Mario di Carpegna

Mario di Carpegna, né à Rome le et mort dans cette même ville le , est un homme politique italien et une personnalité civile importante de la diplomatie vaticane. Les mandats confiés par deux papes successifs, Pie X et Benoît XV, l’amènent à poser successivement les structures de la fédération sportive catholique italienne puis de l’Union internationale des œuvres catholiques d’éducation physique. Cette tâche menée à bien, il use du poids de ces structures pour normaliser, toujours à la demande du Vatican, les débuts laborieux du scoutisme catholique au sein du scoutisme italien. Les contacts pris à cette occasion avec lord Baden-Powell l’orientent vers le scoutisme international qu’il marque de sa personnalité à partir de 1920.

Mario di Carpegna
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
italienne
Formation
Activités
Homme politique, conseiller communal, commandant
Autres informations
Membre de
Associazione Scouts Cattolici Italiani (en) ()
Grade militaire
Distinctions

Biographie

Mario di Carpegna, comte de Carpegna[P 1] (Conte Di Carpegna Mario Gabrielli)[M 1], est issu de la famille comtale de Carpegna, près de Montefeltro, en Italie, résidant dans l'actuelle province de Pesaro et d'Urbino. Diplômé en droit de l’université La Sapienza de Rome, il accède à 36 ans, de 1892 à 1900, aux fonctions de conseiller communal et adjoint au maire de Rome. Engagé également dans le domaine de l’Action catholique, il se voit confier plusieurs mandats d’envergure au sein de l’Église catholique romaine qui lui valent d’être nommé garde noble du pape[N 1]. En 1905 le pape Pie X lui confie le soin de contrôler les premiers vagissements du sport catholique italien avant d’étendre cette mission à l’ensemble de l’Europe : en 1911 Mario di Carpegna est le premier président de l’Union internationale des organisations catholiques d’éducation physique (UIOCEP). Cette réussite amène Benoît XV à lui confier en 1916[P 1], à partir de ses mandats précédents, la régularisation des rapports mal engagés et restés conflictuels entre les scoutismes italiens laïcs et catholiques. Comme antérieurement, cette mission se trouve étendue au scoutisme catholique mondial[1] puis au scoutisme international dont Mario di Carpegna est commissaire par intérim en 1922–1923. Mario di Carpegna, que Benoît XV a nommé commandant de la Garde palatine, meurt à Rome le .

La Fédération des associations sportives catholiques italiennes (FASCI)

De la FASCI au sport catholique international

Le pape Pie X
(1903-1914)

Les sections de gymnastique des patronages paroissiaux de France  Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF)  et de Belgique  Fédération catholique belge de gymnastique (FCBG)  confrontées à une vague anticléricale sont déjà organisées en fédérations nationales à la fin du XIXe siècle quand un grand concours international est organisé à Rome en 1905 à l’initiative de Fratel Biagio à la suite d'une visite de Pierre de Coubertin au Vatican[2]. Le pape Pie X, convaincu par le rénovateur des jeux olympiques et impressionné par la manifestation, confie alors à un de ses gardes nobles, Mario di Carpegna, la mission de réfléchir à ce nouveau moyen potentiel de soutenir la foi. Dès l’année suivante celui-ci crée la Fédération des associations sportives catholiques italiennes (FASCI), devenue depuis le Centre sportif italien (CSI)[3] et réunit à nouveau à Rome sous l’égide du pape Pie X environ 2 000 participants venus respectivement de France, de Belgique, d’Irlande, du Canada et d’Italie. Le pape émettant alors le vœu de voir ces rassemblements perdurer[M 2], Mario di Carpegna récidive en 1908. Après l’échec d’une tentative en 1909, un quatrième concours international de gymnastique se tient en France à Nancy en 1911[M 3],[3], à l’initiative de la FGSPF et de son président fondateur, le Dr Paul Michaux.

Plaque commémorative de la création de l’UIOCEP[N 2]

À cette occasion, la création d’une union internationale est ratifiée par les nations présentes ou représentées[M 4]. Elle prend le nom d’Union internationale des œuvres catholiques d’éducation physique (UIOCEP) et sa présidence est confiée à Mario di Carpegna. Participent alors aux travaux : la Fédération des associations sportives catholiques italiennes [M 5] représentée par Mario di Carpegna[M 3], la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France[M 5] représentée par Paul Michaux[M 3], la Fédération nationale des sociétés catholiques de gymnastique et d’armes de Belgique[M 5] représentée par Robert Cardol[M 3], l'Elsaessicher Turnerbund  future Avant-garde du Rhin (AGR)  fédération des sociétés alsaciennes[M 5] représentée par Auguste Biecheler[M 3],[N 3], la Fédération des sociétés catholiques de gymnastique et d’armes de Hollande[M 5], la Fédération des sociétés sportives catholiques de Suisse[M 5], la Société nationale de gymnastique du Canada[M 5] représentée par le lieutenant Henri T.Scott[M 3] et la Société catholique de jeunes gens d’Irlande[M 5],[N 4].

À partir de , Mario di Carpegna préside donc l’UIOCEP dont le siège est fixé à Paris au 5 rue Saint-Thomas d’Aquin. Secondé au secrétariat général par les Français Charles Simon[M 6], puis Armand Thibaudeau, il assure cette présidence jusqu’en 1919, date à laquelle le Belge Félix van de Kerkhove lui succède[N 5],[3]. Mario di Carpegna se consacre alors spécifiquement au scoutisme dont il a déjà fondé le la branche italienne : l’Associazione Scouts Cattolici Italiani (ASCI : Association des scouts catholiques italiens).

De la FASCI au scoutisme catholique italien

Dessin au crayon de Mario di Carpegna
Le pape Benoît XV
(1914–1922)

Le mouvement scout italien est créé le sous le nom de Ragazzi Esploratori Italiani (REI : Jeunes explorateurs italiens) par un proche de Robert Baden-Powell, le docteur James Richardson Spensley et un jeune éducateur catholique, Mario Mazza[4]. Entre 1911 et 1912 celui-ci se retire pour divergences idéologiques avec le colonel Ottavio Reghini, président, sur les aspects confessionnels. Il crée alors la Federazione Italiana dello Scautismo résolument empreinte de culture religieuse catholique. En 1915, des conflits opposent cette organisation aux REI placés sous le patronage de Victor-Emmanuel III et la présidence de Carlo Colombo. La FASCI et son président Mario di Carpegna sont alors chargés par la hiérarchie catholique d’une série de contacts officiels avec le Corpo Nazionale Giovani Esploratori ed Esploratrici Italiani (CNGEI : Corps national des jeunes explorateurs et exploratrices italiens) présidé par l’amiral Bettolo en vue de régler le conflit par la reconnaissance d’un corps de Giovani Esploratori ed Esploratrici Italiani (GEI : Jeunes explorateurs catholiques) au sein de l’organisation nationale. Des négociations longues et ardues ne débouchent en fin de compte que sur un consensus vague dont la mise en œuvre pratique n’aboutit qu’à l’émergence des structures régionales propres au CNGEI.

Cette première tentative pour octroyer au GEI un statut d’autonomie comparable à celui du scoutisme catholique au Royaume-Uni, ayant échoué la décision est prise d’y missionner Mario di Carpegna, président de la FASCI, afin d’analyser sur place les tenants et aboutissants du scoutisme. Il y rencontre personnellement Robert Baden-Powell[5] avec lequel il entretient par la suite des contacts réguliers. Les 15 et , il fait part de son rapport au conseil central de la Società della Gioventù Cattolica Italiana (SGCI : Société de la jeunesse catholique italienne) qui procède dès lors à la fondation de l’Association du scoutisme catholique italien (ASCI) dont Mario di Carpegna est nommé premier commissaire le . C’est le supplément no 3 de la revue Stadium (organe officiel de la FASCI) du qui annonce officiellement la naissance de l’ASCI en ces termes : « À l’aube de sa 60e année, un patricien romain, aux cheveux grisonnants, se lance avec toute la fougue et l’enthousiasme d’un jeune homme dans la création d’une entreprise prometteuse : participer à l’essor du scoutisme catholique en Italie[4],[trad 1] ». Le , le pape Benoît XV, après quelques hésitations[P 1], décide créer le poste de vice commissaire ecclésiastique central de l’ASCI et d’y nommer le père jésuite Giuseppe Gianfranceschi, futur directeur de Radio Vatican[N 6],[6].

L’Association du scoutisme catholique italien (ASCI)

L’ASCI : Mario Mazza et Mario di Carpegna

Logo de l’ASCI[N 7]
Scouting for Boys[N 8], de Robert Baden-Powell[5]

À partir de ce moment le personnage public de Mario di Carpegna se confond avec l’histoire du scoutisme catholique qu’il oriente résolument vers l’ouverture au monde. En dépit de leur estime réciproque, les deux fortes personnalités que sont respectivement Mario Mazza et Mario di Carpegna ne vibrent pas au même diapason : Mario Mazza se réfère certes à une approche inspirée de celle de Robert Baden-Powell mais fortement réimprégnée de catholicisme et de nationalisme alors que Mario di Carpegna s’ouvre à des horizons internationaux également éminemment chrétiens mais plus conformes à l’histoire et la mystique du mouvement[N 9]. Ce souci l’entraîne jusqu’à bien attribuer l’origine du scoutisme au livre de la jungle de Rudyard Kipling, écrivain étranger suspect d’anglicanisme : audace exceptionnelle à l’époque compte tenu de ses autres fonctions. La volonté d’une mise en œuvre rigoureusement conforme de la philosophie scoute l’amène à traduire en italien l’ouvrage de Robert Baden-Powell : Scouting for Boys[5],[N 8].

En 1921, Mario Mazza déménage à Rome. Il est alors nommé commissaire central et chargé de la direction du centre destiné à la formation des futurs dirigeants de l’ASCI. C’est à ce titre qu’il organise le premier rassemblement national à Val Fondillo  suivi d’un autre, du 21 au , toujours au Parc national des Abruzzes  auquel participent pas moins de 700 scouts sur les 2 100 recensés. Réticent à souscrire à la récurrence de tels rassemblements nationaux qu’il qualifie de « guère instructifs et peu empreints de l’esprit scout »[N 10], Mario di Carpegna réussit à convaincre la majorité du commissariat central de l’organisation de ne pas pérenniser systématiquement ce type d’événement ponctuel dans le cadre des programmations de l’ASCI. Commissaire central de l’ASCI depuis sa fondation en 1916, il en devient également le chef scout de 1922 jusqu’à son envol vers d’autres sphères[N 11].

Le jamboree de 1920[N 14] rapproche le CNGEI et l’ASCI qui esquissent une collaboration avec tout le soutien de Mario di Carpegna. Mais la montée progressive du fascisme vient bientôt interrompre ces efforts de rapprochement. Il meurt  ou, comme disent les scouts catholiques : il rejoint la maison du Père céleste[N 11]  le  ; il ne vit donc pas suffisamment pour être témoin de l’abolition du scoutisme par le régime fasciste italien[7]. Dès la fin de l’année 1943, c’est la propre nièce de Mario di Carpegna, Giuliana di Carpegna[8], qui participe à la fondation de l’Associazione Guide Italiane (AGI : Association des guides italiennes) équivalant à la branche féminine de l’ASCI dont la création, en tant que telle, est dûment approuvée par le pape Pie XII.

De l’ASCI au scoutisme catholique mondial

À l’occasion de sa participation au premier Jamboree mondial, en à l’Olympia Hall de Londres, Mario di Carpegna renoue des liens étroits avec Robert Baden-Powell et participe, en qualité de représentant officiel de l’Italie, à la première conférence internationale de Londres, dont il est le fondateur. Avec le père jésuite Jacques Sevin[9] (France) et le professeur Jean Corbisier (Belgique), il est également cofondateur du Bureau international du scoutisme catholique (BISC) dont il est élu président ; ce qui, en quelque sorte, le désigne comme étant à l’origine du scoutisme catholique mondial.

En , le BISC, approuvé par le Pape Benoît XV, est rebaptisé Organisation internationale du scoutisme catholique (OISC). Il inclut alors en son sein les pays suivants : l’Argentine (Unión Scouts Católicos Argentinos (USCA) créée en 1912), l'Autriche (Pfadfinder und Pfadfinderinnen Österreichs créée en 1910), la Belgique (Baden-Powell Belgian Boy-Scouts (BPBBSS) créé en 1910[10]), le Chili (Asociación de Guías y Scouts de Chile, créée en 1909), l’Équateur (Asociación de Scouts del Ecuador, créée en 1920), l’Espagne (Movimiento Scout Católico créé en 1912), la France (Fédération nationale catholique des scouts de France créés en 1920[N 15]), la Hongrie (Magyar Cserkészszövetség créée en 1912[11]), l’Italie (Associazione Scouts Cattolici Italiani (ASCI) créée en 1916), le Luxembourg (Fédération nationale des scouts du Luxembourg fondée en 1919 et devenue depuis Lëtzebuerger Guiden a Scouten), la Pologne (Association des scouts de la République de Pologne (ZHR) créée en 1910). L’héritage de Mario di Carpegna est encore sensible dans le fonctionnement de l’actuelle Conférence internationale catholique du scoutisme (CICS) qui a toujours ses bureaux à Rome au siège de l’AGESCI.

Représentant du scoutisme italien au Comité international du scoutisme (CIS) dont il est membre dès sa création en 1922, Mario di Carpegna en devient commissaire international par intérim en 1922–1923. Il œuvre alors à inscrire le scoutisme catholique italien au sein du mouvement scout mondial. Cette volonté perdure et se lit toujours dans le logo actuel du mouvement. Le mouvement scout international possède deux symboles[N 17] : la fleur de lys de l’Organisation mondiale du mouvement scout (OMMS) créé par Baden-Powell, et le trèfle de l’Association mondiale des guides et éclaireuses (AMGE), issue du Conseil mondial créé en 1919 par son épouse, Olave Baden-Powell[N 18]. Alors que celui de l’ASCI ne comporte avant sa fusion avec les guides que le dessin d’une fleur de lys très spécifique, celui de l’AGESCI actuelle, qui regroupe guides et scouts, reprend explicitement le graphisme des deux symboles des logos mondiaux en les superposant : la fleur de lys et le trèfle réunis par les deux mêmes étoiles.

Reconnaissance

Monument du Parc des Chênes à Carpegna

Le , un monument est érigé en hommage au comte Mario di Carpegna ; il est inauguré dans le Parc des chênes[N 19], à Carpegna, village situé dans la province de Pesaro et d'Urbino. L’œuvre est d’Umberto Corsucci, habitant la proche commune de Montefiore Conca ; elle se compose d’un buste en bronze, d’une grande sculpture figurative de l’Italie et d'un autre bronze, plus petit, de la planète[1]. Le comité constitué pour la commémoration des funérailles de Mario di Carpegna ainsi que les travaux du monument sont dirigés par Don Romano Nicolini[N 20] et la ville récipiendaire organise chaque année une commémoration officielle à la mémoire du comte Mario di Carpegna.

Outre son titre de garde noble, Mario di Carpegna est :

  • Loup d’argent, la plus haute décoration honorifique du mouvement scout britannique décernée par Robert Baden-Powell aux chefs des contingents nationaux à l’occasion du jamboree mondial de 1920 ;
  • commandeur avec plaque de l’ordre de Pie IX[N 21] ;
  • commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand ;
  • commandant d’honneur de la Garde palatine de Sa Sainteté le pape Benoît XV[M 7].

Notes et références

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Mario di Carpegna » (voir la liste des auteurs).

Notes

  1. La garde noble du Vatican, ancien corps d’armée chargé de la protection et de la garde d’honneur du pape, est créée par Pie VII, le .
  2. Apposée à Metz, sur la façade de la maison natale du Dr Paul Michaux. Sur cette plaque, on peut remarquer que la lettre E, probablement oubliée lors de la gravure, ne figure pas dans le sigle UIOCEP.
  3. Cette association est alors considérée comme autonome et non comme une organisation représentative d’un länder allemand
  4. Notons que l’Irlande n’est alors qu’une province à majorité catholique du Royaume-Uni puisque le Home Rule, premier pas vers l’indépendance, ne date que de 1914. En ce sens, son invitation à Nancy, comme celle de l’Alsace, est loin d’être neutre
  5. À partir de 1947, l’UIOCEP prend le nom de Fédération internationale catholique d’éducation physique et sportive (FICEP)
  6. Le père jésuite Giuseppe Gianfranceschi, physicien et mathématicien, est le premier directeur de Radio Vatican, inaugurée le , date à laquelle la voix du pape Pie XI est entendue pour la première fois sur les ondes.
  7. Initialement connue sous la dénomination Associazione scautistica cattolica italiana – Esploratori d’Italia, puis renommée dès 1966 en Associazione scouts cattolici italiani avant la fusion, survenue en 1974, entre l’Associazione guide italiane (AGI) et l’Associazione guide e scouts cattolici italiani (AGESCI)
  8. En 1912, les éditions Delachaux et Niestlé publient  sous le titre : Éclaireurs  la première édition francophone du livre de Robert Baden-Powell Scouting for boys (1908) qui constitue la base même du scoutisme. Traduction effectuée par les soins du pédagogue genevois Pierre Bovet.
  9. voir son article du dans Stadium, la revue de la FASCI
  10. Le scoutisme a pour but initial de développer en chacun et en toute circonstance son propre esprit d’initiative, ainsi que sa capacité de débrouillardise.
  11. Rejoindre la maison du Père céleste constitue l’unité sémantique en usage dans le mouvement scout italien pour évoquer la transmigration d’une âme vers une autre dimension plus éthérée.
  12. À Londres, le Richmond Park est également surnommé : Parc aux cerfs.
  13. dominion : nom donné aux États membres du Commonwealth avant 1947.
  14. Le jamboree mondial de 1920 est le premier jamboree scout qui se tient du au en Angleterre à l’Olympia Hall et dans l’enceinte du Richmond Park[N 12] tous deux situés près de Londres. Il rassemble 8 000 scouts venus de 21 pays indépendants et 12 dominions[N 13] britanniques, quelques années seulement après la fin de la Première Guerre mondiale et 13 ans après le premier camp scout.
  15. Les scouts et guides de France (SGDF) n’ont été créés qu’en 2004 par la fusion des Scouts de France (SDF) fondés en 1920 et des Guides de France (GDF) créés en 1923. Cette association, reconnue d’utilité publique, est membre du Fédération du scoutisme français et donc, à ce titre, de l’Organisation mondiale du mouvement scout (OMMS) et de l’Association mondiale des guides et des éclaireuses (AMGE) ; elle est aussi membre de la Conférence internationale catholique de scoutisme (CICS) créée par le père Jacques Sevin) et de la Conférence internationale catholique de guidisme (CICG).
  16. « The World Crest Badge…(and why do we *all* wear it?) », Black Eagle.net. (consulté le )
  17. L’emblème de l’OMMS, est constitué d’une fleur de lys blanche stylisée entourée d’une corde de même couleur disposée en cercle et nouée à sa partie inférieure par un nœud plat, le tout sur fond violet. La pointe en flèche représente le nord sur une boussole et a pour but de guider les scouts sur le chemin de l’aide et de l’unité. Les trois pointes symbolisent les trois devoirs : envers Dieu, envers soi-même et envers les autres. Les deux étoiles représentent la vérité et la connaissance, et leurs dix branches les dix articles de la loi scoute. Le tout est entouré d’une corde fermée par un nœud plat symbolisant l’unité et la fraternité du mouvement et l’impossibilité de défaire un nœud plat en tirant dessus. Celui de l’AMGE se réfère à la même symbolique avec un trèfle[N 16]
  18. Olave St Clair Baden Powell — baronne Baden-Powell, née Olave St Clair en Angleterre (nom d’origine : Olave Soames) le 22 février 1889 et morte le 19 juin 1977 en Angleterre à Bramley, sous le nom de : Olave, Lady Baden-Powell — affiche des dons particuliers pour les sports de plein air comme le tennis, la natation, le football, le patinage et le canyoning ; elle joue également du violon[12].
  19. (en) Oak Park (it) Parco delle Querce (fr) Parc des chênes
  20. que les auteurs de l’article remercient pour son aimable autorisation de reproduire la photo du monument
  21. L’ordre de Pie IX, créé par le pape Pie IX, le 17 juin 1847, se subdivise selon le triptyque suivant : grand-croix (qui confère la noblesse personnelle), commandeur, chevalier. Cet ordre, que peuvent recevoir les non-catholiques, est attribué aux officiers, ainsi qu’aux sous-officiers des troupes françaises et des troupes pontificales.

Références

Autres références

  1. (it) Mario Sica, Nicolini Romano, « Un nobile educatore scout : il conte Mario di Carpegna (1856 –1924) » [PDF], pubblicato sulla rivista dei Capi, sur genova14.org, 1974 (aggiornato nel 2005) (consulté le ) : « Mario di Carpegna, nobile romano di una famiglia originaria del Montefeltro (Pesaro) : Si può considerare il vero fondatore dello scautismo cattolico mondiale. Così dice il gesuita P. Selvaggi sulla rivista Verbum della università Cattolica di Rio de Janeiro (marzo 1957, p. 36) »
  2. Robert Hervet et Jean Senay 1960, p. 33-34
  3. (en) Laurence Munoz, « The Birth of an International Catholic Federation: a European Matter, 1905–1911 », International Journal of History of Sport, Routledge, Taylor & Francis Group, vol. 26, no 1,
  4. Mario Sica 2006, p. 73
  5. (it) Robert Baden-Powell (trad. Conte Mario di Carpegna), L’esplorazione per i giovani : manuale per la formazione dei buoni cittadini, Rome, Laziale A. Marchesi (1re éd. 1920), p. 323
  6. (it) di Carpegna et Gianfranceschi 2006
  7. Encyclopédie Larousse, « L’État fasciste (1926-1945) », sur http://www.larousse.fr (consulté le )
  8. (it) I Trifogli di legno, « Centro studi ed esperienze scout Baden-Powell », sur baden-powell.it (consulté le )
  9. Le fondateur du scoutisme "vénérable", Le Figaro, 10 mai 2012.
  10. Thierry Scaillet, « Centre historique belge du scoutisme / Belgisch Historisch Centrum voor Scoutisme », sur chbs.be, CHBS ASBL (consulté le ). Le scoutisme fait son apparition en Belgique dès 1910 avec la création d’une première association scoute pluraliste, les Boy-Scouts de Belgique (BSB). Deux années plus tard, en 1912, les catholiques se lancent à leur tour dans l’aventure avec la fondation des Belgian Catholic Scouts (BCS) qui adoptent, dès 1913, la dénomination de Baden-Powell Belgian Boy-Scouts
  11. Csosz-Jutteau Katalin, « Quelques caractéristiques du scoutisme hongrois de sa création jusqu’à 1948 », sur refdoc.fr (consulté le )
  12. (en) Kit & Morgan Benson, « Olave St. Clair Baden-Powell », sur findagrave.com (consulté le ). Le symbolisme des logos de l’AMGE directement inspirés de celui de l’OMMS — est assez similaire.

Traduction

  1. (it) « A quasi 60 anni questo patrizio romano dai capelli ormai candidi si lancia con l’entusiasmo di un giovanotto nella nuova impresa (di fondare lo scautismo cattolico in Italia). Mario Sica, Storia dello scautismo in Italia »

Annexes

Bibliographie

  • (it) Mario Sica, Storia dello scautismo in Italia, Rome, Fiordaliso, , 4e éd. (ISBN 978-88-8054-774-7)
  • (it) Andrea Padoin, Breve storia dello Scautismo, Rome, Nuova Fiordaliso,
  • (it) Don Romano Nicolini, « Il padre dello scautismo italiano », Scout-Proposta Educativa, Roma, cda.agesci.org,
  • (it) Mario di Carpegna et Giuseppe Gianfranceschi, Fondatori dell’ASCI : a cura di Paola dal Toso, Rome, Centro Documentazione AGESCI,
  • (it) Giuseppe dell’Oglio et Alere Flammam, Breve storia dello scautismo in Italia, Milan, Lampi di stampa, , 162 p. (ISBN 978-88-488-1076-0, lire en ligne)
  • (it) Mario Sica et Alere Flammam, Gli scout. Storia di una grande avventura iniziata con 22 ragazzi su un’isola, Bologne, Società editrice il Mulino, , 129 p. (ISBN 978-88-15-08477-4)
  • (it) Padre Vito Bondani S. J. et Alere Flammam, Uomini per gli altri, Rome, Domograf, (lire en ligne [[PDF]])
  • (it) Vittorio Pranzini et Nicolò Pranzini, Dizionario Scout illustrato : Il Grande Gioco in novecento vocaboli, Rome, Edizioni scout fiordaliso,
  • (it) Vittorio Pranzini, 1907–2007 : Cent’anni di Scautismo tra storia metodo e attualità, Rome, Edizioni scout fiordaliso,
  • (fr) Robert Hervet et Jean Senay (préf. Édouard Herriot), Monsieur de Coubertin, Paris, Points et Contrepoints, , 190 p.
  • (fr) Laurence Munoz et Jan Tolleneer, L’Église, le sport et l’Europe : la Fédération internationale catholique d'éducation physique et sportive (FICEP) — À l’épreuve du temps (1911–2011), Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces et Temps du sport », (réimpr. 6 septembre 2011) (1re éd. 2011), 354 p. (ISBN 978-2-296-58583-6, 2-296-58583-3 et 978-2-296-54931-9, OCLC 780913156, BNF 42427985, présentation en ligne).
  • (fr) (en) Marta Petricioli et Donatella Cherubini, Pour la paix en Europe : institutions et société civile dans l'entre-deux-guerres, vol. 7 : De l'Europe et les Europes, 19e et 20e siècles, Bruxelles, Peter Lang, , 656 p. (ISBN 9052013640 et 9789052013640, OCLC 470769616, BNF 41214034, présentation en ligne, lire en ligne), p. 414
    Mention parallèle de titre ou de responsabilité : « For peace in Europe : institutions and civil society between the world wars ». Textes en français et en anglais.

Articles connexes

Liens externes

  • (it) Don Romano Nicolini (trad. Don Romano Nicolini), « Il Conte Mario di Carpegna — primo Capo Scout dell’ASCI e Carpegna (PU) : liberamente tratto e adattato da « Il padre dello scautismo italiano » (16 novembre 2001) », Verbum, Università Cattolica di Rio de Janeiro, liberamente tratto e adattato da « Il padre dello scautismo italiano » (16 novembre 2001), , p. 36 (lire en ligne)
  • (it) ScoutSoviore, « ScoutSoviore Newsletter », 90° della fondazione dello Scoutismo Cattolico Italiano nato per mezzo del conte Mario di Carpegna il 16 gennaio 1916, sur scoutsoviore.cjb.net, (consulté le )
  • (it) Francesco Vittorio Lombardi, « Storia di Carpegna », Tratto dal volume : « La Contea di Carpegna », sur comune.carpegna.pu, Comune di Carpegna Provincia di Pesaro e Urbino, Piazza Conti, 61021 Carpegna (PU) Italia (consulté le )
  • (it) Lucio Costantini, « Personaggi che hanno fatto lo scautismo : Mario di Carpegna », Tratto dal volume : « La Contea di Carpegna », sur lasalleguardia.net, Comune di Carpegna Provincia di Pesaro e Urbino, Piazza Conti, 61021 Carpegna (PU) Italia, (consulté le )
  • (it) Mario Sica, Nicolini Romano, « Un nobile educatore scout : il conte Mario di Carpegna (1856 –1924) » [PDF], pubblicato sulla rivista dei Capi, sur genova14.org, 1974 (aggiornato nel 2005) (consulté le ) : « Mario di Carpegna, nobile romano di una famiglia originaria del Montefeltro (Pesaro) : Si può considerare il vero fondatore dello scautismo cattolico mondiale. Così dice il gesuita P. Selvaggi sulla rivista Verbum della università Cattolica di Rio de Janeiro (marzo 1957, p. 36) »
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