Martin Landolt

Martin Landolt, né le à Näfels (originaire de Glaris Nord), est une personnalité politique suisse, membre du Centre. Il est député du canton de Glaris au Conseil national depuis .

Martin Landolt

Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Président du Parti bourgeois-démocratique
Prédécesseur Hans Grunder
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 48e à 51e
Groupe politique Centre (M-E)
Commission CER (2015-)
CIP, CTT (2011-15)
CdF (2009-11)
Député au Grand Conseil du canton de Glaris
En fonction depuis
Législature 1998-2002 à 2018-2022
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Näfels
Nationalité Suisse
Parti politique UDC (jusqu'en août 2008)
PBD / LC
Profession Économiste
Résidence Näfels

Biographie

Martin Landolt naît le à Näfels. Il est originaire de la même commune glaronaise fusionnée, Glaris Nord[1].

Au terme de sa scolarité, il suit tout d'abord une formation d'employé de commerce auprès de la Banque cantonale de Glaris. Il poursuit sa formation et obtient un diplôme fédéral au sein d'un école supérieure de cadres pour l'économie et l'administration d'économiste d'entreprise (ESCEA). De 2010 à 2013, il est cadre auprès de la banque UBS[2] avant de démissionner.

En juin 2022, il est nommé président de Santésuisse, l'une des deux associations faîtières des caisses-maladie[3].

Il a le grade d'appointé au sein de l'armée suisse[1].

Il est père de trois filles et séparé[4]. Il habite à Näfels[1].

Parcours politique

Il est élu en 1998 au Grand Conseil glaronais sur une liste de l'UDC. De 2003 à , il est président de la section cantonale de l'UDC et président du Grand conseil pour l'année 2006-2007. En , il prend la présidence du Groupe libéral[5], groupe parlementaire en dissidence de l'UDC. Un mois plus tard, , il devient président de la section cantonale nouvellement créée du Parti bourgeois démocratique (PBD), fonction qu'il occupe jusqu'en .

En , il participe à la création du PBD et se présente lors d'une élection complémentaire au Conseil national qu'il gagne au second tour, en . Il siège alors dans la Commission des finances (CdF)[6] jusqu'en . Réélu en 2011, il siège alors dans deux commissions, aux institutions politiquesinstitutions politiques (CIP) et aux transports et des télécommunications (CTT). En , à la suite de la démission de Hans Grunder de la présidence du PBD, il devient président du parti national. Réélu en 2015 et 2019, il siège lors de ces deux législatures au sein de la Commission de l'économie et des redevances (CER)[1].

Positionnement politique

Il se distingue en notamment sur le plan sociétal. Alors que des conseillers nationaux de l'UDC font des commentaires homophobes, le président du PBD, parti qui se définit notamment par son nom en anglais comme conservateur, surprend en prenant publiquement position pour le mariage et l'adoption pour tous tout en dénonçant l'homophobie qui règne à l'UDC[7]. Il positionne ainsi son parti comme étant le premier parti de droite à vouloir une totale égalité des droits pour la communauté LGBT.

Notes et références

  1. « Biographie de Martin Landolt », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. Le départ de Martin Landolt d'UBS ne serait pas volontaire, Tribune de Genève, consulté le 24 mai 2015
  3. Michel Guillaume, « Martin Landolt, le lobbyiste œcuménique, à la tête de Santésuisse », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
  4. ATS, « Politique – Martin Landolt, le nouveau président du PBD », Tribune de Genève, (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
  5. Martin Landolt, le nouveau président du PBD, Tribune de Genève, consulté le 24 mai 2015
  6. (de) Martin Landolt - Nationalrat, www.bdp.info, consulté le 24 mai 2015
  7. (de) Parteien im Homo-Test Tanz auf dem Regenbogen, Blick, consulté le 24 mai 2015

Liens externes

  • Portail de la politique suisse
  • Portail de la Suisse orientale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.