Pierrefitte-sur-Seine

Pierrefitte-sur-Seine est une commune de la Seine-Saint-Denis, située entre Saint-Denis et le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Elle fait partie de l'EPT Plaine Commune et de la Métropole du Grand Paris.

Pour les articles homonymes, voir Pierrefitte.

Pierrefitte-sur-Seine

La mairie en 2013, avec le tramway, qui dessert la commune depuis l'été 2013.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Saint-Denis
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Plaine Commune
Maire
Mandat
Michel Fourcade (PS)
2020-2026
Code postal 93380
Code commune 93059
Démographie
Gentilé Pierrefittois
Population
municipale
30 861 hab. (2019 )
Densité 9 050 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 57′ 56″ nord, 2° 21′ 41″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 97 m
Superficie 3,41 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Épinay-sur-Seine
Législatives 2e circonscription de la Seine-Saint-Denis
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pierrefitte-sur-Seine
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Pierrefitte-sur-Seine
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Pierrefitte-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Pierrefitte-sur-Seine
Liens
Site web https://www.mairie-pierrefitte93.fr/
    Bus 168 Mairie de Pierrefitte - Juillet 2013

    Ses habitants sont appelés les Pierrefittoises et les Pierrefittois.

    Géographie

    Le territoire de Pierrefitte-sur-Seine se situe au nord de Saint-Denis, à une dizaine de kilomètres de Paris, sur la RN1. Il s'étend principalement sur la Plaine de France, mais ses limites nord-ouest sont constituées par les contreforts de la Butte-Pinson.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Pierrefitte-sur-Seine
    Montmagny (Val-d'Oise) Sarcelles (Val-d'Oise)
    Villetaneuse Stains
    Saint-Denis

    Hydrographie

    Un ensemble de petits ruisseaux est discernable sur les anciennes cartes, mais il a été enterré au fil de l'histoire afin de lutter contre les risques d'inondation tout en permettant le drainage des terrains.

    Transports

    La RN 1 a été reconfigurée lors de la création de la ligne T5 en 2013.

    Pierrefitte est située près des autoroutes A 1 et A 86. Elle est traversée par l'ex-RN 1 (plus de 50 000 véhicules par jour recensés avant 2013[1],[Quand ?] c'est-à-dire avant la mise en service du T5) et la RN 301 (désormais numérotée D 901), et est le point de départ de l'ancienne RN 16 (désormais numérotée D 316 dans le Val-d'Oise) qui mène à Clermont (Oise). Autrefois, elle aboutissait à Dunkerque.

    Longtemps mal desservie par les transports en commun, la ville a bénéficié progressivement de l'arrivée du RER (1987), du métro (1998), des tramways T5 (2013) et T11 (2017) ainsi que d'une amélioration progressive du réseau de bus.

    Un désenclavement réussi

    Jusqu'en avril 1991, seul un bus sur trois de la ligne de bus 150 venant de porte de la Villette allait au-delà de Mairie de Stains pour rejoindre Villetaneuse via Pierrefitte. Cette proportion est passée à un sur deux en 1991[2]. À cette même époque, le sud de la ville attend le prolongement de la ligne 13 du métro à Saint-Denis université, en limite de Pierrefitte[3]. Ce projet se concrétise en 1998 à la faveur des chantiers obtenus dans la foulée de la création du Stade de France[4].

    La Gare de Pierrefitte - Stains est une des stations du RER D depuis le [5]. En juillet 2017, la gare, qui a reçu un nouveau quai quelques semaines plus tôt, est mise en correspondance avec la ligne de tramway T11 Express[6]. La nouveauté la plus structurante pour Pierrefitte est cependant l'arrivée en 2013[7] du tramway T5 qui traverse la ville du nord au sud sur l'ancienne RN1. Son succès immédiat conduit à plusieurs renforts successifs de sa fréquence[8].

    Sur le plan routier, la RD 28 reliant Saint-Denis université à Villetaneuse a vu son tronçon Est inauguré en 2014[9], et son tronçon central ouvrir en 2020[10].

    Aujourd'hui

    Le tramway T5, durant ses essais, en .

    La commune est desservie par :

    La desserte en bus est assurée par les lignes RATP150168253256268337361 ainsi que, la nuit par le Noctilien N44

    Urbanisme

    Typologie

    Pierrefitte-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[14] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].

    Quartiers

    Pierrefitte compte plusieurs quartiers comme le quartier des Poètes (la Cité Rose, détruite et réurbanisée dans les années 2010), Jules-Châtenay, Cité Potier, Lavoisier, Langevin, Fontaine-Rosée, Jean-Vilar, Jules-Verne, Jean-Moulin, les Fauvettes et les Joncherolles. Le quartier des Fauvettes-Joncherolles est retenu fin 2014 dans la seconde phase du programme ANRU qui prévoit notamment la destruction de la copropriété dégradée des Fauvettes et la réhabilitation des logements sociaux des Joncherolles[19].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté, dès le IXe siècle, (l'abbé de Saint-Denis faisant mention des vignobles de petra ficta dans ses écrits en 862)[20].

    Pierrefitte (mentionné anciennement petra ficta ent 862) est une formation toponymique romane qui signifierait « pierre fichée » (en latin Petraficta), c'est-à-dire « pierre dressée et plantée ». Il se réfère soit à une borne, soit à un mégalithe. Il équivaut aux types Pierrefitte.

    Le nom de Pierrefitte se voit officiellement complété de la mention « sur-Seine » par l'administration en 1920 afin de faciliter le travail de la poste et de spécifier le rattachement de la commune au département de la Seine, alors que la ville n'est pas baignée par le fleuve éponyme.

    Histoire

    Du Moyen Âge à la Révolution française

    Propriété de l’abbaye de Saint-Denis au IXe siècle, elle fut en partie détruite au XVe siècle, pendant la guerre de Cent Ans.

    Au XVIIIe siècle, Pierrefitte est un village d'agriculteurs et de carriers, qui exploitent sur les contreforts de la Butte-Pinson le gypse  de la pierre à plâtre  formé à la période du Ludien, il y a 35 millions d'années. Les risques d'affaissement des zones anciennes carrière ont conduit à la définition d'un périmètre de risques[21].

    De 1790 à 1795 Pierrefitte-sur-Seine était un canton du district de Franciade.

    Le XIXe siècle

    La commune est ainsi décrite en 1841 dans la Nouvelle histoire de Paris de Julien de Gaulle : « Pierretitte, à 5 lieues nord de Paris, n'est remarquable par aucun monument. C'est un village dont l'histoire n'a rien de particulier.
    Il renferme de jolies maisons. Sa seigneurie relevait, au XIIIe siècle, de l'abbaye de Saint-Denis. Elle en fut détachée plus tard, et donnée pendant l'invasion anglaise à un nommé Fréron qui avait favorisé l'entrée des Bourguignons dans Paris[22]
     »
    .

    En 1856, Pierrefitte est desservie par le chemin de fer avec la mise en service de la ligne de Paris-Nord à Lille, ce qui permet à la ville de devenir un lieu de petite villégiature pour des Parisiens aisés.

    La ville est ravagée par les bombardements de la guerre franco-allemande de 1870. Le sommet de la butte Pinson est utilisé[23] lors du siège de Paris de 1870, par les troupes prussiennes qui y installent dès le 21 septembre plusieurs batteries d'artillerie, dont les positions seront bombardées par l'artillerie des forts de la Briche et de la Double-Couronne[24] et qui seront eux-mêmes bombardés[25].

    L'armée française, dans le cadre du renforcement de la protection de la place fortifiée de Paris, aménage au sommet de la butte Pinson une fortification du système Séré de Rivières : la Redoute de la Butte-Pinson[26],[27]..

    En 1896, Pierrefitte est un bourg de 2 468 habitants dont l’activité économique dépend principalement de deux entreprises, l’une de tentures murales, dite Lincrusta Walton (en) avec 40 ouvriers, et l’autre de matériel de chemin de fer avec 30 ouvriers, auxquelles s’ajoute une maison d’épicerie en gros. L'agriculture est consacrée à la culture maraîchère et à l’horticulture, qui ont remplacé la fabrication du vin, les plants de vigne ayant peu à peu disparu.

    Le bourg compte alors 383 maisons (dont 51 de deux étages et cinq de trois étages et plus) constituant 717 logements, ainsi que 32 ateliers et 47 commerces[28].

    L'urbanisation de Pierrefitte a été fortement développée avec un accroissement de l'offre de trains de banlieue par la Compagnie des chemins de fer du Nord et le développement des quartiers de lotissement ouvriers, la Butte Pinson étant devenue un lieu où plusieurs guinguettes étaient aménagées pour le plaisir des habitants ainsi que des parisiens[Note 3].

    Le XXe siècle

    Le 11b, l'une des deux lignes de tramways qui desservaient Pierrefitte.

    De plus, la ville a été desservie par trois lignes de tramways au début du XXe siècle :

    • la ligne no 3 Mairie de Pierrefitte - Pont de Saint-Cloud des TMEP[29] par le Barrage (place du Général-Leclerc) et la gare de Saint-Denis et les quais rive droite, le pont de Saint-Ouen et les quais de la rive gauche.
      Cette ligne a fonctionné du au
    • la ligne PC de Mairie de Pierrefitte à porte de Clignancourt, créée par la TPDS, qui a circulé du au . Lors de la fusion des compagnies de tramways au sein de la STCRP de 1921, cette ligne prit le no 65[30], et, en 1926, elle transportait 1 500 000 voyageurs par an.
    • la ligne 11b de la STCRP Gare de l'Est - Barrage de Pierrefitte, créée le , passait par carrefour Pleyel, la porte de Paris, l'église Saint-Denis-de-l'Estrée et la place du Général-Leclerc à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), transportait 4 400 000 voyageurs en 1926. En 1930 environ, il y avait 7 départs à l'heure de pointe et 3 en heure creuse pour la porte de Clignancourt (ligne 65) et y rejoindre le métro, ainsi que la place de la République (11b). Il fallait 34 minutes pour faire le trajet Pierrefitte - Porte de Clignancourt[31].

    Les deux lignes de tramway ont été supprimées par la Société des transports en commun de la région parisienne le 18 mai 1936 : l'ensemble du secteur était désormais desservi par des autobus, alors considérés comme plus modernes[32].


    Avant la Seconde Guerre mondiale, Albert Richard (1894-1944) dirige la ville pour le PCF. toutefois, influencé par l'ancien maire de Saint-Denis Jacques Doriot, il rejoint le parti Parti populaire français, de tendance fasciste[33].

    Dans les années 1930, il est envisagé de faire passer par la Butte-Pinson le projet d'autoroute B16 (de Moisselles à Villeneuve-la-Garenne) et par l'actuelle RD28 le projet d'autoroute F2, projets qui seront abandonnés dans les années 1970[34],[35],[36].

    Seconde Guerre mondiale

    En janvier 1940, pendant la Drôle de guerre, six trains sanitaires sont stationnés au dépôt des Joncherolles. Des officiers, soldats et infirmiers sont logés chez les habitants.

    Lors de la Bataille de France, le , les Allemands entrent dans la ville. Certains noms de rue changent, comme le boulevard Chamberlain qui devient le boulevard Maréchal-Pétain (Aujourd'hui, boulevard Charles-de-Gaulle).

    Le , les Forces françaises de l'intérieur (FFI) s'affrontent aux occupants. Deux blindés allemands sont jetés dans un fossé de la ligne de chemin de fer, un soldat allemand est tué avenue de la République. Neuf otages sont fusillés en représailles.

    Pierrefitte est libérée d'abord par les FFI le , puis par la 2e division blindée entrée à Pierrefitte le [37]. Ce même jour, le commandant Massu aborde la redoute de la Butte-Pinson vers 14 h et se heurte à une vive résistance. La bataille dure jusqu'à 19 h avant que la position ne tombe[38].

    363 Pierrefittois auraient été appréhendés pour le Service du travail obligatoire (STO)[37].

    À la Libération, le 27 août 1944 par la division Leclerc, Raymond Picard prend la succession des maires nommés par le Régime de Vichy.

    En mai 1968, plusieurs usines sont occupées. Après la dissolution de 1968, le communiste Étienne Fajon est néanmoins réélu[39].

    Le XXIe siècle

    Le parc de la République en 2019. Au loin, la tour de l'avenue Gallieni.
    La médiathèque Flora-Tristan.

    Dans le cadre de son développement et des besoins de logements des années 1970, la ville avait confié aux architectes Yves et Luc Euvremer (1978–1983 en collaboration avec Jean Renaudie) et Mila et Geronimo Padron-Lopez la réalisation d'un ensemble d’habitat social d'environ 900 logements réalisés entre 1973 et 1994 dans le cadre de la ZAC du Barrage dont les premières études remontent à 1963[40].

    Compte tenu des grandes difficultés sociales et des nombreux dysfonctionnements de cet ensemble, la municipalité, Plaine Commune et l'ANRU ont décidé en 2007 sa démolition dans le cadre de la réalisation d'une nouvelle ZAC, ce qui a amené une importante mobilisation d'architectes, émus par le sort promis à cet habitat social des années 1980 qu’ils considèrent comme une œuvre architecturale et urbaine majeure.

    Le tribunal administratif de Montreuil a rejeté leur recours, estimant « que la réalisation de la cité Desnos, si ce n’est sa conception même, n’a pas atteint les objectifs poursuivis par son concepteur en matière d’écologie et de qualité de vie de ses habitants ». Après avoir relevé les spécificités formelles de ces logements, « le tribunal en déduit naturellement que la cité Desnos ne peut être regardée comme un symbole d’une période de l’histoire de l’architecture, qui ferait partie d’un patrimoine à protéger ou à mettre en valeur. »[41],[42],[43]. Les bâtiments sont démolis en 2010-2011 après le relogement de l'ensemble des habitants, et l'aménagement de la ZAC des Poètes[44],[45] se poursuit depuis.

    Politique et administration

    Logo de la ville.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[46], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif au . Elle fait partie de l'arrondissement de Saint-Denis de ce département depuis 1993.

    Pour l'élection des députés, Pierrefitte-sur-Seine fait partie du 2e circonscription avec les anciens cantons de Saint-Denis-Nord-Ouest et Saint-Denis-Nord Est.

    Elle faisait partie de 1801 à 1893 du canton de Saint-Denis, annéese où elle intègre jusqu'en 1912 le canton d'Aubervilliers, puis réintègre le canton de Saint-Denis du département de la Seine. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle est rattachée en 1967 au canton de Stains puis, en 1976, devient le chef-lieu du canton de Pierrefitte-sur-Seine[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton d'Épinay-sur-Seine.

    Intercommunalité

    La ville était membre fondateur de la communauté de communes « Plaine Commune », créée en 1999 et transformée en 2000 en communauté d'agglomération Plaine Commune.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[48].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Plaine Commune, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[49].

    Tendances politiques et résultats

    Michel Fourcade, lors de l'inauguration de la ligne 5 du tramway d'Île-de-France en 2013.

    Depuis 1945, la ville n'a compté que cinq maires : Raymond Picard, Roger Fréville (PCF), Daniel Bioton (PCF), Catherine Hanriot (PCF) et Michel Fourcade (PS). La ville a eu le même premier maire-adjoint de 1983 à 2008, François Colombani, militant du PCF (qui était déjà second adjoint de 1977 à 1983).

    Figure marquante de l'histoire locale, Roger Fréville avait fait du sport une de ses priorités dans le cadre des reconstructions d'après-guerre, c'est notamment pour cette raison que son nom a été donné au complexe sportif, rue Nungesser-et-Coli, inauguré en 1994[50].

    Après avoir ravi le siège de conseiller général du canton de Pierrefitte-sur-Seine au maire PCF Catherine Hanriot lors des cantonales de 2004, Michel Fourcade arrive en tête du premier tour des municipales 2008 à la tête d'une liste de rassemblement notamment du PS, des Verts et de représentants de la société civile contre le PCF. Au second tour, la liste du PCF a fusionné avec celle conduite par le socialiste Michel Fourcade et cette liste d'union a remporté le second tour du 16 mars 2008 par 65,9 % des exprimés face à la liste Bazeli (UMP)[51].

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS-EELV menée par le maire sortant Michel Fourcade obtient une large majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 451 voix, 51,27 %, 27 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant les listes menées respectivement par[52] :
    - Farid Aïd (FG, 1 329 voix, 27,80%, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
    - Pascal Kouppe (UDI, 1 000 voix, 20,92 %, 3 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin, 28,25 % des électeurs se sont abstenus

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis[53], la liste PS - GRS - RDG menée par le maire sortant Michel Fourcade  qui bénéficie de la fusion de la liste EÉLV - AÉI menée par Dominique Carré  obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 851 voix (51,87 %, 30 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant largement les listes menées respectivement par[54] :
    - Farid Aïd (PCF - LFI - PRG - FG - PG  fusionnée avec la liste DVG de Fanny Younsi   1 316 voix, 36,88 %, 7 conseillers municipaux élus) ;
    - Pascal Kouppé de K Martin (UDI - LR - LC, 401 voix, 11,23 %, 2 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 67,98 % des électeurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération de la France[55]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Raymond Picard   Président du Comité local de libération
    1945 1971 Roger Fréville[56] PCF Menuisier
    1971 septembre 1998[57] Daniel Bioton[58],[59] PCF Instituteur
    Député suppléant de Marcelin Berthelot (1988 → 1993) puis de Patrick Braouezec (1993 → 1997)
    Démissionnaire
    septembre 1998[60] mars 2008[61] Catherine Hanriot PCF Conseillère générale de Pierrefitte-sur-Seine (1998 → 2004)
    mars 2008[62] En cours
    (au 18 février 2021)
    Michel Fourcade PS Agent PTT puis La Poste
    Conseiller général de Pierrefitte-sur-Seine (2004 → 2015)
    Conseiller départemental d'Épinay-sur-Seine (2015 →)
    Rééélu pour le mandat 2020-2026[63],[64],[65]

    Jumelages

    La ville a également conclu deux conventions de coopération décentralisée avec

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 4]

    En 2019, la commune comptait 30 861 habitants[Note 5], en augmentation de 8,44 % par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis : +5,95 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    750706734705812789827813808
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8299151 0751 1571 1511 3461 6091 8242 468
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8633 3494 2685 9878 60911 64512 57512 10012 867
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    14 77019 01720 81922 36623 82225 81627 53228 02629 608
    2019 - - - - - - - -
    30 861--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Immigration

    En 1999, 64,5 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré). En 2018, d'après un sondage mené par l'INSEE, il a été relevé que 33,5% de la population de Pierrefitte-Sur-Seine est étrangère et 41% de ses habitants sont des immigrés.[70]

    Enseignement

    En termes de structures d'accueil des enfants en bas âge jusqu'à leur majorité, la ville de Pierrefitte dispose en 2020[71] :

    • deux crèches municipales : les crèches collectives Eugénie-Cotton et Louise-Michel ; deux halte-jeux (Françoise-Dolto et Donald Winnicott) ; la crèche familiale Jeanne-Alexandre ; deux crèches associatives (l'Arche de Noë et l'Envol) ; la maison d'assistantes maternelles Arc-en-ciel ; deux micro-crèches.
    • Quatre écoles maternelles : école Ethel-Rosenberg, école des Fortes Terres, école Henri-Wallon, école Jacques-Prévert.
    • L'école élémentaire Roselyne-Boivin, à laquelle doit être adjointe une maternelle
    • Six groupes scolaires associant maternelle et primaire :
      • Écoles Eugène-Varlin et Danielle-Mitterrand, dans les quartiers nord.
      • École Jean-Jaurès, au centre-ville/Butte-Pinson.
      • École Frédérick-Lemaître, près de la gare RER.
      • Écoles Joliot-Curie (une maternelle, deux primaires) et Anatole-France au sud de la ville.
    • Deux collèges :
      • le collège Gustave-Courbet[72] qui se situe rue François-Mitterrand (ex-rue Ernest-Fabre), au sud de la ville et dans le quartier du Petit-Pierrefitte.
        À son inauguration, le , le collège Gustave-Courbet, conçu par les architectes Jacques Kalisz et Gilbert-Paul Bertrand, était un collège d'enseignement secondaire (CES), dont la réalisation est intervenue au moment des grands chantiers éducatifs des années 70, destinés à accueillir l'arrivée d'une nouvelle classe d'âge dans le second degré.
        L'établissement scolarisait alors 1200 élèves, dont 96 en section d'éducation spécialisé (SES). Les classes SES ayant disparu en 1996, le collège accueille désormais une section d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Ses nouveaux locaux reconstruits ont été inaugurés en 2019.
      • le collège Pablo-Neruda[73], conçu par les architectes BMC architectes, Arnaud Bical, Rémi Martinelli, Laurent Courcier, livré en 1993 et qui, lui, est situé au nord de la commune.
      • Le collège Lucie-Aubrac est lui situé à Villetaneuse, mais, situé en limite de Pierrefitte, il est également fréquenté des élèves de la ville[74] conçu par Jacques Soucheyre. Ce collège a été inauguré en 2003.
    • Le lycée polyvalent Maurice-Utrillo situé à Stains accueillait la plupart des élèves pierrefittois, mais un nouveau lycée située à Pierrefitte, aux abords du T11 express et du RER D, a été mis en service par la Région Île-de-France à la rentrée 2021 et accueille une partie des jeunes de la commune[75],[76].
    • L'université Paris-VIII à Saint-Denis, est située en limite sud de Pierrefitte alors que l'université Paris-XIII à Villetaneuse est également proche.

    Équipements sportifs

    La ville est dotée de deux équipements majeurs, le complexe sportif Roger-Fréville et le palais des sports Pierre-Machon, ainsi que d'autres gymnases, terrains d'évolution et de courts de tennis.[Quand ?]

    Le Pierrefitte FC est le club de foot de la ville et évolue majoritairement au niveau départementale du district de la Seine-Saint-Denis[77]. Le club a par ailleurs remporté la Coupe départemental de Seine-Saint-Denis en Futsal Sénior, lors de la saison 2014-2015[78].

    Le chantier d'une piscine est lancé en 2019[79],[80], afin d'être livrée en 2021. Il s'agit d'un équipement évalué fin 2019 à 17 millions d'euros, financés principalement par le département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre de son plan piscine 2016-2021, et qui doit être dévolu en gestion à la ville. Celle-ci prévoit de passer une délégation de service public avec une entreprise privée pour en assurer le fonctionnement[81],[82].

    Sport

    La course cycliste Paris-Roubaix a débuté pendant longtemps devant un café de la RN 1, à l'entrée de Pierrefitte[83]. Le départ de la course cycliste Paris-Lillers y est également attesté de 1937 à 1939[84].

    Depuis 1975, le jeudi de l'ascension est l'occasion d'une grande course à pied populaire nommée les Foulées pierrefittoises[85].

    Art

    La commune organise pour la première fois en 2021 un festival intitulé Festiv’art[86] en collaboration avec le conservatoire de musique et de danse de Pierrefitte[87].

    La maison du peuple[88], aussi intitulée maison commune, accueille diverses activités culturelles[89] : des concerts, des événements organisés par des associations, des pièces de théâtre, mais aussi la saison culturelle[90].  

    Lieux de culte

    La commune compte plusieurs lieux de culte :

    La ville dispose du cimetière communal de Pierrefitte-sur-Seine et Cimetière intercommunal des Joncherolles.

    Etablissements de santé

    La commune propose un large choix de cabinets médicaux libéraux mais aussi de nombreux établissements de santé :

    • Le Centre Municipal de Santé (CMS) Jean-aimé Dolidier[98] qui accueille un large panel de soins tels que la médecine général, la médecine spécialisée, un service infirmier, une diététicienne mais également un service d’échographie.
    • Le centre médico-dentaire[99] et la maison de santé Jacques Prévert[100].
    • La clinique de Pierrefitte-Sur-Seine qui propose un service d’hospitalisation[101].

    Économie

    Le supermarché Lidl.

    La commune a été moins marquée que les autres villes de Plaine Commune par la présence de la grande industrie depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à la désindustrialisation de l'Île-de-France. D'importantes entreprises ont néanmoins eu un rôle économique à Pierrefitte.

    Jusqu'en 2001, Pierrefitte a abrité les activités de l'entreprise de caviar et poissons fumés Petrossian[102].

    En 2007-2008 on y dénombre 423 entreprises. Les principales sont les Cartonnages Guillaume (95 emplois, fabrication de coffrets pour l'industrie du luxe), Delage Aéro (90 salariés, construction de pièces pour moteurs d'avions) et le CDIF (80 salariés, éco-entreprise : centre de tri)[103].

    Elle dispose également de plusieurs équipements importants de santé, avec le Centre médico psychologique (psychiatrie), dépendant de l’Établissement Public de Santé de Ville Evrard, la Maison de l'Alisier (foyer d’accueil pour les traumatisés crâniens), la clinique Victor Hugo Clinalliance, qui a ouvert en 2008[104], ainsi que le centre municipal de santé Jean-Aimé-Dolidier.

    Plaine Commune a aménagé la zone d'activités le long de la future RD 28 prolongée ZAE de la Gare militaire, dont le promoteur est Spirit. On y trouve notamment le siège social et la brasserie Frogbeer[105] :

    La zone des Tartres

    Desservie par la RD28, la zone des Tartres est un secteur aux limites de Pierrefitte-sur-Seine, Stains et Saint-Denis, occupé notamment par des maraîchers et des jardins ouvriers.

    Les objectifs d'aménagement de cet espace de près de 110 hectares sont les suivants :

    • accompagner les projets existants : l’extension de l’Université Paris-VIII (équipements sportifs), l’implantation des Archives nationales (cf. § Architecture contemporaine, ci-après), les projets de RD 28 et du futur pôle gare de la Tangentielle Nord
    • valoriser l’activité économique en recherchant les meilleures localisations au regard des besoins locaux, notamment l’accueil de PME/PMI et d’entreprises artisanales, et de l’offre foncière disponible.
    • conforter l’habitat dans un souci de diversification de l’offre et d’accompagnement des opérations de restructuration lourde du patrimoine.
    • développer une dimension environnementale et paysagère du secteur dans un réseau d’échanges à l’échelle de Plaine-Commune et du département.

    En 2020 est livré au pied de la gare du T11 un centre d'affaires de 25 000 m2 (sur la limite communale avec Stains) qui accueille un centre de recherche d’Engie, le Crigen (250 emplois), ainsi qu'un centre de formation de Total[106].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Les contreforts de la Butte-Pinson se trouvent au nord-ouest de la commune.

    Revenu dans la ville de son enfance, Maurice Utrillo y croqua le Café "le Chat sans Queue" (actuelle rue Lénine) ou La Guinguette. En 2010, son testamentaire Jean Fabris - qui a rompu avec le musée Utrillo-Valadon de Sannois - y inaugure l'espace Utrillo, au sein du centre culturel, comprenant une quinzaine de tableaux, 15 000 photographies et de nombreux documents[107]. Depuis 1997, le café cabaret "au trois francs six sous" se tient le premier samedi du mois place Jean-Jaurès[108]

    La ville a été le lieu de tournage de deux films :

    • Mélodie en sous-sol de Henri Verneuil, 1963
    • La Cité Rose de Julien Abraham, 2013


    Architecture moderne

    L'hôtel de ville en 2005, avant son agrandissement de 2009, qui l'a rendu accessible aux personnes handicapées.
    L’hôtel de ville

    L’hôtel de ville, agrandi durant l’Entre-deux-guerres puis à nouveau en 2009, a remplacé la mairie édifiée en 1849 sous l'administration de M. Lejeune, qui était édifiée à l’angle de la rue de Paris et de la rue Briais[109].

    Place Jean-Jaurès, la Ville inaugure en 2016 une statue de Jean Jaurès[110].

    L’église Saint-Gervais-Saint-Protais

    L’église Saint-Gervais-Saint-Protais, construite sur les plans de l'architecte Lequeux, a été consacrée le . Toutefois, les fonts baptismaux des XIIe et XIIIe siècles proviennent de l’église précédente. La cloche a été offerte par l’impératrice Eugénie.
    L'église était décrite comme suit en 1879 :

    L’église Saint-Gervais-Saint-Protais au tout début du XXe siècle.

    L’église « est située dans la Grand’Rue du village, et sa façade, légèrement en retrait, se compose, au premier plan, d'un avant-corps accusant la grande nef et, au deuxième plan, des façades des bas-côtés qui sont moins élevées et ajourées, chacune, par une fenêtre plein-cintre.
    L’avant-corps présente, en son milieu, une grande tour carrée dont le soubassement est percé d'une porte plein-cintre, décorée de moulures et surmontée d'une croix. Elle est encadrée de deux pilastres composites, supportant un entablement dont l'architrave est interrompue par un tableau qui porte cette inscription : « NON EST HIC ALIUD NISI DOMUS DEI ET PORTA COELI. GEN., XXVIII, XVII ».
    Au-dessus de cet entablement s'élève la tour proprement dite, décorée de refends et de bossages, interrompus par un cadran d'horloge. Elle est flanquée de contreforts peu saillants sur lesquels s'appuie le beffroi ajouré de fenêtres géminées garnies d'abat-sons et surmonté d'une flèche octogonale dont les pans, aux angles de la tour, sont flanqués de pyramidions. […] À l'intérieur l'église présente une nef s'ouvrant sur les bas-côtés par cinq travées séparées par des colonnes qui supportent la retombée de voûtes plein-cintre. Au-dessus, des antes très plats, terminés par des consoles, reçoivent les poutres ornées de culs-de-lampe qui soutiennent le plafond à compartiments. Cette nef se termine, en avant de l'hémicycle du maître-autel, par un arc triomphal décoré de fresques et de sculptures. Cet hémicycle est lui-même recouvert par une demi-coupole.
    Une frise peinte contourne la nef et sépare l'étage des arcades du rez-de-chaussée de celui des fenêtres circulaires placées au-dessus de chacune d'elles.
    Les bas-côtés sont ajourés de cinq fenêtres plein-cintre, munies également de verrières. Ils se terminent par deux chapelles dédiées, celle de gauche à sainte Geneviève, celle de droite à la Vierge »
    [109].

    Architecture contemporaine

    Hormis les édifices religieux, la ville est marquée par le nouveau siège des Archives nationales[111]

    Archives nationales (France) : site de Pierrefitte-sur-Seine. Architecte : Massimiliano Fuksas.

    En mars 2004, le président de la République Jacques Chirac a annoncé la construction d'un nouveau centre des Archives nationales dans la zone des Tartres, marquant ainsi la volonté de l’État de construire au cœur de la cité un grand établissement culturel, dans un territoire en devenir, aux portes de Paris. Cet emplacement a été retenu en raison de sa proximité immédiate de la station de métro de Saint-Denis - Université sur la Ligne 13 du métro de Paris, de l’université Paris-VIII à Saint-Denis et de l’université Paris-XIII à Villetaneuse, ainsi que de la disponibilité foncière du secteur des Tartres.

    Le bâtiment, conçu par l'architecte Massimiliano Fuksas, d'une superficie de 84 293 m2[112], d'une capacité de stockage de 320 kilomètres linéaires, haut de 42 m et long de 180 mètres, qui doit accueillir 400 personnes (chercheurs, enseignants, étudiants, généalogistes…), est destiné aux archives postérieures à 1790. Le coût de construction de ce nouveau centre est estimé à 194 millions d’euros[113]. Le chantier a débuté en 2009[114]. Construit par l'entreprise Bouygues Bâtiment, le bâtiment a été livré en 2012, ouvert au public le et inauguré par le président de la République, François Hollande, le 11 février suivant.

    Tourisme et cadre de vie

    Pierrefitte-sur-Seine a reçu une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2007[115], puis trois en 2020.

    La ville comporte plusieurs espaces verts, les principaux étant:

    Personnalités liées à la commune

    L'acteur Frédérick Lemaître caricaturé par Gill (1867).

    Pierrefitte a accueilli d'illustres personnages comme le général baron d'Empire Moulin ou le peintre Maurice Utrillo. La ville a inspiré l'artiste qui immortalisa, dans ses premières œuvres les vignes, l'église et les rues de Pierrefitte.

    Héraldique

    Pierrefitte-sur-Seine

    De gueules à trois rochers d'argent mouvant de la pointe, celui du centre plus élevé, surmonté d'un pinson d'or, au chef cousu d'azur d'un clou d'argent, accosté de deux fleurs de lis d'or.

    Dessiné par M. Louis et attribué à la Ville par arrêté préfectoral du . Par ses fleurs de lys d’or et le clou au centre, le blason rappelle la suzeraineté de l’abbaye royale de Saint-Denis sur la commune. Le bleu et le rouge sont les couleurs de Paris et du département de la Seine, duquel dépendait alors Pierrefitte. Les pierres blanches et l'oiseau au sommet de la plus haute d'entre elles évoquent la Butte-Pinson et les carrières de gypse[119].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Pierrefitte-sur-Seine : Notice historique et renseignements administratifs, Paris, Impr. de l'école d'Alembert (Montévrain), coll. « État des communes du département de la Seine à la fin du XIXe siècle », , 63 p. (lire en ligne)
    • Roger Fréville, Pierrefitte ma ville, Paris, les éditeurs français réunis, , 293 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
    • Patrick Laigre et Jean-Claude Huleux, Pierrefitte d'un bout à l'autre du siècle, Paris, Éditions Franciade, , 80 p.
    • Le patrimoine des Communes de la Seine-saint-Denis, Flohic éditions, 1994, (ISBN 2-908958-77-5)
    • Services municipaux, Pierrefitte-sur-Seine : citoyens de demain, Paris, Editions Franciade, , 64 p.
    • Jacques Grossard, Huit villes à découvrir en Île-de-France : Plaine Commune, Neuilly-sur-Seine, Vendredi Treize éditions, coll. « Urban's guide », , 96 p. (ISBN 978-2-9530241-0-4, présentation en ligne)
    • Delazad Deghati, Pierrefitte-sur-Seine : histoire d'une ville, Paris, édité par la ville de Pierrefitte, , 220 p.

    Articles connexes

    Lien externe

    • « Pierrefitte-sur-Seine », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les guinguettes de la Butte-Pinson étaient fréquentées tant par les habitants du secteur que par les parisiens. Des services de bus spéciaux leur facilitaient l'accès
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

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    23. La Butte Pinson photographie de 1871
    24. Comme les 25 septembre et 8 octobre 1870
    25. Comme le 22 janvier 1871
    26. « Butte-Pinçon (redoute de la) », sur Index de la fortification française (1874-1914), 2002-2009 (consulté le )
    27. Petit Atlas des bâtiments militaires : Registre d'attachements de la Butte Pinçon, Archives S.H.D. - Vincennes, (lire en ligne)
    28. Pierrefitte-sur-Seine : Notice historique et renseignements administratifs, monographie de 1896 mentionnée en bibliographie
    29. La Tramways mécaniques des environs de Paris (TMEP), de manière générale en très grande difficulté financière, et qui venait de subir les désastreuses inondations de la Seine de janvier 1910, fut absorbée par la compagnie des tramways de Paris et du département de la Seine (TPDS) le 1er juin 1910. La TDPS coupa dès cette date la ligne en trois, avec :
    30. « Indicateur Bijou - 1930 (page 78) », ville-saint-denis.fr (consulté le ).
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    49. Décret n° 2015-1659 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Saint-Denis sur Légifrance.
    50. Site de l'Association Sportive de Pierrefitte http://asp93.com/historique/
    51. Résultats des élections municipales 2008 - 2d tour
      Votants 50,2 %
      Exprimés 48,4 %
      Liste Fourcade (PS) - 65,9 % des exprimés - 29 sièges
      Liste Bazeli (UMP) - 34,1 % des exprimés - 6 sièges
      Source Le Parisien.
    52. Résultats officiels pour la commune Pierrefitte-sur-Seine
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    57. C.G., « Le maire de Pierrefitte passe la main : Il l´annonce aujourd´hui », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « Après 27 années comme premier magistrat de la commune, explique-t-il, j´ai décidé de cesser mes fonctions à compter du 1er septembre prochain. Je ne souhaitais déjà plus être candidat aux élections municipales de 1995 ».
    58. Jacques Girault, « BIOTON Daniel, Victor : Né le 25 mai 1934 à Suresnes (Seine), mort le 10 novembre 1998 à Clichy (Hauts-de-Seine) ; instituteur ; militant syndicaliste ; maire communiste de Pierrefitte (Seine-Saint-Denis), 1971-1998. », Le Maitron en ligne, 20/10/2008 mis à jour le 6/1/2020 (consulté le ).
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    60. Sébastien Blanc, « Catherine Hanriot (PC) élue maire », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « A Pierrefitte, le premier magistrat s´appelle désormais Catherine Hanriot, élue sans surprise samedi matin après avoir fait le plein des 27 voix des élus de gauche au conseil municipal. Un succès pour cette communiste de terrain, mère de trois enfants, stanoise d´origine et, selon ses propres mots, « issue d´une famille ouvrière et salariée dès l´âge de 15 ans et demi », qui a adhéré au PC en arrivant à Pierrefitte en 1976 ».
    61. « Catherine Hanriot s'occupe de sa famille », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 15/69/2008 (lire en ligne, consulté le ) « Battue sèchement en mars, Catherine Hanriot a décidé à 60 ans de se retirer de la vie politique locale. Militante au Parti communiste depuis 1976, maire pendant dix ans, elle a depuis séché ses larmes, mais assure « ne plus jamais vouloir se présenter à une élection ».
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