Maurice Brançon

Maurice Brançon est un homme politique et syndicaliste ouvrier français né le à Châteauroux (Indre) et mort le à Paris 19e.

Maurice Brançon
Biographie
Naissance
Décès
(à 68 ans)
Paris 19e
Nom de naissance
René Maurice Brançon
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

En 1922, il est élu au Comité directeur du Parti communiste français (PC) et, en 1923, à la Commission exécutive de la CGTU.

Biographie

René Maurice Brançon naît le , place Voltaire à Châteauroux, d'une famille modeste du Berry. En 1900, il entre à la trésorerie générale de l'Indre. Venu en région parisienne, Brançon travaille à partir de 1906 à la Maison Arrault de Saint-Cloud. Il se marie le à Saint-Cloud avec Ernestine Pont et se syndique deux ans plus tard. Ayant fait son service militaire en 1907, il est mobilisé durant la Première Guerre mondiale et gazé : il est réformé avec pension en 1918. En 1920, le service de l'éclairage privé le révoque pour avoir été un des animateurs du comité de grève mais il est réintégré l'année suivante. En 1922, Maurice Brançon est élu membre suppléant du comité de la Fédération communiste de la Seine et membre du Comité directeur du PC. Il se rend à Moscou au IVe congrès de l'Internationale communiste. L'Humanité le présente, alors, comme un militant parisien[réf. souhaitée]. En 1923, il quitte le Comité directeur du PC lors de la conférence nationale de Boulogne-sur-Seine. En juin, lors de la réunion du Comité général de l'Union des syndicats (UD) CGTU de la Seine, il doit affronter pour le poste de permanent un candidat non communiste qui se déclare contre Moscou. Face à lui, Brançon rappelle sa révocation et s'affirme en accord avec les résolutions du congrès CGTU de Saint-Etienne et le 3e congrès de l'Internationale syndicale rouge (ISR). Brançon écrit, dans l'Humanité, qu'il approuve les accords circonstanciels du syndicalisme avec les partis politiques qui se réclament, notamment, de la lutte de classe[réf. souhaitée]. C'est élu comme permanent de l'UD-CGTU qu'il entre, lors du IIe congrès de la CGTU à Bourges, à la Commission exécutive nationale de la CGTU. En 1924 le comité général de l'UD-CGTU de la Seine accepte la démission de Brançon "pour raison de santé". Il réside, alors, à Enghien-les-Bains en Seine-et-Oise. La Compagnie du gaz réembauche Brançon en 1927 comme inspecteur. En 1935, il se marie en secondes noces à Paris avec Georgette Schuster. Ils emménagent rue Milton, à Paris. En 1938 Brançon est candidat aux élections municipales[Quoi ?], dans le quartier Rochechouart. En , Brançon est arrêté[évasif] puis interné, il ne sera libéra qu'en aout 1944. Il devient maire adjoint du IXe arrondissement de Paris et est désigné par le PCF en 1946 comme grand électeur à l'occasion des élections sénatoriales. En 1954 Brançon fait partie de la délégation française qui se rend au festival international de la Résistance, à Vienne. Il décède le dans le 19e arrondissement de Paris.

Source

  • Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Les Éditions de l'Atelier, 1997.
  • Maitron en ligne: maitron-en-ligne.univ-paris1.fr
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