Marko Ivan Rupnik
Marko Ivan Rupnik, né le à Idrija (quartier de Zadlog (en)) en Slovénie, est un prêtre jésuite et artiste mosaïste slovène. Il dirige l'atelier d'art religieux Centro Aletti, à Rome.
Marko Ivan Rupnik | |
Le père Marko Ivan Rupnik en 2011. | |
Biographie | |
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Naissance | Idrija Slovénie |
Ordre religieux | Compagnie de Jésus |
Ordination sacerdotale | |
Biographie
Né le en Slovénie, Marko Rupnik entre au noviciat des Jésuites le . À la fin de sa formation spirituelle et théologique il est ordonné prêtre le et fait sa profession religieuse définitive comme jésuite le .
Artiste créatif et inspiré il rejoint le Centre Aletti, à Rome, fondé par le cardinal Tomas Spidlik pour le dialogue œcuménique avec l'Église orthodoxe. Le père Rupnik y développe et dirige un atelier de formation à la création de mosaïques religieuses. Dans une atmosphère de prière et de vie communautaire les jeunes, en majorité serbes orthodoxes, apprennent l'art de la mosaïque à thème religieux.
Proche du pape Jean-Paul II, il est chargé de la rénovation artistique de la chapelle privée du pape - chapelle Redemptoris Mater - dans l'enceinte des appartements pontificaux au Vatican. Cette œuvre magistrale de mosaïques bibliques couvrant murs et plafond le fait connaitre.
Professeur à l'Université grégorienne, il est également consulteur de la Congrégation pour les Églises orientales et du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation.
Œuvres
Avec l'Atelier d'Art Religieux du Centro Aletti dont il est le directeur, il a réalisé des œuvres fameuses dans le monde entier, comme par exemple :
- les mosaïques de la chapelle Redemptoris Mater, au Vatican,
- une mosaïque de la basilique de la Sainte Trinité à Fátima représentant l'Apocalypse,
- les mosaïques de San Giovanni Rotondo,
- les mosaïques de la façade de la basilique Notre-Dame du Rosaire, à Lourdes,
- les mosaïques de la cathédrale de l'Almudena, à Madrid (Espagne),
- les mosaïques de l'église orthodoxe de la Transfiguration à Cluj (Roumanie),
- les mosaïques de la cathédrale Saint-Sébastien, à Bratislava (Slovaquie),
- les mosaïques des sanctuaires Saint-Jean-Paul II à Cracovie et à Washington,
- les mosaïques de la chapelle de l'évêché de Ténérife (Espagne),
- les mosaïques du sanctuaire Madonna Ta'Pinu à Gozo (Malte),
- les mosaïques de l'église des Saints Augustin e Monique à Casciago (province de Varèse, Italie),
- la mosaïque du parvis de la cathédrale Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice de Nanterre (France), représentant Sainte Geneviève[1],
- les mosaïques de l'église Sant Julià i Sant Germà de Sant Julià de Lòria, en Andorre (2019).
Annexes
Notes et références
- Michel Sot, « Geneviève au secours de Paris », L'Histoire n°469, mars 2020, p. 24-25.
Liens externes
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