Mary Terán de Weiss
María Luisa Terán de Weiss, connue en Argentine comme Mary Terán de Weiss, parfois comme María Teran Weiss, née le à Rosario (Argentine) et morte le à Mar del Plata (Argentine), est une joueuse de tennis argentine.
Mary Terán de Weiss | ||||
Mary Terán de Weiss en couverture d'El Gráfico en 1950. | ||||
Carrière professionnelle | ||||
1938 – 1959 | ||||
Nationalité | Argentine | |||
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Naissance | Rosario (Argentine) |
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Décès | (à 66 ans) Mar del Plata (Argentine) |
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Taille | 1,60 m (5′ 3″) | |||
Prise de raquette | Droitière | |||
Palmarès | ||||
Meilleurs résultats en Grand Chelem | ||||
Aust. | R-G. | Wim. | US. | |
Simple | - | 1/4 | 1/8 | - |
Biographie
Elle a joué de 1938 à 1959. Elle représentait le CA River Plate.
Première star du tennis argentin, elle a été désignée joueuse n°1 dans son pays en 1941, 1944 et de 1946 à 1948. Sur le plan international, elle a figuré parmi les 20 meilleures joueuses mondiales. Ses meilleures performances sont un quart de finale à Roland-Garros en 1948 et 1952. Elle a remporté l'All England Plate en 1948 et plusieurs tournois internationaux en Irlande en 1950 ou encore à Cologne et Baden-Baden en 1951. Cette année-là, elle s'illustre à l'occasion des Jeux panaméricains organisés à Buenos Aires. Elle remporte en effet la médaille d'or en simple et en double.
Sous la première présidence de Juan Perón, elle a été avec Juan Manuel Fangio conseillère aux sports auprès de la mairie de Buenos Aires. Elle a notamment œuvré à la promotion du sport féminin en tant que vice-présidente de l'association Ateneo Deportivo Femenino Evita et a participé à la popularisation du tennis en organisant des tournois dans les écoles[1].
Son engagement politique pour le péronisme pendant la dictature militaire à la fin des années 1950 lui vaut des critiques du milieu du tennis argentin au point que celui-ci, par l'intermédiaire du dictateur Pedro Eugenio Aramburu, exige à la Fédération internationale sa suspension de toute compétition internationale. La décision sera rejetée mais elle sera néanmoins interdite de participation sportive en Argentine. Persécutée, elle s'exile en Uruguay puis en Espagne où elle parvient à continuer sa carrière en Europe[2]. À son retour en 1959, certaines joueuses ont refusé de l'affronter lors des championnats nationaux.
Ignorée pendant des décennies par l'État, les médias et les organisations sportives, elle se suicide en sautant du balcon d'un immeuble à Mar del Plata le . Afin de rétablir sa mémoire, la ville de Buenos Aires décide en 2006 de nommer en son nom un nouveau stade, notamment utilisé pour accueillir des rencontres de Coupe Davis.
Elle était mariée au joueur Heraldo Weiss, rencontré au début des années 1940 et mort d'un cancer en 1952.
Références
- Gloria mundial, militancia y final trágico: la vida de Mary Terán de Weiss, la tenista olvidada que encandiló a Perón, sur Infobae, 26 novembre 2017
- Mary Terán de Weiss: Historia de una persecución, sur Diario El Norte, 7 février 2013
Liens externes
- Ressource relative au sport :
- (en) Tennis Abstract
- (es) Article du Clarin pour les 20 ans de sa mort
- (en) Tennis Abstract
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