Marie-Laure de Villepin
Marie-Laure Galouzeau de Villepin, dite Marie-Laure de Villepin, née Marie-Laure Le Guay le à Paris, est une sculptrice française, connue sous le pseudonyme de Marie-Laure Viébel.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Marie-Laure Le Guay |
Pseudonyme |
Marie-Laure Viébel |
Nationalité | |
Activité | |
Fratrie | |
Conjoint |
Dominique de Villepin (de 1985 à 2011) |
Enfant |
Biographie
Marie-Laure Le Guay est originaire d'une famille béké de la Martinique[1].
Elle est issue du général François-Joseph Leguay et d'une lignée d'agents de change [2].
- François-Joseph Leguay (1764-1812), général et baron d'Empire.
- François Le Guay
- Albert Le Guay (1831-1918), baron d'Empire, préfet, sous-gouverneur du Crédit Foncier.
- Louis Le Guay (1868-1947), agent de change, baron d'Empire
- Robert Le Guay (1893-1977), agent de change.
- Christian Le Guay.
- Claire-Marie Le Guay (1974), pianiste.
- Roger Le Guay, agent de change à Paris.
- Marie-Laure Le Guay
- Philippe Le Guay (1956), réalisateur et scénariste.
- Christian Le Guay.
- Robert Le Guay (1893-1977), agent de change.
- Louis Le Guay (1868-1947), agent de change, baron d'Empire
- Albert Le Guay (1831-1918), baron d'Empire, préfet, sous-gouverneur du Crédit Foncier.
- François Le Guay
Le , elle épouse Dominique de Villepin[3], qu'elle a rencontré dans un bus alors qu'elle était étudiante à l'Institut supérieur d'interprétation et traduction (ISIT)[4]. De ce mariage naissent trois enfants[4] : Marie, née en 1986, mannequin et actrice ; Arthur, né en 1988, président de société[5] ; Victoire, née en 1990[6]. Ils divorcent en 2011[7].
En , lorsque son mari doit quitter Matignon, elle « affiche son soulagement et sa joie via une veste blanche déclinant le mot « adieu » dans toutes les langues »[8]. Lorsqu'en 2010, son mari « revient donc sur son engagement pris en 2007 […] où il n’a pas tenu sa promesse », elle décide de prendre ses distances. En décembre 2011, Dominique de Villepin se déclare candidat à l’élection présidentielle. Elle déclare à son tour « Dominique m’a trompée… Oui… Il m’a trompée avec la France et la politique ! C’est pour survivre, pour me donner naissance à moi-même, enfin, à quarante-huit ans, que je suis partie »[9].
Œuvres
Séparée de son mari, elle se passionne pour la sculpture et choisit le nom d’artiste, Marie-Laure Viébel, déclarant que « Changer de nom, c'est aussi marquer son territoire, prendre de la distance »[10] ou encore « Vie est belle ? Certains m'ont dit que c'était grotesque de ne pas le faire sous mon propre nom. Mais Viébel, c'est un clin d'œil. Il faut renaître dans une nouvelle peau »[11]. Elle choisit ce pseudonyme en référence au film La vie est belle de Roberto Benigni[12].
Elle crée après s'être formée durant trois années dans l'atelier d'un doreur[13].
Parmi ses créations on peut relever l'utilisation des cocos de mer des Seychelles[14] (ou coco-fesses des Seychelles[11]) dont elle fait des « graines de vie »[15] et qu'elle entoure de feuilles d'or[16].
- Le Feu, la Glace, la Vie, exposition du au à la galerie Reinold, Paris.
- « GALOPEC »[17] - « les sept péchés capitaux » : Gourmandise Avarice Luxure Orgueil Paresse Envie Colère, exposition de Viébel et Toguo, exposition du au , Espace Culturel Marc Jacquet, à Barbizon[18].
- Graines de vie, voyage à reculons, Strasbourg, 2011[19], exposition réalisée dans le cadre du festival « Cultures de paix » à l'Aubette 1928, .
Elle est avec Françoise Marquet[20] l'éditrice scientifique des Carnets de voyages 1948-1952 de Zao Wou-Ki, préfacés par Dominique de Villepin, Albin Michel, 2006 (ISBN 978-2-22615-208-4).
En 2010, sous l'impulsion d'Andréa Ferréol, Marie-Laure Viébel expose ses sculptures à Aix-en-Provence pour l'exposition Flâneries d'Arts dans les jardins aixois[10].
Liens externes
- Site personnel de Marie-Laure Viébel
- Marie-Laure de Villepin, invitée d'Olivier Bellamy dans l'émission Passion classique sur Radio Classique le
Notes et références
- Claude Ribbe, « Le jour où la « Grande béké » Marie-Laure de Villepin « tamponna » Claude Ribbe », sur le site legrigriinternational.com, (consulté le ).
- « insiglo ».
- Who's Who in France, édition 2015, p. 2250.
- Valérie Domain, « Marie-Laure de Villepin: l'ombre rassurante de Dominique », sur le site du magazine Gala, (consulté le ).
- « Biographie d'Arthur de Villepin », sur le site du magazine Gala (consulté le ).
- Linkedin.
- L'Express no 3126 du .
- Gilles Sengès, « Melania Trump, Marie-Laure de Villepin, François Fillon: des vestes à multiples motifs », sur le site du quotidien L'Opinion, (consulté le ).
- Adrien Gaboulaud, « Valls, Rocard, Villepin… Quand la vie après Matignon brise les couples », sur le site du magazine Paris Match, (consulté le ).
- « Marie-Laure Viébel, épouse Villepin, expose ses sculptures à Aix-en-Provence », sur le site du quotidien La Dépêche, (consulté le ).
- « Les confidences de Marie-Laure de Villepin », sur le site du quotidien Le Parisien, (consulté le ).
- « Marie-Laure de Villepin, la vie est belle », sur le site de Radio Classique, (consulté le ).
- « Marie-Laure Viébel, épouse Villepin, expose ses sculptures à Aix-en-Provence », sur le site du magazine Le Point, (consulté le ).
- « Marie Laure Viébel, sculptrice française amoureuse du coco de mer des Seychelles », sur le site seychellesnewsagency.com, (consulté le ).
- Le Coco Charnel de Marie-Laure Viebel dans le magazine ExiGent.
- « Les graines d'or de Marie-Laure Viébel », sur le site orcadredorure.fr, (consulté le ).
- GALOPEC.
- Exposition à Barbizon.
- Graines de vie
- Françoise Marquet sur data.bnf.fr
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