il a été surestimé par les organisations juives afin de « gagner de l'argent illicite en escroquant le peuple roumain [...] avec la complicité de traîtres infiltrés dans les structures institutionnelles roumaines ». En 1995, il ajoute « nous devons prendre compte le fait évident que les victimes des répressions et des violences en Roumanie ont toujours été les Roumains et non les minorités nationales »[26].

L'impopularité du mouvement le pousse à disparaître en 1995.

En 2016, Munteanu dément une quelconque affinité du mouvement pour la Roumanie avec la Garde de Fer, également appelé mouvement légionnaire, et affirme qu'il s'agit de rumeurs lancées à l'époque par le Front de Salut National de l'ancien président Ion Iliescu auquel il s'était fortement opposé au début des années 1990[25].

Confédération nationale du patronat roumain (1999-2006)

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2022). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Après quatre ans d'activité dans l’économie (1995-1999), Marian Munteanu est élu vice-président de la Confédération nationale du patronat roumain (CNPR), l'une des organisations patronales roumaines. Il participe alors à des commissions de dialogue social tripartite (gouvernement-employeurs-syndicats). À ce titre, il représente la Roumanie en 2000 au Congrès international du travail à Genève. En 2000, il est élu vice-président de l’Union générale des industriels de la Roumanie (UGIR) ; il est délégué au Congrès international des industriels et hommes d'affaires (Vilnius, 2000 et Moscou, 2001) et membre du Conseil du congrès.

PUNR – Alliance nationale (2000)

En 2000, Marian Munteanu est de nouveau entré dans la vie politique, celui qui lui propose une telle participation étant Mircea Druc, ancien Premier Ministre de la République de Moldavie, à l'époque président du Conseil National du Parti de l'unité nationale roumaine (PUNR). Celui-ci lui suggère de poser sa candidature pour l’élection présidentielle de la Roumanie, en l’assurant du soutien politique de PUNR. La proposition a été ensuite confirmée par l'ensemble des dirigeants du parti (le président de l'époque était Valeriu Tabără).

Munteanu développe une plate-forme politique[29] qui proposait, parmi d’autres idées, la régénération et la revitalisation de la classe politique par la promotion de la nouvelle génération de professionnels formés après 1989, déclarant publiquement que, si le Congrès du parti accepte ce projet, il deviendra un membre de PUNR et posera sa candidature sur les listes de ce parti, avec l'intention de participer à la construction d'un nouvel édifice politique[30].

Pour peu de temps, PUNR fonde l'Alliance nationale, la formation résultant de l'union de PUNR avec le Parti National Roumain (président Virgil Magureanu).

Bien que le Congrès de l’Alliance soutienne d’abord le projet de programme préparé par Marian Munteanu, la direction exclut tous les jeunes candidats des listes électorales pour les élections législatives. Dans ces conditions, Munteanu refuse l'accès au parti, retire sa candidature et ne participe pas aux élections[31].

Alliance Nationale obtient un score électoral décevant (1 %) et se dissout, les principaux dirigeants (Valeriu Tabără[32], Mircea Druc[33], Dorin Iacob[34] et d’autres) entrant dans le Parti Démocratique dirigé par Traian Băsescu.

Associations (depuis 2000)

Depuis 2000, il participe aux activités de la Ligue culturelle des Roumains de partout. En 2002, il est élu vice-président de cette organisation culturelle.

En il crée la fondation Euxinus, organisation non-gouvernementale.

Bref candidat du PNL à la mairie de Bucarest (2016)

Le , Ludovic Orban, candidat du Parti national libéral aux élections municipales de juin 2016 à Bucarest retire sa candidature du fait de l'enquête menée à son encontre par la direction nationale anticorruption. Le lendemain, Marian Munteanu est désigné comme son remplaçant[35].

Sa candidature suscite de nombreuses critiques, venant notamment de la part d'ONG, qui lui reprochent sa sympathie pour le mouvement légionnaire, incompatible, selon elles, avec les valeurs européennes et démocratiques. La presse évoque aussi sa collaboration passée avec la Securitate[35]. Les contestations viennent également de l'intérieur même du PNL, en particulier de l'ancien Premier ministre Petre Roman, qui lui reproche ses prises de position passées, en désaccord, selon lui, avec les valeurs libérales[36].

Le , moins de deux semaines après l'annonce de sa candidature, il annonce qu'il renonce à se présenter. Munteanu et la direction du PNL invoquent des tensions internes au parti. Il est alors remplacé par Cătălin Predoiu, qui devient le quatrième candidat désigné par le parti pour ces élections municipales[8].

Publications

Volumes, études, dialogues (sélectif)

  • Le folklore de la détention. Les formes de la privation de liberté dans la littérature poporaniste, Étude, typologie, anthologie de textes et glossaire, Maison d’Édition Valahia, 2007-2008[37].
  • La poésie de la résistance, Maison d’Édition Clio, Bucarest, 1999; Étude critique d’histoire de la littérature[38].
  • L'orthodoxie est l'avenir de l'humanité. Conseils et appel adressés aux jeunes par le père Stăniloae lors d'une conversation avec Marian Munteanu, Maison d’Édition Valahia, 2000.
  • Révolution et restauration- étude publiée dans le journal Ziua en - .

Éditions, préfaces, études (sélectif)

  • Tache Papahagi, Anthologie aromânească, (Anthologie aroumaine) Maison d’Édition Scrisul Românesc, Craiova, 2008 (préface)
  • Nicolae Iorga, Caracterul commun al instituţiilor din Sud-Estul Europei, (Le caractère commun des institutions de l'Europe du Sud-est), Maison d’Édition Valahia, Bucarest, 2008 (édition soignée)
  • Dionisie Fotino, Istoria Daciei, (Histoire de la Dacie), Maison d’Édition Valahia, Bucarest, 2008 (édition soignée)
  • CERC - Cercetări Etnologice Româneşti Contemporane, (Recherches Roumains Contemporaines d'Ethnologie), magazine de l'ethnologie, de 2005 à 2008 (éditions soignées)
  • Dr Dragoş Nicolescu, Morala medicului (Tratat de etică medicală), (La morale du médecin - Traité de l'éthique médicale), Maison d’Édition Valahia, Bucarest, 2006 (édition soignée)
  • Prea Fericitul Teoctist, Patriarhul românilor de pretutindeni, (Sa Béatitude Théoctiste, Patriarche des Roumains de partout), Euxinus, 2005 (postface)
  • Gavrilă Filichi, Ziua a cincisprezecea (15 Noiembrie 1987, Braşov, România. O mărturie), (Le quinzième jour, , Brasov, Roumanie, Témoignage), Lamura, Bucarest, 1994 (édition soignée)
  • Petre Țuțea, Între Dumnezeu şi neamul meu, (Entre Dieu et mon peuple), Fondation Anastasia – Maison d’Édition Arta Grafica, Bucarest, 1992 (préface et postface)

Bibliographie

  • Iordan Datcu, Folclorul Detenţiei - (Le folklore de la détention)- compte rendu publié dans România literarã, (Roumanie littéraire), no 34, le -
  • Constantin Mălinaş, Folclorul detenţiei la români - (Le folklore de la détention aux Roumains) - compte rendu publié dans les revues online România Vip le
  • Monica Andronescu, Folclor făr' de libertate - (Folklore sans liberté), - compte rendu publié dans Ziua no 4268, le
  • Claudiu Târziu, Prietenii platite cu 13 ani de gherlă – (Relations d'amitié payées avec 13 ans de prison), Cotidianul (Le Quotidien), le - Entretien avec l'écrivain Marcel Petrişor
  • Carmen Dragomir, Petre Ţuţea şi alţii, capodopera Securităţii - (Petre Ţuţea et d’autres, chef-d’œuvre de la Sécurité) - article publié dans Jurnalul Naţional (Revue Nationale), no 4915, le ;
  • Carmen Dragomir, Ţuţea şi grupul de disidenţă - (Ţuţea et le groupe de dissidence), article publié dans Jurnalul Naţional (Revue Nationale), no 4916, le
  • Ion Cristoiu, România cu ochi albaştri - Petre Ţuţea a pus Securitatea în alertă, (La Roumanie avec les yeux bleus - Petre Tutea a mis la Sécurité en alerte) - article publié dans Jurnalul National (Revue Nationale), le
  • Traian Călin Uba, Cine este Marian Munteanu, (Qui est Marian Munteanu), enquête publiée dans le quotidien Romania liberă le juin 25-27, 1990. Témoignages de ses professeurs: George Frâncu, George Munteanu, Octav Păun, Emanuel Vasiliu et d'autres et de certains de ses collègues (Mugur Vasiliu, Mihai Moţoc et d'autres)
  • Frank Wolf, membre du Congrès américain, Încălcarea continuă a drepturilor omului în România - (La violation continuelle des droits de l’homme en Roumanie) - discours sur la répression de la Place de l’Université et l’arrestation de Marian Munteanu soutenu dans le Congrès américain, le ;
  • Tad Szulc, Mesaje din Europa de Est, (Messages de l’Europe de l’Est) - article publié dans le National Geographic, le
  • Romulus Cristea, Studenţii şi Piaţa Universităţii, (Les étudiants et la Place de l’Université), - article publié dans Romania liberă le
  • Romulus Cristea, Minerii au terorizat Capitala, (Les mineurs ont terrorisé la Capitale), - article publié en România liberă le
  • Liviu Iolu, Ortacul care a încercat să-i ia capul lui Marian Munteanu, (Le mineur qui a tenté de prendre la tête de Marian Munteanu), article publié en Evenimentul Zilei le et pris par HotNews.ro
  • Lidia Popeangă, Al. Racoviceanu, Dosarul lui Marian Munteanu a fost contrafăcut de SRI, (Le dossier de Marian Munteanu a été contrefait par SRI), - article publié dans National no 70, le
  • Lidia Popeangă, Al. Racoviceanu, Dosarul lui Munteanu, contrafăcut de SRI, (Le dossier de Marian Munteanu, contrefait par SRI), - article publié en Gardianul le
  • Ion Cristoiu, Gestul exemplar al lui Marian Munteanu, (Le geste exemplaire de Marian Munteanu), - éditorial publié dans Azi no 2381 le ;
  • Domnița Ștefănescu, Cinci ani din istoria României, (Cinq ans d'histoire de la Roumanie), Maison d’Édition Masina de Scris, 1995 - Chronologie des événements des années 1989-1994
  • Gheorghe Dumbrăveanu (éditeur coordonnateur), Piaţa Universităţii, (Place de l'Université), Centre d'Impression Coresi, Bucarest, - recueil d'interviews et des rapports
  • Personalități publice-politice, decembrie 1989-septembrie 1992, (Des personnalités publiques-politiques, -), première édition, Maison d’Édition Holding Reporter, Bucarest, 1993 - Dictionnaire
  • Piața Universității - România, (Place de l'Université - Roumanie), film réalisé par Stere Gulea et Sorin Ilieşiu.
  • George Rădulescu, Fără Piaţa Universităţii, am fi avut soarta Moldovei- (Sans la Place de l'Université, nous avons eu le destin de Moldova) - dialogue publié dans Adevărul le .

Notes et références

  1. (ro) Ioana Diaconescu, « Scriitori în Arhiva CNSAS - Petre Ţuţea în încercuirea Securităţii », România Literară, nos 51-52, (lire en ligne).
  2. « Diplôme de Doctorat », sur munteanu.ro (consulté le ).
  3. (ro) Traian Călin Uba, « Cine este Marian Munteanu? » Qui est Marian Munteanu »], România liberă, nos 176-178, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (ro) Carmen Dragomir, « Țuțea și grupul de disidență », Jurnalul Național, no 4916, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Spécifications… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur academia.foren-city.de, .
  6. (ro) Radu Andreea, « Dovada ca Marian Munteanu a colaborat cu Securitatea », Evenimentul Zilei, (lire en ligne, consulté le ).
  7. (ro) Carla Popa, « Revista presei. Legătura lui Marian Munteanu cu Securitatea, avându-l ca ţintă pe Petre Ţuţea », România Liberă, (lire en ligne, consulté le ).
  8. (ro) Carla Popa, « Marian Munteanu renunţă la candidatura pentru Primăria Capitalei. Cătălin Predoiu, noul candidat al PNL », România Liberă, (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Carte de membre de l'Association 21 décembre », sur munteanu.ro (consulté le ).
  10. (ro) « Repere cronologice » Repères chronologiques »] [archive du ].
  11. (ro) Romulus Cristea, « Studentii si Piata Universitatii » Les étudiants et la Place de l'Université »], România liberă, (lire en ligne).
  12. Taina Duţescu-Coliban, « C'est pas Marian Munteanu la personne qui devrait être jugée », Phoenix, 9-15 juillet 1990.
  13. (ro) Dora Mezdrea, « Le cas de Marian Munteanu », Dreptatea, no 129, .
  14. (ro) George Achim, « Un crucifié », Dreptatea, no 140, .
  15. Tad Szulc, Dispatches From Eastern Europe (Messages de l'Europe de l'Est) - article publié dans le National Geographic, mars 1991 ; Alin Alexandru, Témoin oculaire, Expres, 22-28 juin 1990 ; Alin Rus, Les actions des mineurs, entre manipulation politique et solidarité entre les travailleurs, Maison d’Édition Curtea Veche, Bucarest, 2007 ; Liviu Iolu, Le mineur qui a tenté de prendre la tête de Marian Munteanu - article publié dans Evenimentul Zilei, (L’Événement du Jour), le 27 juin 2005.
  16. Lidia Popeangă, Al. Racoviceanu, Le dossier de Marian Munteanu a été contrefait par SRI - article publié dans National, no 70, le 4 septembre 1997 ; Lidia Popeangă, Al. Racoviceanu, Le dossier de Marian Munteanu, contrefait par SRI - article publié dans Gardianul (Le Gardien), le 17 juin 2005.
  17. Simion Buia Jr., Arrestations, România liberă (Roumanie libre), le 20 juin 1990.
  18. Appel pour la défense de Marian Munteanu, România liberă (Roumanie libre), le 1er août 1990 ; parmi les signataires : Eugen Ionesco, Bertrand Poirot-Delpech, Jacques Soustelle (membres de l'Académie Française), E. M. Cioran, Paul Goma, Corneliu Coposu, Ioan Alexandru, Ștefan Augustin Doinaș, Alexandru Paleologu, Horia Bernea, Sorin Dumitrescu, Monica Lovinescu et d'autres.
  19. Frank Wolf, membre du Congrès américain, La violation continuelle des droits de l’homme en Roumanie - discours sur la répression de la Place de l’Université et l’arrestation de Marian Munteanu soutenu dans le Congrès américain, le 20 juillet 1990 ; Florian Mihalcea, Amnesty International défend Marian Munteanu, Timișoara, le 14 juillet 1990.
  20. Florin Gabriel Mărculescu, Conférence de presse de l'Alliance civique, România liberă le 18 décembre 1990.
  21. Marian Munteanu a démissionné du poste de président de l'Alliance Civique, Evenimentul le 28 décembre 1990.
  22. Ilinca Cioculescu, Marian Munteanu démissionne de l'Alliance Civique, "Cotidianul", („Le Quotidien”), le 8 juin 1991.
  23. Entretien avec Mona Musca, Evenimentul zilei, le 27 février 2007.
  24. Sorin Roşca Stănescu, L'Alliance Civique meurt. Or a déjà trouvé la mort. Tandis qu'Ana Blandiana proteste, Ziua (Le Jour), no 1492, le 24 mai 1999. Voir aussi Marian Munteanu, Révolution et Restauration, le chapitre Vatra civică.
  25. (ro) A. S., « Marian Munteanu raspunde acuzatiilor ca ar fi simpatizant legionar si antisemit », Ziare, (lire en ligne)
  26. (ro) « Marian Munteanu, acuzat de declaraţii antisemite », Gândul, (lire en ligne)
  27. (ro) Documentare parlamentare, « Alegerile parlamentare din 27 septembrie 1992 », Agerpres, Agenția națională de presă, (lire en ligne)
  28. (ro) Mihai Popescu, « Ce am învățat despre Marian Munteanu din revista lui în care laudă legionarii și se ia de evrei », Vice, (lire en ligne)
  29. Marian Munteanu, Notre mission - sauver la Roumanie, programme politique, septembre, 2000.
  30. Roland Cătălin Pena, La Roumanie a besoin de l'énergie et la compétence de ses jeunes, Entretien avec Marian Munteanu, Ziua, no 1933, le 21 octobre 2000.
  31. Ion Cristoiu, Gestul exemplar al lui Marian Munteanu, (Le geste exemplaire de Marian Munteanu), - éditorial publié dans Azi (Aujourd'hui) no 2381, le 25 octobre 2000.
  32. Valeriu Tabară est devenu membre du PD, mais il vient de démissionner du PUNR, Adevărul (La Vérité) le 2 octobre 2002
  33. Romulus Georgescu, Sergiu Rusu, Petre Roman en PNL, Mircea Druc en PDL, Evenimentul Zilei, le 11 octobre 2008.
  34. M.S., Băsescu et Dorin Iacob - les négociateurs de la fusion PNR - PD, dans Les explications présidentielles ont les jambes courtes, Gândul (La pensée) le 26 novembre 2005 ; Le secrétaire exécutif du PD est pris dans les cordes, Ziua no 3772, le 4 novembre 2006.
  35. (ro) Carla Popa, « Marian Munteanu renunţă la candidatura pentru Primăria Capitalei. Cătălin Predoiu, noul candidat al PNL », România Liberă, (lire en ligne)
  36. Carla Popa, « Petre Roman, despre Marian Munteanu şi mişcarea legionară », România Liberă, (lire en ligne)
  37. Iordan Datcu, Le folklore de la détention - compte rendu publié en România literarã, (« Roumanie littéraire »), no. 34, le 29 août - le 5 septembre 2008.
  38. Thèse de licence, Faculté des Lettres, Université de Bucarest, 1991, publié à l'origine (fragments), dans le magazine Noua Revistă Română, (Nouveau magazine roumain), Bucarest, 1996.

Liens externes

  • Portail de l’éducation
  • Portail de la politique
  • Portail de la Roumanie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.