Marvano

Mark Van Oppen (alias Marvano) est auteur de bande dessinée et illustrateur de science-fiction, né le à Zolder en Belgique.

Marvano
Marvano (Mark van Oppen) le 3 octobre 2009 à l'International Festival of Comics à Łódź
Naissance
Nom de naissance
Mark Van Oppen
Pseudonyme
Marvano
Nationalité
Activités
Mouvement
Distinction
Œuvres principales

Biographie

Jeunesse

Mark Van Oppen nait à Zolder[1] et y a passé une partie de son enfance, alors qu’on y construisit un circuit automobile[2]. C'est une région minière, il est fils de mineur et est prédestiné à marcher sur les traces de son père, jusqu'à la crise économique du début des années 1970 qui voit la fermeture des charbonnages et l'oblige à changer d'orientation[3]. Enfant, il dessinait déjà des bandes dessinées sur ses propres ours en peluche. Mais Marvano est aussi un fan de bandes dessinées. Il a grandi avec la lecture des auteurs flamands classiques comme Willy Vandersteen, Marc Sleen et Jef Nys, mais a également dévoré les séries réalistes et plus matures du magazine Tintin dont Bernard Prince, Bruno Brazil, Buddy Longway, Comanche, Corto Maltese, Jonathan, Les Scorpions du désert et Martin Milan[3]. Ce sont ces bandes dessinées qui lui donnent l'envie de devenir dessinateur[4]. Passionné de science-fiction, il est grand fan de Star Trek, des romans d'Isaac Asimov[3], Roger Zelazny et Clifford D. Simak[5]. Il étudie l'architecture d'intérieur au Provinciaal Hoger Architectuur Instituut à Hasselt, il obtient son diplôme et exercera[1] cette profession pendant près d'une décennie[3].

Illustrateur de science-fiction

À 16 ans, Marvano a postulé pour un emploi au Studio Vandersteen, mais sa candidature a été rejetée[3]. Plutôt que d'abandonner, Van Oppen a cherché ailleurs. Il envoya son travail à Berck, qui lui téléphona aussitôt pour devenir son assistant[3]. À partir de 1978, il dessine des centaines d'illustrations pour le magazine flamand Orbit[1] sous le pseudonyme de Marvano, le contraction de son prénom et de son nom[3]. En 1980, il publie sa première bande dessinée De vlucht van het paard, scénarisée par Kees van Toorn, rédacteur en chef de ce magazine, une adaptation du roman de science-fiction de Larry Niven[3]. Il attire l'attention de la maison d'édition néerlandaise Meulenhoff[1], qui l'engage comme illustrateur de livres et trouve un client régulier avec la maison d'édition allemande de science-fiction Heyne[3],[1].

Rédacteur en chef de Kuifje (1982-1986)

En 1982, grâce à ce travail, Marvano se fait remarquer par Marc Legendre, alors rédacteur en chef de Kuifje, la version néerlandophone de Tintin et lui succède[3] pendant quatre ans. Il peut ainsi abandonner définitivement la profession d'architecte d'intérieur[6]. Van Oppen se heurte régulièrement à Jean-Luc Vernal, rédacteur en chef de Tintin ainsi qu'avec ses éditeurs du Lombard Guy et Raymond Leblanc sur son ton éditorial socialement responsable et le choix des sujets d'interview, comme un représentant de Greenpeace. Parallèlement, il publie quelques courtes histoires complètes dans Tintin[7] et ses numéros spéciaux, ainsi que dans le trimestriel Robbedoes +, frère néerlandais de l'éphémère Spirou +[3]. En 1986, il dirige le secteur bande dessinée de l'éditeur flamand De Gulden Engel jusqu'à la faillite qu'il a vu venir et s'y résigne[3].

La rencontre avec Joe Haldeman (1988-2007)

En 1988, enthousiasmé par un roman d'anticipation de l'américain Joe Haldeman, il lui propose de l'adapter en BD. Ce sera La Guerre éternelle aux éditions Dupuis dans la collection Aire libre. Puis, en 1990, Marvano a dessine la version définitive de la bande dessinée post-apocalyptique Solitaire qui confronte un patient en fauteuil roulant et une fille qui ont tous deux survécu à la peste, en collaboration avec le romancier flamand Bob van Laerhoven[Note 1] pour la collection Histoires et Légendes aux éditions du Lombard. Les premières versions de l'histoire étaient apparues dans Robbedoes Album + au début des années 1980. Cet album passe inaperçu[5].

Marvano enchaîne avec Red Knight (1990), une adaptation modernisée de la bande dessinée classique de chevalier médiéval Le Chevalier rouge de Willy Vandersteen, basée sur un scénario de Ronald Grossey. L'idée a été inspirée par la version plus mature de Batman de Frank Miller, qui est devenue un succès inattendu dans les années 1980[3]. Mal promotionné par son éditeur[3], cet album passe lui aussi inaperçu[5].

En 1991, Marvano accepte d'adapter en bande dessinée Rourke, d'après le roman de Paul-Loup Sulitzer en collaboration avec Jean Annestay puis avec son ami Marcel Rouffa. Sept albums sont initialement prévus, quatre albums sont publiés chez Dupuis, la série étant prématurément arrêtée pour cause de mévente et de désintérêt de ses créateurs[3]. À la suite, en 1994, il publie assumant le scénario et le dessin Les Sept Nains de nouveau dans la collection Aire Libre[3], qui est le premier tome de la trilogie Berlin, son premier chef-d’œuvre. De nombreux observateurs ne prennent pas au sérieux ce premier essai pourtant réussi[5].

En septembre 1996, Marvano démarre chez Dupuis une nouvelle série de science-fiction avec Haldeman : Dallas Barr, adaptée du roman Immortalité à vendre. Elle a été rééditée et poursuivie par Le Lombard à partir de 2004[3].

Enfin en mars 2002 est sortie la suite de La Guerre éternelle, la série Libre à jamais aux éditions Dargaud, adaptée du roman La Liberté éternelle de Joe Haldeman[3]. Une série d'anticipation que Mœbius qualifie de «magnifique réussite»[8].

Séries réalistes (2007-2018)

Parallèlement à ses séries de science-fiction, Marvano a entrepris l'écriture d'une trilogie dont Les Sept Nains forme désormais le premier volume. Publiée chez Dargaud, la série porte le titre générique de Berlin, ville servant de toile de fond aux trois histoires. Le deuxième volume, Reinhard le Goupil, se passe en 1948 ; on y retrouve Stuart, rescapé de l'équipage des Sept nains, qui assure les liaisons du pont aérien. Quant à la troisième partie de la trilogie, parue en , elle se situe de nos jours ; le personnage principal recherche ce qui est arrivé aux protagonistes du deuxième tome, notamment à l'époque de la construction du mur de Berlin[3]. En 2009, Marvano scénarise pour Magda[Note 2] un one-shot Les Petits Adieux publié au Lombard et ensemble ils abordent le thème difficile de l’accompagnement dans l’anonymat de personnes en détresse dans le cadre d'une structure de type télé-accueil[9].

Trilogies de la Seconde Guerre mondiale (2010-2015)

En 2010, Marvano entame sa première trilogie Grand Prix[4] (2010-2015) sur la Seconde Guerre mondiale. La série a été inspirée par la vie du pilote automobile Rudolf Caracciola, qui a vécu dans les années 1920 et 1930. La série se déroule pendant l'entre-deux-guerres et traite à la fois des courses automobiles et de l'industrialisation automobile d'Hitler pour financer secrètement ses plans militaires. Le traité de Versailles (1919) interdit à l'Allemagne de reconstruire son industrie aéronautique et ses moteurs puissants, mais ne mentionne rien sur les voitures de course ou la technologie des fusées. En 2013, il publie sa seconde trilogie sur ce thème La Brigade Juive[10] se déroule en 1945, après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il suit Leslie Toliver, un personnage récurrent de la série Grand Prix, qui se rend en Pologne dans le cadre de la Brigade juive pour retrouver sa mère et sa petite amie perdues[3].

Bonneville (2018)

En 2018, avec Bonneville, les voitures de course[Note 3] sont à nouveau le sujet d'un diptyque (Dargaud). L'histoire se déroule derrière les records de vitesse terrestre détenus aux Bonneville Salt Flats dans l'Utah dans les années 1950 et 1960. Pour ce faire, Marvano choisit une technique narrative inhabituelle; 'Bonneville' est présenté comme une adaptation du manuscrit fictif d'un livre autobiographique de la mormone Zeldine Johnson[3] et il annonce se retirer de l'industrie de la bande dessinée traditionnelle, dégoûté des pratiques veules de celle-ci. Il se consacre à l'illustration de science-fiction[3].

Graphisme

Marvano est un auteur de tout premier plan dont le graphisme précis et fin en fait un émule de Frank Miller[11].

Didier Pasamonik en parle ainsi[5] :

« « Larvatus prodeo » (je m’avance masqué). La fameuse devise de René Descartes convient à merveille à Marvano, qui avance dans le sillage de l’école belge classique tout en étant l’un de ceux qui s’en écarte avec le plus de brio et l’un des acteurs les plus importants de sa régénération. »

Œuvres

Albums de bande dessinée

Dallas Barr

  • Dallas Barr
  • 1 Immortalité à vendre, Dupuis coll. Repérages, Marcinelle, septembre 1996
    Scénario : Joe Haldeman - Dessin : Marvano - Couleurs : Bruno Marchand - (ISBN 2-8001-2349-4)
  • 2 Le Choix de Maria, Dupuis coll. Repérages, Marcinelle, mai 1997
    Scénario : Joe Haldeman - Dessin : Marvano - Couleurs : Bruno Marchand - Traduction : Yvan Delporte (ISBN 2-8001-2443-1)
  • 3 Premier Quartier, Dupuis coll. Repérages, Marcinelle, juin 1998
    Scénario : Joe Haldeman - Dessin : Marvano - Couleurs : Bruno Marchand - Traduction : Yvan Delporte (ISBN 2-8001-2626-4)
  • 4 Nouvelle Lune, Dupuis coll. Repérages, Marcinelle, août 1999
    Scénario : Joe Haldeman - Dessin : Marvano - Couleurs : Bruno Marchand - Traduction : Yvan Delporte (ISBN 2-8001-2848-8)[13]
  • 5 Anna des mille jours, Dupuis coll. Repérages, Marcinelle, août 2000
    Scénario : Joe Haldeman - Dessin : Marvano - Couleurs : Rudolf et Rachel Boogerman - Traduction : Yvan Delporte (ISBN 2-8001-2979-4)[14]
  • 6 Sarabande, Le Lombard coll. Polyptyque, Bruxelles, janvier 2005
    Scénario : Joe Haldeman - Dessin : Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - (ISBN 2-8036-2059-6)[15]
  • 7 La Dernière Valse, Le Lombard coll. Polyptyque, Bruxelles, novembre 2005
    Scénario : Joe Haldeman - Dessin : Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - (ISBN 2-8036-2093-6)

Libre à jamais

Libre à jamais

  • 1 Une autre guerre, Dargaud coll. Fictions, Paris, février 2002
    Scénario : Joe Haldeman - Dessin : Marvano - Couleurs : Bruno Marchand - Traduction : Nicole Pauwels (ISBN 2-87129-400-3)[16]
  • 2 Exode, Dargaud coll. Fictions, Paris, novembre 2002
    Scénario : Joe Haldeman - Dessin : Marvano - Couleurs : Bruno Marchand - Traduction : Yvan Delporte (ISBN 2-87129-460-7)
  • 3 Révélation, Dargaud coll. Fictions, Paris, novembre 2003
    Scénario : Joe Haldeman - Dessin : Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - Traduction : Alain De Kuyssche (ISBN 2-87129-537-9)[17],[8]

Berlin

Berlin (Dargaud)

Grand Prix

  • Grand Prix
  • 1 Renaissance, Dargaud, Paris, 18 juin 2010
    Scénario et dessin : Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - (ISBN 978-2-505-00683-1)[2],[19]
  • 2 Rosemeyer, Dargaud, Paris, 6 mai 2011
    Scénario et dessin : Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - (ISBN 978-2-505-01127-9)[5],[20]
  • 3 Adieu, Dargaud, Paris, mai 2012
    Scénario et dessin : Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - (ISBN 978-2-505-01377-8)[21]

La Brigade juive

  • 1 Vigilante, Dargaud, Paris, 8 novembre 2013
    Scénario et dessin : Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - (ISBN 978-2-505-01708-0)[22]
  • 2 TTG, Dargaud, Paris, 26 juin 2015
    Scénario et dessin : Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - (ISBN 978-2-505-01989-3)
  • 3 Hatikvah, Dargaud, Paris, 27 mai 2016
    Scénario et dessin : Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - (ISBN 978-2-505-06531-9)[23]

Bonneville

  • 1 Quatre zéro sept !, Dargaud, Paris, 16 février 2018
    Scénario et dessin : Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - (ISBN 978-2-505-06948-5)[24]
  • 2 1968, Dargaud, Paris, 28 septembre 2018
    Scénario et dessin : Marvano - Couleurs : Bérengère Marquebreucq - (ISBN 978-2-505-07003-0)

Expositions

Prix

Notes et références

Notes

  1. Bob van Laerhoven est le traducteur en néerlandais du roman The Forever War de Haldeman.
  2. Les Petits Adieux était d'abord destiné à Olivier Wozniak
  3. Marvano est né à Zolder où se trouve le Circuit de Zolder.

Références

  1. Dictionnaire mondial de la bande dessinée (édition 2010), p. 571
  2. Marvano retrace la période noire et dorée du Sport Automobile
  3. (en) Bas Schuddeboom, « Marvano - Mark van Oppen - (b. 29 April 1953, Belgium) », sur Lambiek (consulté le )
  4. Marvano : « Mon idée pour ‘Grand Prix’ était de réaliser une histoire de l’entre-deux-guerres avec un angle original. »
  5. Marvano, le « Alan Moore » flamand
  6. Éditeur, « Auteur : Marvano », sur Dargaud, (consulté le )
  7. Un demi-siècle d’aventures t. 2 : 1970 - 1996, p. 101
  8. Francis Matthys, « Dans l'Espace. Et ailleurs », sur La Libre, (consulté le )
  9. Marvano & Magda : "Les petits Adieux est un album né suite à lecture du journal d’une victime d’un pédophile "
  10. Marvano et sa surprenante Brigade juive
  11. Dictionnaire mondial de la bande dessinée (édition 2010), p. 572
  12. BDM 2021-2022, p. 1043
  13. Jean-Pierre Fuéri, « Au Dallas Bar, crédit est mort », BoDoï, no 23,
  14. Thierry Bellefroid, « « Anna des mille jours », Dallas Barr N°5 par Marvano et Haldeman. », BDParadisio, (lire en ligne, consulté le )
  15. T. Pinet, « chronique BD Dallas Barr Sarabande », sur BD Gest, (consulté le )
  16. Thierry Bellefroid, « Les 1231 critiques de Thierry Bellefroid sur BDParadisio - « Une autre guerre », tome 1 de « Libre à jamais », par Marvano et Haldeman. Dans la nouvelle collection « Fictions » des éditions Dargaud. », BDParadisio, (lire en ligne, consulté le )
  17. Martin Grillard, « Libre à jamais, T. 3 : Révélation, par Marvano et Haldeman, Dargaud (Fictions) », sur ActuaBD, (consulté le )
  18. Benjamin Roure, « Les Petits Adieux », sur Bodoï, (consulté le )
  19. Benjamin Roure, « Grand Prix #1 ** », sur Bodoï, (consulté le )
  20. Marvano ("Grand Prix") : « Les coureurs allemands arboraient les signes nazis plus par opportunisme sportif que par affinité idéologique »
  21. Manuel F. Picaud, « Grand Prix Tome 3 : Adieu », sur Auracan, (consulté le )
  22. Didier Pasamonik, « Avec "La Brigade juive" (Dargaud), Marvano dévoile un aspect méconnu de la Deuxième Guerre mondiale », sur ActuaBD, (consulté le )
  23. Mick Léonard, « La Brigade juive Hatikvah », sur Planète BD, (consulté le )
  24. Charles-Louis Detournay, « Nouveau départ pour Marvano », sur ActuaBD, (consulté le )
  25. Jean Auquier, « Marvano - Berlin », sur Centre belge de la bande dessinée, (consulté le )
  26. Benjamin Roure, « Expo « Regards croisés de la bande dessinée belge » à Bruxelles: la visite guidée », sur BoDoï, (consulté le )
  27. Marvano : une exposition/vente pour un " passeur de mémoires "
  28. (nl)« Ereprijzen Milky Way Stripfestival » (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Jean-Louis Lechat, Un demi-siècle d’aventures t. 2 : 1970 - 1996, Bruxelles, Le Lombard, (ISBN 280361233X), p. 101. .
  • (nl) Jean-Marie Derscheid, Didier Pasamonik et Éric Verhoest, « Marvano, tussen wetenschap en fictie », dans Het Belgisch stripverhaal, een kruisbestuiving, Snoeck, , 229 p. (ISBN 9-789053-497401).
  • Philippe Tomblaine, « Marvano », dans La Seconde Guerre mondiale dans la BD, Paris, PLG - coll. Mémoire Vive, , 300 p. (ISBN 978-2917837214).
  • Patrick Gaumer, « Marvano », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, (ISBN 9782035843319), p. 571-572. .
  • Philippe Mellot, Michel Denni, Laurent Turpin et Isabelle Morzadec, Trésors de la bande dessinée : BDM 2021-2022 - Catalogue encyclopédique & Argus, Paris, Les Arènes, , 1700 p. (ISBN 9791037502582), p. 126, 168, 180, 308, 494, 655, 865, 952, 981, 1018, 1043. 

Périodiques

  • (nl) Pieter van Oudheusden et Hans Pols, « Marvano », Stripschrift, no 299, , p. 4-11
  • Marie Moinard, « Grand Prix : signes avant-coureurs », dBD, no 44, , p. 73.
  • (nl) Marvano (interviewé par la Rédaction), « Marvano: “De autoracerij als weerspiegeling van de wereld” », BM Mag, Standaard Uitgeverij, no 18, (lire en ligne)

Articles

  • Catherine Henry et Thierry Bellefroid, « Interview Marvano et Haldeman - "Libre à jamais" », BDParadisio, (lire en ligne, consulté le )
  • Magda & Marvano (interviewés par Nicolas Anspach), « Marvano & Magda : "Les petits Adieux est un album né suite à lecture du journal d’une victime d’un pédophile " », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le )
  • Nicolas Anspach, « Marvano retrace la période noire et dorée du Sport Automobile », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le )
  • Didier Pasamonik, « Marvano, le « Alan Moore » flamand », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le )
  • Marvano (Nicolas Anspach), « Marvano ("Grand Prix") : « Les coureurs allemands arboraient les signes nazis plus par opportunisme sportif que par affinité idéologique » », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le )
  • Marvano (interviewé par Morgan Di Salvia), « Marvano : « Mon idée pour ‘Grand Prix’ était de réaliser une histoire de l’entre-deux-guerres avec un angle original. » », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le )
  • Didier Pasamonik, « Marvano et sa surprenante Brigade juive », ActuaBD, (lire en ligne, consulté le )
  • Jacques Schraûwen, « Marvano : une exposition/vente pour un " passeur de mémoires " », RTBF, (lire en ligne, consulté le )
  • Jean-Laurent Truc, « Archives : Marvano, de Berlin aux bolides de Bonneville après La Brigade juive », ligne claire, (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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