Marius de Romanus
Marius est un vampire de fiction créé par la romancière américaine Anne Rice. Il fait sa première apparition en tant que second rôle dans Lestat le vampire ; il apparaît ensuite dans certains des tomes suivants des Chroniques des vampires puis il est le personnage principal du roman qui lui est consacré, Le Sang et l'Or, où il raconte sa longue vie au vampire Thorne.
Marius de Romanus | |
Personnage de fiction apparaissant dans les Chroniques des vampires. |
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Naissance | -27[n 1] |
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Origine | Rome antique[1] |
Sexe | Homme |
Espèce | Vampire |
Cheveux | Blonds[2] |
Yeux | Bleus[2] |
Activité | Sénateur, historien |
Pouvoirs spéciaux | Télépathie |
Date de création | 14[n 1] |
Affiliation | Teskhamen (créateur) Pandora (novice) Armand (novice) Bianca Solderini (novice) Sybelle (novice) Benjamin Mahmoud (novice) Viktor de Lioncourt (novice) |
Créé par | Anne Rice |
Interprété par | Vincent Perez Michael Genet (en) |
Films | La Reine des damnés |
Séries | Chroniques des vampires |
Première apparition | Lestat le vampire |
Biographie de fiction
Vie humaine
Marius de Romanus est né à Rome en -27[n 1], durant le règne de l'empereur romain Auguste[3], fils illégitime d’un riche patricien romain et d'une mère esclave gauloise morte à sa naissance[5]. De haute stature, Marius a les cheveux blonds et les yeux bleus[2]. Il a été sénateur et historien lors de sa vie mortelle. Lors de sa quarantième année[4], au printemps, toujours durant le règne d'Auguste, il est capturé par Mael[6] dans une taverne à Massalia. En automne de la même année, il est transformé en vampire par Teskhamen[7] après avoir reçu le sang d'un vampire enfermé sous un chêne (appelé bosquet sacré)[8].
Vie de vampire
Immédiatement après sa transformation en vampire, Marius est considéré comme un dieu par une tribu gauloise. Il devient plus tard le gardien d'Enkil et Akasha, « Ceux Qu'Il Faut Garder », et s'installe à Antioche jusqu'aux années 200, où il vit aux côtés de Pandora.
Il revient vivre ensuite à Rome, sous le règne de Constantin Ier, jusqu'aux invasions barbares du début du Ve siècle. Il passe l'essentiel de ce siècle en léthargie, puis se réveille aux alentours de l'an 500 et part à Constantinople. Il n'y vit que quelques années en compagnie des vampires Mael et Avicus, et part ensuite mettre « Ceux Qu'Il Faut Garder » à l'abri quelque part dans les Alpes.
Il est ensuite témoin de l'avènement des styles roman et gothique, puis s'émerveille de la Renaissance.
À Florence, il rencontre le peintre Botticelli et tombe éperdument amoureux de lui et de ses peintures. Pour ne pas céder à la tentation de lui faire le Don Ténébreux, il s'installe à Venise, sous le nom de Marius de Romanus, où il fait d'Amadeo son compagnon vampire. Amadeo sera enlevé par les satanistes de Santino et converti au satanisme, qu'il prêchera à Paris devant ses « enfants de la nuit », en prenant le nom d'Armand (voir Lestat le vampire). Gravement blessé lors de l'enlèvement, Marius ne survit que grâce à Bianca dont il fait sa compagne vampire et qu'il emmène avec lui dans le sanctuaire des Alpes.
À Dresde, il retrouve puis perd à nouveau Pandora, puis Bianca. Seul, il emmène « Ceux Qu'Il Faut Garder » sur une île de la mer Égée, où il emmènera aussi Lestat, puis en Amérique du Nord où Akasha se réveillera (voir La Reine des damnés).
Représentation dans d'autres médias
Le personnage de Marius de Romanus a été interprété par :
- Vincent Perez dans le film La Reine des damnés de Michael Rymer (2002).
- Michael Genet (en) dans la comédie musicale Lestat (en) créée par Elton John et Bernie Taupin (2005).
Notes et références
Notes
Références
- Lestat le vampire, partie 7, chapitre 5.
- Lestat le vampire, partie 7, chapitre 5.
- Le Sang et l'Or, chapitre 5.
- Lestat le vampire, partie 7, chapitre 5.
- Lestat le vampire, partie 7, chapitre 5.
- Lestat le vampire, partie 7, chapitre 6.
- Prince Lestat, appendice.
- Lestat le vampire, partie 7, chapitre 7.
Bibliographie
- (en) Katherine Ramsland, The Vampire Companion : The official guide to Anne Rice's The Vampire Chronicles, New York, Ballantine, , 582 p. (ISBN 0-345-39739-8), p. 280-282
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