Marie Anne Guerin

Ancienne étudiante de l'Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3[2], Marie Anne Guerin devient collaboratrice régulière des Cahiers du cinéma en septembre 1991, alors que Thierry Jousse en est le rédacteur en chef[3]. Elle participe à la revue, comme rédactrice puis comme membre du comité de rédaction, de septembre 1991 à novembre 2003[3]. Elle y écrit sur les films de Jacques Rivette, Maurice Pialat, Lars von Trier, Tim Burton, Manoel de Oliveira, Bruno Dumont, et Chantal Akerman, mais aussi sur Carl Theodor Dreyer ou Mikio Naruse[3], et réalise des entretiens avec des écrivains Peter Handke (novembre 1991), Marc Cholodenko (1993), Jacques Roubaud (1993), et Nathalie Sarraute (1994), puis plus régulièrement autour des films soutenus par la revue et de leurs acteurs, avec Bulle Ogier (1995), Laurence Côte, Marianne Denicourt et Nathalie Richard, Liv Ullman, Claude Chabrol (1995), Takeshi Kitano (1996, 1997), Benoît Jacquot, Stephen Frears, Vincent Lindon (1997), Isabelle Huppert (1997), Sandrine Kiberlain (1997), Olivier Assayas (2000), ou Paul Vecchiali (2002)[3]. En 2003, elle publie un ouvrage pour les collèges sur le récit au cinéma, aux éditions des Cahiers en coédition avec le SCÉREN-CNDP[4].

Au milieu de la décennie, Marie Anne Guérin démarre sa collaboration à la revue Trafic, signant une vingtaine de textes sur Jacques Rivette, Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, Tim Burton, Kelly Reichardt, Howard Hawks à partir de l'automne 1996[2], et à la revue Vertigo, à partir de novembre 2002[5]. Entre septembre 2000 et septembre 2012, elle conçoit et anime des stages d'écriture critiques pour le Forum des images[2]. Au cours des années 2010, elle apparaît au cinéma dans La Femme du V^e de Paweł Pawlikowski, joue dans Biette de Pierre Léon, tient le rôle principal féminin et est directrice artistique de Skorecki devient producteur de Louis Skorecki, et joue le rôle de Carole dans Tonnerre de Guillaume Brac[6]. Marie Anne Guerin a donné des conférences à la Cinémathèque française (sur Alfred Hitchcock, Marguerite Duras, Gus van Sant, Le Silence…). Elle a été cette année invitée à intervenir au Colloque de Cerisy sur l'écrivain Hélène Bessette, à propos de laquelle elle avait publié un texte dans Anagnoste, Cahiers Critiques de poésie (Marseille) et a été invitée à intervenir sur Serge Daney dans deux colloques, l'un à Liège et l'autre à l'université de Rende en Calabre et aussi un acte de colloque sur Jean-Claude Biette à Paris. Elle a joué dans Porte sans clé de Pascale Bodet sorti en 2019. Marie Anne Guerin a créé un ciné-club avec Pierre Eugène nommé Deux Dames sérieuses et programme un film chaque mois au cinéma L'Archipel à Paris.

• Le Récit de cinéma, Paris, Cahiers du cinéma/SCÉREN-CNDP, coll. « Les Petits Cahiers », 2003, 96 p. (ISBN 978-2866423391).
• « Oh ! Cette coulante liquidité de l'air », dans Gaël Teicher (dir.), L'Internationale straubienne, Paris, Éditions de l'oeil, 2016 (ISBN 9782351371909), pp. 381-390
• "Je te continue ma lecture" Livre collectif sur Claude Royet-Journoud, Editions P.O.L.
• Album Cocteau, Beaubourg, centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, 2003.

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