Mathieu Hanotin
Mathieu Hanotin, né le à Compiègne (Oise), est un homme politique français.
Mathieu Hanotin | |
Mathieu Hanotin en 2016. | |
Fonctions | |
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Maire de Saint-Denis | |
En fonction depuis le (2 ans et 2 mois) |
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Élection | 4 juillet 2020 |
Prédécesseur | Laurent Russier |
Président de l'Établissement public territorial Plaine Commune | |
En fonction depuis le (2 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Patrick Braouezec |
Conseiller général puis départemental de la Seine-Saint-Denis | |
– (13 ans, 3 mois et 15 jours) |
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Réélection | 29 mars 2015 |
Circonscription | Canton de Saint-Denis-Sud (2008-2015) Canton de Saint-Denis-1 (2015-2021) |
Prédécesseur | Ronan Kerrest |
Successeur | Corentin Duprey |
Député français | |
– (5 ans) |
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Élection | 17 juin 2012 |
Circonscription | 2e de la Seine-Saint-Denis |
Législature | XIVe (Cinquième République) |
Prédécesseur | Patrick Braouezec |
Successeur | Stéphane Peu |
Vice-président du conseil général de la Seine-Saint-Denis | |
– (7 ans et 13 jours) |
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Élection | 16 mars 2008 |
Président | Claude Bartolone Stéphane Troussel |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Compiègne (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
Diplômé de | Université de Strasbourg Université Panthéon-Sorbonne |
Membre du Parti socialiste, il est député de la 2e circonscription de la Seine-Saint-Denis de 2012 à 2017, et conseiller départemental de ce même département de 2015 à 2021.
À l'issue des élections municipales de 2020, il est élu maire de Saint-Denis et président de l'établissement public territorial Plaine Commune.
Biographie
Il commence le militantisme au syndicat étudiant UNEF alors qu'il suit des études de droit et d’histoire à l’Université de Strasbourg, puis à l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne[1]. Il adhère au Parti socialiste en 1996[1]. Il devient ensuite cadre à la mairie de Paris aux côtés du maire-adjoint chargé des sports Pascal Cherki[2].
Mandat au département
Il s'installe en Seine-Saint-Denis vers 2005[3]. Il se présente et est élu en mars 2008 conseiller général du canton de Saint-Denis-Sud, face au sortant communiste Ronan Kerrest[4], dont le canton était réputé imprenable[3]. Nouveau président du conseil général de la Seine-Saint-Denis, Claude Bartolone charge le benjamin du conseil de conduire la priorité du département, en tant que vice-président chargé de l'Éducation, de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations[2]. En 2011, sa vice-présidence s'étend à l'éducation et de la jeunesse[5]. Le département vote en 2010 un plan exceptionnel d’investissement de 703 millions d'euros pour la construction ou reconstruction de 21 collèges, dont 380 millions en maîtrise d’ouvrage directe et 323 millions en contrat de partenariat[6],[7].
Candidat aux élections départementales de 2015 en binôme avec Nadège Grosbois, il devance au premier tour le duo formé des deux conseillers généraux sortants Front de gauche de Saint-Denis Bally Bagayoko et Florence Haye, ticket sur lequel le président de Plaine commune Patrick Braouezec était suppléant[8], puis reste seul en lice pour le second à la faveur d'un accord départemental de désistement des candidats de gauche pour le mieux placé[9]. Conseiller départemental chargé du sport et des grands événements, il fait adopter en un programme d'investissement sur les piscines, prévoyant notamment un nouvel équipement à Pierrefitte-sur-Seine[10], et est responsable du projet départemental pour la candidature française pour Jeux olympiques de 2024, qui inclut notamment la construction d'une piscine olympique près du Stade de France et la reconstruction de la piscine Marville[11].
Accusé de ne pas avoir soutenu la candidature de la liste menée par Gilbert Roger aux sénatoriales, la fédération vote en une motion lui demandant de se démettre de la présidence du groupe des élus socialistes au conseil départemental[12]. Il en démissionne en novembre, affirmant que sa délégation au sport et à l’organisation des grands événements comme les Jeux olympiques d'été de 2024 le mobilise beaucoup[13].
Mandat de député
Après avoir soutenu Martine Aubry lors de la primaire de 2011, il soutient la campagne présidentielle victorieuse de François Hollande[1]. Candidat aux élections législatives de juin 2012, il est élu député de la Seine-Saint-Denis dans la 2e circonscription (Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Villetaneuse) en devançant le candidat du Front de Gauche et député sortant Patrick Braouezec[14], qui se maintient au second tour malgré un accord départemental de désistement réciproque entre Socialistes et Communistes[15]. Son élection est marquée par le chahut de partisans du candidat sortant dans la salle des réceptions de Saint-Denis à l'annonce des résultats[16].
Membre de la Commission des Affaires culturelles et de l'Éducation, il s'engage sur différents sujets[17] en lien avec les préoccupations des habitants de banlieue : l'éducation et le logement. Dans le cadre du projet de loi ALUR de Cécile Duflot, il fait adopter plusieurs amendements pour lutter contre le logement insalubre[18]. Le décret d'application de la mesure prévoyant de définir où les maires peuvent exiger un « permis de louer » est pris en [19]. Il fait amender le projet de loi de refondation de l'école sur l'éducation prioritaire et sur la transition entre l'école primaire et le collège[20]. Il appuie le centre hospitalier de Saint-Denis afin qu'il soit le siège du groupement hospitalier de territoire l'unissant à l'hôpital de Gonesse[21] et soutient financièrement la création de la Maison des femmes de l'hôpital Delafontaine ouverte en 2016[22].
Membre de la délégation aux outre-mers, il rend avec Jean-Jacques Vlody un rapport d’information parlementaire sur l'octroi de mer[23]. Président du groupe d’amitié entre la France et Haïti, il s'élève en 2015 contre les déchéances de nationalité et d’expulsions dont sont victimes des milliers d'originaires d'Haïti en République dominicaine[24]. Il se mobilise pour la reconnaissance officielle du massacre du 17 octobre 1961 à Paris[25].
Rappelant un des engagements de campagne de François Hollande sur l'amélioration des rapports entre la police et la population, il dépose en 2016 un amendement visant à la remise d'un récépissé lors des contrôles d'identité[26]. Destiné à lutter contre les contrôles au faciès, il est cependant rejeté[27] quelques mois avant que l’État ne soit condamné pour ce motif, en , par la Cour de cassation[28].
Dans le cadre de l'examen du projet de loi pour une République numérique, il fait adopter en un amendement pour garantir le droit au maintien à une connexion internet pour les ménages en difficultés, dont l’expérimentation débute dans deux départements en [29],[30].
Membre du courant de gauche Un monde d'avance fondé par Benoît Hamon[31], il s'abstient le sur la réforme des retraites présentée par le gouvernement Ayrault, se déclarant avec plusieurs autres élus de l'aile gauche du parti « très réservés sur l'allongement de la durée de cotisation »[32],[33] Après les annonces budgétaires de Manuel Valls en , il cosigne avec notamment Christian Paul un courrier dans lequel il explique le plan d'économies du gouvernement ne saurait dépasser 35 milliards au lieu des 50 prévus[34]. Avec 40 autres députés socialistes, il s'abstient sur le vote du suivant la déclaration du Gouvernement sur le projet de programme de stabilité pour 2014-2017, premier acte des députés frondeurs[35]. Il s'oppose au projet présidentiel d'inscrire la déchéance de nationalité dans la Constitution[36]. Faisant partie des parlementaires de gauche qui rappellent dès l'automne 2012 au président François Hollande son engagement sur la mise en place du droit de vote des étrangers aux élections locales[37], il est cosignataire d'un amendement — rejeté en séance[38] — qui l'aurait dans le projet de réforme constitutionnelle de 2016[39],[40].
Il est le directeur de campagne de Benoît Hamon, candidat à la primaire citoyenne organisée en vue de l'élection présidentielle de 2017[41]. Lors du rassemblement de lancement de sa candidature organisé à Saint-Denis, Mathieu Hanotin considère que « la gauche n’a pas été au rendez-vous de ce quinquennat et [que] François Hollande n’a pas mené le combat pour appliquer ses engagements [alors que] Manuel Valls soutient des maires autoritaro-identitaires » faisant référence aux arrêtés anti-burkini[42]. Avant le premier tour, alors que Benoit Hamon s'est hissé parmi les favoris après avoir été initialement vu comme un outsider, il se félicite d'avoir réussi à polariser le débat autour des questions sociales et du travail : « Cet été, certains pensaient que les débats de la primaire allaient se réduire aux questions identitaires alors que non. On a réussi à imposer les sujets[43] ». De fait, Benoit Hamon vire en tête du premier tour de la primaire avec 36 % des voix[44]. Après la primaire, il devient codirecteur de la campagne présidentielle avec le député Jean-Marc Germain[45], mais Benoit Hamon n'obtient que 6,35% de voix et n'est pas qualifié pour le second tour de la présidentielle[46]. À l'automne, il publie dans Libération un feuilleton en 20 épisodes sur la campagne présidentielle[47].
Il s'associe au projet de lancement au début de l'été 2017 du mouvement Dès demain révélé le 10 mai par Anne Hidalgo et Martine Aubry et Christiane Taubira, où l'on retrouve aussi bien Luc Carvounas que les écologistes Karima Delli et Christophe Najdovski[48]. Il annonce dès le qu'il « ne votera[it] pas la confiance » au futur Premier ministre nommé par Emmanuel Macron[49], mais il manque de peu la qualification pour le second tour et n'est donc pas réélu[50]. Il apporte son soutien au lancement du mouvement de Benoît Hamon Génération.s mais reste membre du PS[51].
Candidat à sa réélection aux élections législatives de 2017 dans sa deuxième circonscription de la Seine-Saint-Denis, il récolte 19,2 % des suffrages exprimés, un résultat insuffisant pour lui permettre d'accéder au second tour. Il cède ainsi son siège au communiste Stéphane Peu, élu au second tour face à la candidate LREM[52].
Mandats municipaux et intercommunaux
En , il se déclare candidat à la mairie de Saint-Denis en vue des élections municipales de 2014[53],[54],[55]. Il obtient 34,3 % au premier tour, contre 40,2 % pour le maire communiste sortant, Didier Paillard. Face à ce dernier, il est battu au second tour en obtenant 49,50 % des voix[56]. Le mois suivant, il choisit de conserver son mandat de conseiller général et de démissionner de celui de conseiller municipal pour laisser sa place au suivant de sa liste[57].
Alors que la ville de Saint-Denis édite depuis un journal évaluant le respect de ses engagements électoraux, les socialistes distribuent peu après à la population un questionnaire pour évaluer le bilan de la municipalité[58].
En , il lance publiquement la démarche Notre Saint-Denis en vue des élections municipales de 2020[59]. Lors du premier tour, le , il obtient 35,3 % des suffrages alors que le communiste sortant Laurent Russier est deuxième avec 24 % des voix[60] et remporte le second tour du avec 59 % des voix face au maire sortant. Il est élu maire le , devenant. le premier maire dionysien issu du Parti socialiste après plus de soixante-dix ans de victoires communistes[61].
Parmi ses premières mesures prises à l'automne 2020 figurent plusieurs dans le domaine de la sécurité publique[62] : renforcement des effectifs de la police municipale et son armement, la création d'un centre de supervision urbaine et l'armement des agents[63], rénovation de l'ancien commissariat pour y relocaliser la police municipale[64], abandonnant l'idée d'utiliser le site pour y implanter un conservatoire de musique[65]. Il fait de la lutte contre l’habitat indigne une autre priorité de son mandat en renforçant les inspecteurs d'hygiène et en favorisant les travaux d’office[66],[67].
Sa volonté de réformer de les conditions de travail des agents municipaux est contestée par la majorité des syndicats[68] et provoque un conflit social de plusieurs semaines[68],[69],[70].
Au terme des élections municipales de 2020, il est également élu président de l'établissement public territorial Plaine Commune[71],[72]. En , il fait réadhérer les villes de Plaine Commune au Syndicat des eaux d'Île-de-France, dont six villes avaient mis la décision en attente d'une expertise pour quitter cet syndicat intercommunal, pour défendre le choix d'une régie publique au sein du SEDIF[73].
Mandats
En cours
- Conseiller départemental du canton de Saint-Denis-1, conseiller départemental délégué aux sports et aux grands événements depuis ;
- Maire de Saint-Denis depuis ;
- Conseiller métropolitain de la métropole du Grand Paris depuis ;
- Président du conseil de territoire de l'établissement public territorial Plaine Commune depuis .
Anciens mandats
- Conseiller général du canton de Saint-Denis-Sud et vice-président du conseil général de à
- Député de la deuxième circonscription du au
Ouvrage
Décoration
Notes et références
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- « Résultats des élections Cantonales », Ministère de l'Intérieur
- « Vos élus », Conseil général de Seine-Saint-Denis (consulté le )
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- Sébastien Thomas, « Seine-Saint-Denis : Bartolone démissionne du conseil général », leparisien.fr, (consulté le ).
- Jean-Gabriel Bontinck, « Saint-Denis : le match PC-PS reprend dans les boîtes aux lettres », leparisien.fr, (consulté le ).
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- Pauline Graulle, « A Saint-Denis, le pari sécuritaire de Mathieu Hanotin : En armant sa police municipale, le maire veut rompre avec le « laisser-faire » imputé à la mandature communiste. Opposition, syndicats et associations dénoncent l’inefficacité et la dangerosité de cette nouvelle doctrine », Médiapart, (lire en ligne, consulté le ).
- Claire Guédon, « A Saint-Denis, le maire PS arme la police municipale et fracture encore plus la gauche : Un conseil municipal extraordinaire était consacré jeudi soir, à la sécurité. Le PS, majoritaire depuis juin, et son opposition de gauche se sont affrontés avec en toile de fond, la question de répartition de compétences et de missions entre l’Etat et la ville », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Maëlys Dolbois, « Seine-Saint-Denis. Découvrez ce que va devenir l'ancien commissariat de Saint-Denis : L'ancien commissariat de la police nationale à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) va bientôt accueillir les policiers municipaux de Saint-Denis. Le maire explique ce choix », Actu Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
- Dorine Goth, « Saint-Denis. La Ville renonce définitivement au projet de conservatoire : Le projet de conservatoire, qui devait voir le jour en 2023 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a définitivement été abandonné jeudi 17 décembre 2020 lors du conseil municipal », Actu Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
- Yann Lalande, « Mathieu Hanotin / « Quand on est élu, il faut savoir assumer ses responsabilités » : Le 11 octobre Mathieu Hanotin (PS) a passé le cap des 100 jours à la tête de la Ville de Saint-Denis. L’occasion de faire un point sur les premiers pas du nouveau maire et président de Plaine Commune », Le Journal de Saint-Denis, 13 octobre 2020 mis à jour le 15 octobre 2020 (lire en ligne, consulté le ).
- Mathieu Hanotin et Katy Bontinck, « Face à l’habitat indigne, nous devons agir plus vite et plus fort » : Le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, et sa première adjointe, Katy Bontinck, soulignent, dans une tribune au « Monde », que la crise sanitaire et le confinement ont rendu encore plus cruciale la lutte contre les logements dégradés. Ils demandent davantage d’outils juridiques et de moyens. », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Louise Couvelaire, « A Saint-Denis, des agents municipaux fustigent la « méthode Hanotin » : Jeudi, le conseil municipal a viré à l’échauffourée. Des fonctionnaires de la ville s’opposent à la réforme de leurs conditions de travail menée par le maire socialiste », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Aziz Oguz, « Des parents manifestent pour les cantines, la grève continue », sur lejsd.com, (consulté le )
- Aziz Oguz, « Fin des débrayages, le mouvement social continue en pointillé », sur lejsd.com, (consulté le )
- Maëlys Dolbois, « Le maire de Saint-Denis devient président de Plaine Commune mais la parité n'est pas au rendez-vous : Après avoir fait basculer la ville de Saint-Denis c'est le territoire de Plaine Commune (Seine-Saint-Denis) qui bascule du côté socialiste. Mathieu Hanotin est devenu président », Actu Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
- Hajera Mohammad, « Le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, élu président de Plaine Commune : Plaine Commune, le territoire qui regroupe neuf communes de la Seine-Saint-Denis, a un nouveau président. Mathieu Hanotin, le nouveau maire (PS) de Saint-Denis a été élu ce jeudi 16 juillet », France Bleu Paris, (lire en ligne, consulté le ).
- Anthony Lieures, « Seine-Saint-Denis : Mathieu Hanotin et Plaine Commune accusés de passer en force sur la gestion de l’eau : Une manifestation était organisée ce mardi soir à Saint-Denis pour protester contre la décision de Mathieu Hanotin, président (PS) de Plaine Commune. Ce mercredi, il fera réadhérer les neuf villes du territoire au Sedif, le syndicat des eaux d’Île-de-France. », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
- Dorine Goth, « Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis, décoré de l'ordre national du Mérite », sur actu.fr, (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
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