Maurice Berger (résistant)

Maurice Berger est un résistant français né le à Paris et mort le à Křepenice.

Pour les articles homonymes, voir Maurice Berger et Berger (homonymie).

Maurice Berger
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Hřbitov Nalžovice (d)
Nationalité
Formation
Activités
Gendarme, résistant, policier
Famille
Éric Berger, son petit-fils
Parentèle
Éric Berger (petit-fils)
Autres informations
Conflit
Lieux de détention
Buchenwald, Janowitz concentration camp (d)
Distinctions

Biographie

Né le à Paris, le chef d'escadron Berger est mort en déportation, dans le camp de Křepenice dans le Protectorat de Bohême-Moravie le . Officier de gendarmerie commandant la Section de Gendarmerie de Riom, il faisait partie de l’Organisation de résistance de l’armée (ORA). A l'époque, son supérieur était également un résistant (le chef d'escadron Antoine Fontfrède, également mort en déportation).

Admis le à la légion de la garde républicaine mobile à cheval de Paris, il fait une carrière exemplaire : citation à l’ordre de la division (1934), cité à l’ordre de la 5e région d’inspection (1944), il est, à titre posthume, cité à l’ordre de l’armée (1948), fait Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre exceptionnels (1948), reçoit la Croix de guerre avec palme (1948), la médaille de la Résistance française (1959) et la médaille de « Juste parmi les nations » (1996). Son nom est gravé, sur le mur des Justes des nations au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem[1].

Son nom a été donné en 1998 à la 103e promotion de École des officiers de la Gendarmerie nationale en présence du Ministre de la Défense, Alain Richard.

« Son travail, c’était de servir l’État, Pétain. Il a désobéi pour faire ce qu’il croyait juste ». C’est grâce à lui qu’Alter Wajsbrot et ses deux fils ont échappé à l’arrestation et à la déportation […] nous avons conscience de lui devoir la vie ». Cet officier du Puy-de-Dôme mort pour la France pendant l'occupation allemande de la France a sauvé de nombreux Juifs, au péril de sa vie. Malheureusement, une liste de noms de résistants tombe entre les mains des Allemands. Le , il est arrêté par la Gestapo et interrogé à Clermont-Ferrand. Déporté successivement dans les camps d'Auschwitz, Buchenwald, Flossenbürg en Allemagne et de Janovice et Křepenice en Bohême-Moravie. Il porte sur son bras gauche le tatouage de son matricule de déporté no 185067. Il meurt la veille de la libération de son camp, onze jours avant la capitulation du IIIe Reich en laissant deux enfants : André (13 ans) et Jean-Claude (9 ans).

Un de ses petits enfants est le comédien Éric Berger.

Hommages

Photographie de la rue « Maurice Berger », à Riom.[Quoi ?]
  • Il existe à Riom, en Auvergne, une rue au nom de « Maurice Berger » et qui a été inaugurée le , journée du souvenir de la déportation. (Lors de la séance du , le conseil municipal de la ville de Riom a approuvé à l'unanimité la dénomination « rue Maurice Berger, Juste parmi les Nations »[2]).

Notes et références

Sources

Liens externes

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