Mariko Mori

Mariko Mori est une artiste contemporaine japonaise née à Tokyo le .

Mariko Mori
Biographie
Naissance

Tokyo (en)
Nom dans la langue maternelle
森万里子
Nationalité
Formation
Chelsea College of Art and Design
Bunka Fashion College (en)
Activités
Père
Kei Mori (d)
Mère
Yōko Mori (d)
Autres informations
Mouvement
Représentée par
Sean Kelly Gallery (en), Artists Rights Society
Genre artistique

Biographie

Mariko Mori naît à Tokyo en 1967[1]. Le père de Mori est un inventeur et magnat de l'immobilier, et sa mère historienne de l'art européen[2].. Pendant ses études au Bunka Fashion College (en) à Tokyo, de 1986 à 1988, elle travaille aussi comme mannequin. C'est à cette époque qu'elle organise ses premières expositions. En 1989, elle s'installe à Londres pour étudier au Chelsea College of Art and Design où elle reste jusqu'en 1992[1],[2]. Elle participe aussi au programme d'études indépendantes du Whitney Museum of American Art[1],[2].

Les premiers travaux de Mori font référence à la fois à la culture japonaise traditionnelle et à l'histoire ancienne de son pays, tout en y associant des thèmes plus occidentaux et des personnages futuristes. Elle emprunte des éléments à la fois à la science-fiction, à la mode, au pop-art et à la bande dessinée. Des divinités fantastiques, des robots, des créatures extraterrestres et des vaisseaux spatiaux sont présentés dans ses vidéos et des photographies. L'artiste s'y déguise en personnages dans divers costumes qu'elle a elle-même confectionnés : elle se sert très souvent d'elle comme modèle, en héroïne de manga ou en cyborg[1],[3],[4].

Notes et références

  1. Damarice Amao, « Mori Mariko [Tokyo 1967] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3029
  2. (en) Kara Kelley Hallmark, Encyclopedia of Asian American artists, Greenwood Press, (lire en ligne), p. 128-131
  3. Michel Guerrin, « Mariko Mori, artiste », Le Monde, (lire en ligne)
  4. Élisabeth Lebovici, « Arts. Duo sous hypnose, confessions masquées,casting de mannequins toutes identiques: A Grenoble, le narcissisme, mêlé de psychanalyse, se reflète sur écran en trois espaces différents. L'artiste montre son nombril sur vidéo. Autoreverse, Mariko Mori, Roche DSV & Sie,trois expositions au Magasin; Grenoble », Libération, (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Mariko Mori, Oneness, Biographies in Asia de Phyllis Granoff et Koichi Shinohara

Liens externes

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