Marie Petiet

Marie Petiet est une peintre française née le à Limoux et morte le à Paris.

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Marie Petiet
Marie Petiet, Autoportrait au chevalet (1872),
Limoux, musée Petiet[1]
Naissance
Décès
(à 38 ans)
Paris
Nom de naissance
Eulalie Juliette Marie Louise Petiet
Nationalité
Activité
Maître
Conjoint

Biographie

Eulalie Juliette Marie Louise Petiet[2] naît à Limoux (Aude) dans une famille de propriétaires terriens. Son père est le baron Léopold Henri Petiet (1819-1885) et sa mère Marie Pauline Eulalie Maraval (1825-1854). Son grand-père, Pierre Claude Petiet, est colonel sous le Premier Empire[3].

Marie Petiet se marie le à Paris avec Étienne Dujardin-Beaumetz, peintre et homme politique de la Troisième République, député puis sénateur de l'Aude, qui fut sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts dans le gouvernement de Maurice Rouvier, de Ferdinand Sarrien, de Georges Clemenceau, d'Aristide Briand, d'Ernest Monis et de Joseph Caillaux.

Elle meurt, sans descendance, le à Paris.

Œuvre

Née dans une famille d'artistes, Marie Petiet est initiée très jeune à la peinture par ses deux frères. Elle commence à exercer son art en réalisant des copies d'après Diego Vélasquez, Pierre Paul Rubens et Frans Hals.

D'abord élève de Louis Hector Leroux, elle entre ensuite dans l'atelier de Jean-Jacques Henner, qui l'oriente vers l'art du portrait[4].

L'ensemble de son œuvre est empreint de réalisme, de fraîcheur et de sensualité, mettant en scène la vie et les acteurs de la vie provinciale de l'Aude. Un de ses plus célèbres tableaux est Les Blanchisseuses (Limoux, musée Petiet)[5].

Œuvres

La Liseuse endormie (1882), musée des Beaux-Arts de Carcassonne.

En 1880, Léopold Petiet, père de Marie et maire de La Bezole, fait don de son atelier à la mairie de Limoux pour y installer une école de dessin qui devint par la suite le musée Petiet[6].

  • Cambrai, musée de Cambrai : Jeunes filles au travail, 1890, œuvre perdue.
  • Carcassonne, musée des Beaux-Arts : La Liseuse endormie, 1882, huile sur toile.
  • Limoux, musée Petiet :
    • Guignol au village, 1886, huile sur toile 168 × 206 cm ;
    • Jeune fille lisant une lettre, don de la famille Moulis en 2003 ;
    • Jeunes filles à l'église ;
    • La Jeune Fille aux oies ;
    • La Liseuse.
    • Les Blanchisseuses ;
    • Trois Grisettes toulousaines, 1879, acquis en 2003.
  • Saintes, musée de l'Échevinage : Le Repos du modèle, 1882, don de l'artiste.
  • Localisation inconnue :
    • Le Travail interrompu, 1883, huile sur toile, médaille à l'exposition de Rochefort-sur-Mer en 1883 ;
    • La Rosita , 1883, huile sur toile, œuvre vendue en 2018 en Uruguay[réf. nécessaire].

Notes et références

  1. « 881.001 Autoportrait au chevalet », sur musees.aude.fr (consulté le ).
  2. « Marie Petiet, Peinture du XIXe siècle », sur SiteW.com.
  3. Nommé baron par décret impérial, maréchal de camp (général de brigade) à titre honorifique le (cf. « base léonore »).
  4. Biographie sur Le petit futé.
  5. Musée Petiet sur pagesperso-orange.fr.
  6. Ce don est complété par Marie Pétiet et son époux, obligeant le musée à y conserver les peintures de l'artiste et à y maintenir une école de dessin.

Annexes

Bibliographie

  • Francoise Sarret, Marie Petiet, Limoux, Musée Petiet, 1989 (ISBN 2950286232).

Articles connexes

Liens externes

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