Martin Gobrecht
Martin Charles Gobrecht, né le à Cassel dans les Flandres françaises et mort le à Saint-Omer, est un général de division français de la Révolution et de l’Empire.
Martin Charles Gobrecht | |
Naissance | Cassel, Flandre française |
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Décès | (à 72 ans) Saint-Omer, Pas-de-Calais |
Origine | France |
Arme | Cavalerie |
Grade | Général de division |
Années de service | 1792 – 1825 |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
Biographie
Martin Gobrecht commence sa carrière militaire en tant que volontaire dans la compagnie franche de Vandamme le . Il assiste la même année au siège de Lille, est nommé sous-lieutenant à l'armée du Nord le et lieutenant dans la compagnie de chasseurs de Mont-Cassel (14e, puis 1re demi-brigade légère) le . Il est blessé à la bataille d'Hondschoote le 8 du même mois. Au passage du Wahal, en Hollande, le 21 nivôse an III (), il reçoit deux blessures au bras gauche et a un cheval tué sous lui à la tête des grenadiers qui, dirigés en partie par lui, enlèvent une redoute et six canons.
Devenu aide de camp du général Vandamme le , il obtient le grade de capitaine à l'armée de Sambre-et-Meuse le de la même année et assiste sous Moreau aux deux passages du Rhin. Le 17 nivôse an VI () il quitte ses fonctions d'aide de camp pour entrer avec son grade dans le 6e régiment de hussards à l'armée du Rhin, et reçoit du général Brune le grade de chef d'escadron sur le champ de bataille de Bergen en Batavie le . Rentré le même jour dans ses fonctions d'aide de camp auprès du général Vandamme, il reçoit une blessure grave à la tête en combattant contre les Russo-Britanniques à la bataille de Castricum le et obtient la confirmation de son grade de chef d'escadron le 9. Il sert successivement dans le 4e régiment de dragons le , et dans le 2e de l'arme le , est compris comme membre de la Légion d'honneur au camp d'Amiens, dans la promotion du .
Gobrecht fait partie de la Grande Armée, division Klein, dès la fin de l'an XIII. À la bataille de Wertingen, le , il conduit une charge sur l'infanterie russe embusquée sur la lisière des bois et lui enlève deux canons. Nommé major au 24e régiment de dragons le , il rejoint son nouveau corps dans les garnisons d'Italie, et obtient la croix d'officier de la Légion d'honneur le . Le , il est nommé colonel du 30e régiment de chasseurs à cheval[1] qui est transformé le suivant, en 9e régiment de chevau-légers lanciers et le , il est créé baron de l'Empire pour sa conduite au combat d'Ostrowno le . Après la retraite, pendant laquelle il a 5 chevaux tués sous lui par le feu de l'ennemi, il vient en Saxe, où, ayant été promu général de brigade par décret du , il prend le commandement de la cavalerie du 1er corps. Enfermé dans Dresde, et prisonnier de guerre par suite de la violation de la capitulation de cette place, il ne revient en France qu'au mois de . Mis en non-activité à cette époque, et décoré de la croix de Saint-Louis le , il est admis à la retraite le et reçoit la croix de commandeur de la Légion d'honneur le .
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Armes du baron Martin Charles Gobrecht et de l'Empire
Parti ; le premier d'azur à deux lances polonaises, en sautoir, d'argent ; le deuxième coupé au premier des barons tirés de l'armée, au second de pourpre à la tête de cheval coupée d'argent ; à la vergette d'or brochant sur le tout ; pour livrées les couleurs de l'écu. |
Notes et références
- French Chasseur-a-Cheval Regiments and the Colonels Who Led Them 1791-1815: 21e - 31e Regiments
- Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial PLEADE
Bibliographie
- « Martin Gobrecht », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
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