Marjorie de Chastonay

Candidate au Conseil municipal (législatif) de la ville de Genève, elle n'est pas élue à l'issue du scrutin[5]. Toutefois, à la suite de la démission d'une conseillère, elle est assermentée à cette fonction en octobre 2017[6].

Membre des Verts du canton de Genève, elle préside de la section Ville de Genève de 2016 à 2018[4]. Peu connue[7], elle présente néanmoins sa candidature aux élections de 2018 au Conseil d’État et au Grand Conseil de son canton pour la législature 2018-2023, devenant ainsi la troisième femme de son parti politique à briguer un mandat ministériel[8]^,[9].

Elle est élue députée au Grand Conseil le 15 avril 2018[10]. Par ailleurs, elle termine à la 11e position (pour 7 places à l'exécutif) lors du premier tour de l'élection au Conseil d'État[11] et renonce donc au deuxième tour. Elle est une des quatre candidates du parti Les Verts à l'occasion de l'élection complémentaire d'un membre du Conseil d'État de mars 2021[3], seules candidatures de gauche[12]. Parmi elles, Fabienne Fischer devient conseillère d’État. Au cours de l'année 2021, Marjorie de Chastonay est nommée cheffe de groupe des Verts au parlement du canton de Genève; elle s'implique en particulier dans les questions budgétaires[13]^,[14] et les problèmes de nuisances sonores[15].

En tant que mère d'un enfant autiste, elle constate que des progrès peuvent être accomplis au niveau de la scolarisation des enfants à besoins spéciaux[16].

Elle est membre du comité Autisme Genève[17], de l'association Autisme suisse romande de 2012[18] à mai 2018[19] et présidente depuis mars 2016 de la Fédération genevoise des associations de personnes handicapées et de leurs proches[3]^,[20]. Elle est également membre du comité de l’association Handicap Architecture Urbanisme[2] et membre de Pro Infirmis^{[réf. nécessaire]}.

Le 6 décembre 2017, elle co-dépose une motion intitulée Attribution de noms de rue : les femmes sont-elles à côté de la plaque ?[21]. Cette motion fait suite à une autre initiative déposée au Grand Conseil la même année par Delphine Klopfenstein, dénonçant le fait que le canton ne compte que 31 rues portant un nom de femme[22]^,[23]^{[pertinence contestée]}.

Elle demande la parité des candidatures au niveau des partis, voire la parité des résultats[8], par exemple en modifiant la constitution[24]. Elle est à l'origine avec Alfonso Gomez du projet de loi demandant la parité dans les listes électorales[25].

Elle dépose en novembre 2017 la résolution « Donnons un cadre au développement de l'aéroport de Genève à l'horizon 2030 »[26], qui demande la prise en compte des coûts externes du développement de l'aéroport de Genève^{[pertinence contestée]}. Elle participe à l'initiative des Verts genevois «De l'air, moins de bruit. Préservons notre santé face à la pollution» exigeant de l’État des actions concrètes pour lutter efficacement contre la pollution atmosphérique et sonore[27]. Elle milite pour la mobilité active, l'alimentation de proximité, le logement communautaire et s'engage auprès de nombreuses coopératives et associations poursuivant des buts écologiques comme l’Association Transports et Environnement, Pro Velo Suisse, WWF, Pro Natura.^{[réf. nécessaire]}