Mary Ellen Rudin
Mary Ellen Rudin, née Estill le 7 décembre 1924 à Hillsboro au Texas et morte le 18 mars 2013 à Madison au Wisconsin, est une mathématicienne américaine spécialiste en topologie.
Naissance | |
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Décès |
(à 88 ans) Madison |
Nom de naissance |
Mary Ellen Estill |
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Domicile |
Walter Rudin House (en) |
Formation |
Université du Texas à Austin (Philosophiæ doctor) (jusqu'en ) |
Activités | |
Conjoint |
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Dir. de thèse | |
Distinction |
Biographie
Étudiante de l'université du Texas à Austin, elle y a obtenu un B.A. en 1944 et un Ph.D. en 1949, sous la direction de Robert Lee Moore[1], qui a orienté ses recherches vers la topologie générale. Elle a été Moore Instructor à l'université Duke à Durham (Caroline du Nord). Elle y a rencontré le mathématicien Walter Rudin, qu'elle a épousé en 1953 (ils eurent deux filles et deux fils). De 1953 à 1958, tous deux enseignèrent à l'université de Rochester.
À partir de 1959, ils habitèrent la Rudin House (en) à Madison au Wisconsin, une maison conçue par l'architecte Frank Lloyd Wright. Walter était professeur à l'université du Wisconsin à Madison et Mary simple Lecturer. Ce n'est qu'en 1971 qu'elle fut promue professeur, ce qui correspondait mieux à son activité réelle durant ces toutes ces années.
Elle a été vice-présidente de l'American Mathematical Society en 1980-1981. En 1984, elle a donné une conférence Noether. Elle a été oratrice invitée au Congrès international des mathématiciens de 1974 à Vancouver. Elle est membre honoraire de l'Académie des sciences de Hongrie depuis 1995, et membre de l'Académie américaine des arts et des sciences.
Mary E. Rudin a stimulé la recherche en topologie durant plus de vingt ans. Elle est reconnue pour ses constructions de contre-exemples à des conjectures célèbres. Le plus connu est son « espace de Dowker (en) », un espace normal non localement paracompact[2] dont l'existence contredit une conjecture formulée par Dowker (en)[3]. Elle a aussi démontré la première des trois conjectures de Morita (en) et une version restreinte de la deuxième[4]. Son dernier résultat majeur est une preuve de la conjecture de Nikiel[5]. Son nombre d'Erdős est 1.
Notes et références
- (en)/(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en anglais « Mary Ellen Rudin » (voir la liste des auteurs) et en allemand « Mary Ellen Rudin » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Mary Ellen Estill Rudin », sur le site du Mathematics Genealogy Project.
- (en) M. E. Rudin, « A normal space X for which X × I is not normal », Fundam. Math., vol. 73, , p. 179-186 (lire en ligne), Zbl. 0224.54019.
- (en) C. H. Dowker, « On countably paracompact spaces », Can. J. Math., vol. 3, , p. 219-224 (lire en ligne), Zbl. 0042.41007.
- (en) K. Chiba, T. C. Przymusiński et M. E. Rudin, « Normality of product spaces and Morita's conjectures », Topol. Appl. (en), vol. 22, , p. 19-32 (DOI 10.1016/0166-8641(86)90074-X).
- (en) M. E. Rudin, « Nikiel's Conjecture », Topol. Appl., vol. 116, , p. 305-331 (DOI 10.1016/S0166-8641(01)00218-8).
Voir aussi
Bibliographie
(en) « Mary Ellen Rudin », dans Donald J. Albers, Gerald L. Alexanderson et Constance Reid, More Mathematical People: Contemporary Conversations, Harcourt Brace Jovanovich, (ISBN 0-15-158175-4), p. 282-302.
Liens externes
- Ressources relatives à la recherche :
- (en) « Mary Ellen Rudin », dans Biographies of Women Mathematicians, Agnes Scott College (lire en ligne)
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