Barbizon
Barbizon est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. En 2019, elle compte 1 207 habitants.
Barbizon | |||||
Une rue de la commune. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau | ||||
Maire Mandat |
Gerard Taponat 2020-2026 |
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Code postal | 77630 | ||||
Code commune | 77022 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Barbizonnais | ||||
Population municipale |
1 207 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 229 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 26′ 48″ nord, 2° 36′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 75 m Max. 93 m |
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Superficie | 5,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Chailly-en-Bière (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fontainebleau | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | barbizon.fr | ||||
Barbizon est un des endroits mythiques de la peinture pré-impressionniste en France. Dès 1830, ce qui est encore un hameau de bûcherons accueillera en effet à l'auberge Ganne, tous les peintres qui viennent chercher l'inspiration auprès de la nature intacte. Plus tard, ils partagent leurs séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière, trouvant leurs sujets dans la campagne ou la forêt de Fontainebleau toute proche, peignant sur le motif.
Géographie
Localisation
La commune de Barbizon est située au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1], et fait partie des 69 communes du parc naturel régional du Gâtinais français[2], au nord-est de cette région naturelle.
Elle se situe à 12,94 km par la route[Note 1] de Melun[3], préfecture du département et à 10,04 km de Fontainebleau[4], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].
Communes limitrophes
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Chailly-en-Bière (2,4 km), Saint-Martin-en-Bière (3,0 km), Fleury-en-Bière (4,1 km), Arbonne-la-Forêt (4,7 km), Perthes (5,1 km), Villiers-en-Bière (5,4 km), Cély (5,6 km), Saint-Sauveur-sur-École (7,0 km).
Géologie et relief
Le territoire de la commune se situe dans la partie nord-ouest de la plaine de la Bière qui constitue la partie nord-est de la région naturelle du Gâtinais et qui est délimitée au nord et à l'ouest par la rivière École ; à l'est, par la Seine et au sud par la forêt de Fontainebleau.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].
Carte du relief de Barbizon. Carte géologique vectorisée et harmonisée de Barbizon.
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | |||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
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Pléistocène | ||||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent. | ||||||||||
Miocène | non présent. | |||||||||||
Paléogène | Oligocène |
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Éocène | non présent. | |||||||||||
Paléocène | non présent. |
Hydrographie
La commune n’est traversée par aucun cours d'eau.
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[9],[10],[11].
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », est un autre espace protégé créé en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (zone centrale, zone de transition et zone tampon). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[12],[13],[14],[15].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » :le « Massif de Fontainebleau »[17]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[18].
Urbanisme
Typologie
Barbizon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chailly-en-Bière, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[22] et 3 923 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[23],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25],[26].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,91 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : 40,61 % de terres arables, 38,30 % de zones urbanisées, 14,79 % de forêts et 6,29 % de zones agricoles hétérogènes[27].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
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Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
186,06 ha | 34,59% | 206,05 ha | 38,30% | 20,00 ha |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
272,30 ha | 50,62% | 252,32 ha | 46,91% | −19,97 ha |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, zones agricoles hétérogènes, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
79,59 ha | 14,79% | 79,56 ha | 14,79% | −0,02 ha |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[28],[29],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. - Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Lieux-dits et écarts
La commune compte 25 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[30].
Logement
Au dernier recensement de 2019, la densité était de 255 habitants/km2.
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 831, alors qu'il était de 767 en 1999[Insee 1].
Parmi ces logements, 70,9 % étaient des résidences principales, 14,8 % des résidences secondaires et 14,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,9 % des appartements[Insee 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 82,6 %, en hausse très sensible par rapport à 1999 (66,2 %)[Insee 3].
Voies de communication
Deux routes routes départementales relient Barbizon aux communes voisines :
- la D 607 (ancienne route nationale 7), qui traverse la commune au nord-est, à Chailly-en-Bière, au nord-est ; et à Fontainebleau, au sud-est ;
- la D 64, qui traverse la commune du nord au sud, à Chailly-en-Bière, au nord-est ; et à Saint-Martin-en-Bière, au sud.
Transports
La commune est desservie par trois lignes du réseau de bus Transdev Saint-Fargeau-Ponthierry[31],[32] :
- la ligne no 9, qui relie Arbonne-la-Forêt à Melun (gare de Melun) ;
- la ligne no 21, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry à Avon ;
- la ligne no 23, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry à Avon.
Toponymie
Barbitio est mentionné en 808 dans un document de Charlemagne. La commune est mentionnée en 1222 sous le nom de Barbuison et en 1392 sous le nom de Barbiron. La commune est indépendante depuis le , après la séparation d'avec Chailly-en-Bière.
Ses habitants sont appelés les Barbizonnais.
Histoire
Dès les années 1850, des étrangers de l’Europe entière, de Russie, des États-Unis, inscrits dans les ateliers parisiens, vont se joindre à leurs camarades français pour venir à Barbizon, à partir du printemps.
En 1867, l’hôtel Siron (actuel Bas-Bréau), appelé aussi de « l’exposition », car l’aubergiste a l’idée d’ouvrir une salle d’exposition pour les œuvres des artistes de passage, accueille une nouvelle clientèle de peintres et aussi d’écrivains, souvent étrangers, comme Robert Louis Stevenson par exemple, qui vont essaimer jusqu’à la fin du siècle à Marlotte, Grez-sur-Loing ou Moret-sur-Loing.
Ainsi, très tôt, le nom de Barbizon fut connu, plusieurs articles de L'Illustration eurent comme sujet des reportages sur l’auberge Ganne et ses décors peints par les artistes[33].
Les artistes étrangers revenant dans leurs pays furent les meilleurs propagandistes de la vie à Barbizon, comme Ludwig Knaus et Albert Brendel en Allemagne, William Morris Hunt aux États-Unis, Jozef Israëls et Willem Roelofs aux Pays-Bas etc.
Après 1875, les Français du noyau d’origine composé de Jean-Baptiste Camille Corot, Charles-François Daubigny, Alexandre-Gabriel Decamps, Narcisse Díaz de la Peña, Jules Dupré, Charles Jacque, Jean-François Millet, Théodore Rousseau, Constant Troyon disparurent[33]. Mais, depuis 1863, la jeune génération de Claude Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley avait fait le pèlerinage en forêt de Fontainebleau, sur les pas des anciens, ceux de l’École de Barbizon, pour prendre la relève et créer une nouvelle vision de la nature. Ce n’est qu’en 1890 que le nom d’École de Barbizon fut attribué au groupe des anciens, à la suite de la parution à Londres du livre de David Croal Thomson, intitulé The Barbizon school of painters.
Il n’y avait alors plus beaucoup de peintres à Barbizon, mais plutôt des écrivains, des philosophes, des chanteurs et des comédiens : Jean Galtier-Boissière, Gabriel Séailles… Les hôtels et les restaurants s’étaient multipliés par dix et les touristes affluaient, un petit train les amenant directement à Barbizon depuis Melun. Chailly-en-Bière est jusque-là le seul bourg important, il possède une mairie, une paroisse, un cimetière et tous les commerces utiles à la vie des mille habitants qu'il compte. Barbizon n'est qu'un hameau où loge une population pauvre de moins de 300 habitants, de journaliers et de bûcherons pour la plupart. C'est à Chailly-en-Bière que s'arrête la diligence à l'auberge du Cheval Blanc, qui est le relais de poste. Les visiteurs de la forêt de Fontainebleau vont donc naturellement s'arrêter à Chailly-en-Bière ou à Fontainebleau car ils pourront y être nourris et logés[33].
À partir des années 1850, le chemin de fer permet d'accéder à Melun ou Fontainebleau encore plus rapidement, même s'il restait encore une dizaine de kilomètres à faire à pied pour arriver sur les lieux, avant qu'à la fin du XIXe siècle un petit train ne soit créé de Melun à Barbizon[33]. Ainsi, Barbizon supplante peu à peu Chailly, d'abord par l'affluence des visiteurs, mais aussi par la qualité de cette société cosmopolite de peintres, d'écrivains et de musiciens[33]. Et pourtant, cent ans plus tard, malgré le renom international donné à Barbizon par ses peintres, l'église au fond du tableau le plus célèbre de Jean-François Millet est celle de Chailly ; le père Chicoré, célèbre berger, immortalisé par Jean-Ferdinand Chaigneau, demeurait à Chailly-en-Bière. Barbizon conserve toujours le « chemin de messe » qui conduisait les Barbizonnais à Chailly, et enfin reposent côte à côte dans le cimetière de Chailly, les deux grands amis qui ont donné sa célébrité à Barbizon, Jean-François Millet et Théodore Rousseau[33].
Cependant, le hameau de Barbizon va se transformer ; de nombreux hôtels s'ouvrent et des villégiatures à louer ou à acheter sont construites, tandis que Chailly reste une bourgade rurale, concentre tous les commerces et profite de l'apport des visiteurs de Barbizon. Barbizon se considère alors, comme la « vache à lait » de Chailly. La séparation administrative était devenue inéluctable, c’est la fin du vieux Barbizon des peintres, le hameau de Barbizon devient commune, à part entière, en 1903[33].
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
- East Bergholt (Royaume-Uni) depuis 1987. Le jumelage est présidé par Jean-Sébastien Bouillot depuis 2014.
- Des échanges culturels et artistiques ont lieu par ailleurs entre Barbizon et la ville d'Asago (Japon) depuis 2008[35].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1906. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2019, la commune comptait 1 207 habitants[Note 6], en diminution de 5,48 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Barbizon vit essentiellement du tourisme national et international. La haute saison touristique de Barbizon s’étend de Pâques à octobre. Il s’agit de 35 000 visiteurs par an, selon les données de l’ancien office du tourisme. Près de 60 % de la clientèle est individuelle et française et la clientèle restante est étrangère : Européens (Anglais, Allemands, Belges, Hollandais), les pays de l’Est et la Russie ; les clientèles en provenance des pays plus lointains : États-Unis, Chine, Japon, Corée, Australie, Brésil pour les principales.
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 605, représentant 1339 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 34 310 euros[40].
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 364, occupant 392 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 60,1 % contre un taux de chômage de 8,2 %. Les 31,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 10,7 % de retraités ou préretraités et 8,3 % pour les autres inactifs[41].
Entreprises et commerces
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 227 dont 9 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 12 dans la construction, 72 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 8 dans l’information et communication, 6 dans les activités financières et d'assurance, 16 dans les activités immobilières, 48 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 33 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 23 étaient relatifs aux autres activités de services[42].
En 2019, 31 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 20 individuelles.
Au 1er janvier 2020, la commune disposait de 74 chambres d’hôtels dans 4 établissements et ne possédait aucun terrain de camping[43].
En 2020, l'atelier de Bérengère tenue par Bérengère Evain "meilleur ouvrier de France lunetière" et "maître artisan d'art" ouvre son atelier de lunettes sur mesure[44].
Culture locale et patrimoine
Grande Rue
- no 8 : ancien atelier de Camille Adrien Paris (1834-1901) ;
- no 12 : le gendre du père Ganne y ouvrit en 1870 une annexe de l'auberge Ganne qu'il baptisa villa des artistes. Une plaque rappelle que le peintre roumain Nicolae Grigorescu (1838-1907) y fut hébergé à partir de 1861. Un peu plus loin sur le trottoir d'en face se dresse la mairie dans un parc ;
- no 13 : autrefois annexe de l'hôtel de la Forêt, elle fut la demeure du peintre Louis Masson, puis d'un richissime hollandais du nom de Komeweiler avant de devenir l'hôtel de ville de Barbizon en 1955. Elle conserve des toiles de Ferdinand Chaigneau et une grande cheminée sculpté par Gallicie ;
- no 14 : domicile du dessinateur et écrivain André Rouveyre (1879-1962) ;
- no 15 : La Clairière, maison du peintre Charles Ferdinand Ceramano (1829-1909) (plaque commémorative sur la façade) ;
- no 20 : ancienne demeure du baron belge Victor de Papeleu qui acheta L'Angélus à Millet en 1859 pour 1 000 francs-or. Il était également peintre et fut l'élève de Jules Dupré. La maison passa ensuite au compositeur Georges Krier (1872-1946). Elle est devenue la Poste centrale de Barbizon ;
- no 21 : maison du paysagiste Charles-François Daubigny (1817-1878), devenue l'hôtel Les Pléïades en 1920 ;
- no 22 : hostellerie du Bas-Bréau, ancienne auberge Siron, créée en 1867 et devenue plus tard l'hôtel des expositions. Deux plaques rappellent que l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson (1850-1894) y demeura de 1873 à 1877, ainsi que le peintre hongrois Ladislas de Paal (1846-1879) de 1873 à 1876. L'empereur du Japon Hirohito (1901-1989) y fut reçu avec tous les honneurs, le . François Mitterrand (1916-1996) y reçut[Quand ?] les Dix de la Communauté économique européenne pour y parler de l'avenir de l'Europe ;
- no 24 : maison du peintre et graveur animalier Charles Jacque (1813-1894) (plaque commémorative sur la façade) ;
- no 26 : maison du sculpteur animalier et peintre Antoine-Louis Barye (1796-1875) (plaque commémorative sur la façade). Actuel emplacement de l'auberge la Flambée, qui remplaça un salon de thé-confiserie ;
- no 28 : maison de Narcisse Díaz de la Peña (1807-1876) ;
- no 27-29 : maison-atelier de Jean-François Millet (1814-1875), il y demeura de 1849 à 1875 avec sa famille. Il y peignit sa célèbre toile "l'Angélus". Devenu musée en 1922, où les visiteurs peuvent découvrir l'atelier et la maison, il a fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [45] ;
- no 32 : la villa Élisabeth, propriété où s'installa l'écrivain Roland Dorgelès (1885-1973) ;
- no 38 : maison du peintre et graveur suisse Karl Bodmer (1809-1893), inhumé à Chailly-en-Bière, et de son fils Rodolphe Bodmer (1856-1923), artiste peintre inhumé au cimetière communal ;
- no 40 : ancienne auberge des Charmettes, qui reçut entre autres le peintre suisse Karl Bodmer (1809-1873). Abrite une galerie d'art.
- no 55 : maison de Théodore Rousseau (1812-1867), qu'il occupa de 1847 à sa mort, et dont la grange fut transformée en chapelle sous le vocable de Saint-Paul, puis en église en 1950 sous celui de Notre-Dame-de-la-Persévérance. Son clocher fut dessiné par Charles Millet, le fils du peintre Jean-François Millet. Le monument aux morts, Le Gaulois, érigé devant cette église sur la petite place qui fut le jardin de Rousseau, est l'œuvre du sculpteur Ernest Auguste Révillon (1854-1937). La petite maison de deux pièces est une annexe du musée départemental de l'École de Barbizon ;
- no 54 : maison de Félix Ziem (1821-1911), il l'occupa de 1907 à sa mort (plaque commémorative sur la façade) ;
- no 63 : ancienne ferme, transformée en pension ou Ginette Leclerc et son compagnon Lucien Gallas venaient y visiter leur fille de 1940 à 1948[réf. nécessaire] ;
- no 73 : en face l'auberge Ganne, l'établissement la Clé d'or était un relais à chevaux avant 1898. Tenu par la fondatrice, Mme Allilaire, femme du serrurier du village, elle choisit ce nom et une grosse clé d'or pour enseigne. En 1946, François Périer et Daniel Gélin s'y installent pour tourner La Tentation de Barbizon, dans lequel apparaît Louis de Funès dans une figuration ;
- no 92 : l'auberge Ganne, devenue le musée des Peintres de Barbizon, musée départemental consacré à l'École de Barbizon. Elle a été ouverte en 1824. Le décor et le mobilier décorés par les artistes sont d'époque. Le musée conserve quelques œuvres d'artistes du XIXe siècle liés à Barbizon. Il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [46]. S'y trouve aussi la maison-atelier Théodore Rousseau, annexe du musée. C'est une maisonnette retirée au fond d'un jardin. Théodore Rousseau vécut ici de 1847 à sa mort, vingt ans plus tard ;
- no 94 : dans l'immeuble les Glaneuses, face à l'auberge de la Clé d'or, Raimu tourne dans Le Bienfaiteur d'Henri Decoin en 1942.
Rue Antoine-Barye
- no 4 : ancienne villa les Alouettes, propriété construite en 1883 par l'essayiste Gabriel Séailles et son épouse l'artiste peintre Octavie Charles Paul Séailles. Bâtiment aujourd'hui transformé en hôtel-restaurant.
Rue Charles Jacque
- no 4: la Rousselière, maison d'Ernest Auguste Révillon ;
- no 11 : atelier du sculpteur Ernest Auguste Révillon, face à sa maison.
Place Marc-Jacquet
- Syndicat d'initiative ;
- Maison de la culture : elle conserve un bas-relief en plâtre d'Henri Chapu représentant les portraits de Théodore Rousseau et Jean-François Millet (1884), dont un tirage en bronze de la fonderie Barbedienne orne un rocher en lisière de la forêt de Fontainebleau.
Plaine de l'Angélus
- Villa Le Chaperon rouge, propriété de l'actrice Mireille Perrey.
Gorges d'Apremont
- Jean Marais et Bourvil y tournent Le Bossu d'André Hunebelle en 1959.
Personnalités liées à la commune
- Antoine-Louis Barye
- André Billy
- Karl Bodmer
- Théodore Caruelle d'Aligny
- Jean-Ferdinand Chaigneau
- Albert Charpin
- Georges Chelon
- Didier Choupay
- Jean-Baptiste Camille Corot
- Charles-François Daubigny
- Alexandre-Gabriel Decamps
- Vanessa Demouy
- Fernandel
- Jean Galtier-Boissière
- Boris Gamaleya
- Auguste Giroux
- Marie-Louise Iribe
- Paul Iribe
- Didier Julia
- Eugène Lavieille
- Herbert Léonard
- Didier Lockwood
- Léo Marjane
- Jean-Claude Mignon
- Jean-François Millet
- Mélanie Quentin
- Pol Rab
- Théodore Rousseau
- Bernard Sauvat
- Gabriel Séailles
- Octavie Charles Paul Séailles
- Robert-Louis Stevenson
- Léon Trotsky[47]
- Félix Ziem
Philatélie
- En 1995, La Poste émit un timbre gravé par Charles Bridoux d'après l'œuvre de Narcisse Díaz de la Peña, Les Chaumières à Barbizon (1838-1839), héliogravure, 26 × 36,85 mm.
Distinction
En 2015, la commune est sélectionnée pour l'émission Le Village préféré des Français en tant que représentante de la région Île-de-France. Elle se classe finalement 4e sur 22. Le village est par ailleurs est classé dans la liste Villages et cités de caractère par le comité départemental du tourisme.
Héraldique, devise et logotype
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Les armes de Barbizon se blasonnent ainsi : « De sinople aux cinq pinceaux renversés d'or posés en éventail et chargés de sable, à la palette de peintre aussi d'or tachetée aussi de sable brochant sur le tout. »
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Voir aussi
Bibliographie
- René Housson, Histoire du tramway sud de Seine-et-Marne : Melun - Barbizon - Milly, Dammarie-les-Lys, Amatteis, , 110 p. (ISBN 2-86849-017-4)70 illustrations, trois planches dépliantes avec les plans des voies des gares.
- Roger Karampournis, Si Barbizon m'était comté, Éditions Amatéis, 1996.
- Roger Karampournis, Barbizon d'hier et d'aujourd'hui, Héricy, Éditions du Puits Fleuri, 2002, 288 p. (ISBN 2-86739-197-0).
- Patrick Mérienne, Jean-Pierre Hervet, Forêt de Fontainebleau, randonnées et découvertes, Éd. Ouest-France, 2013, p. 40-43, 143 p. (ISBN 978-2-7373-5855-5).
- Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 249 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Barbizon, pages 114 à 119** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Dossier de l'Insee relatif à la commune, [lire en ligne]
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Barbizon - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
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Références Insee
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
Autres références
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- Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consulté le 22 janvier 2021
- Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consulté le 22 janvier 2021
- Atelier de Bérengère
- « Atelier du peintre Jean-François Millet », notice no PA00086806, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Auberge Ganne », notice no PA00086807, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Il fut réfugié dans la commune du au .
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