Maurice Callot (1921)
Le Maurice Callot était un sous-marin mouilleur de mines océanique français de l’entre-deux-guerres. Il a été lancé le 26 mars 1921 aux Forges et chantiers de la Gironde à Bordeaux, et achevé en 1922. Il sert dans la Marine nationale française jusqu’en 1936.
Pour les articles homonymes, voir Maurice Callot.
Maurice Callot | |
Type | sous-marin mouilleur de mines |
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Classe | classe Français |
Fonction | militaire |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Constructeur | Forges et chantiers de la Gironde, Bordeaux France |
Fabrication | acier |
Quille posée | Mai 1917 |
Lancement | 26 mars 1921 |
Commission | 1922 |
Statut | Déclassé en 1936 |
Équipage | |
Équipage | 48 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 75,5 m |
Maître-bau | 6,7 m |
Tirant d'eau | 3,57 m |
Déplacement | 931 tonnes en surface 1298 tonnes en plongée |
Propulsion | 2 moteurs Diesel d’une puissance totale de 2900 ch 2 moteurs électriques d’une puissance totale de 1640 ch 2 hélices |
Vitesse | 16,5 nœuds à la surface 10,5 nœuds immergé |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 6 tubes lance-torpilles de 450 mm (4 à l’avant, 2 à l’arrière) 8 torpilles 1 canon de 75 mm 27 mines |
Rayon d'action | 2800 milles à 11 nœuds en surface 118 milles à 5 nœuds immergé |
Conception
Le Maurice Callot a été commandé sur la base du programme d’expansion de la flotte française de 1917[1]. C’était le premier sous-marin mouilleur de mines conçu et construit en France.
Le Maurice Callot était un sous-marin océanique à double coque. Sa longueur totale était de 75,5 mètres, sa largeur de 6,7 mètres et son tirant d'eau de 3,57 mètres[1],[2]. Son déplacement en surface était de 931 tonnes, et sous l’eau de 1298 tonnes[1],[2]. Le navire était propulsé à la surface par deux moteurs Diesel Schneider à deux temps d’une puissance totale de 2900 ch[1],[2]. La propulsion sous-marine était assurée par deux moteurs électriques d’une puissance totale de 1640 ch[1]. Le système de propulsion à deux hélices permettait d’atteindre une vitesse de 16,5 nœuds en surface et de 10,5 nœuds en immersion[1],[2],[3]. Le rayon d'action était de 2800 milles marins à 11 nœuds en surface et de 118 milles à 5 nœuds sous l’eau[1].
L’armement principal du navire était constitué de 27 mines, initialement placées à l’intérieur de la coque rigide (système Maxime Laubeuf)[1]. L’armement était complété par six tubes lance-torpilles de 450 mm (quatre internes à la proue et deux à la poupe), avec un approvisionnement total de 8 torpilles, et un canon de pont de calibre 75 mm[1],[3]. L’équipage du navire était composé de 3 officiers et de 45 officiers mariniers et matelots[1].
Construction et service
Le Maurice Callot a été construit au chantier naval des Forges et chantiers de la Gironde à Bordeaux[1],[4]. Sa quille est posée en mai 1917[4], il est lancé le 26 mars 1921[1],[4] et achevé en 1922[4]. Le navire a été nommé en l’honneur du commandant du sous-marin français Pluviôse, Maurice Callot, qui est mort en 1910 dans son naufrage[5]. Le navire n’a pas reçu de numéro de coque[1].
Pendant son service, le système de mouillage de mines du navire a été modifié : le système d’immobilisation des mines Laubeuf a été remplacé par le système Fernand Fenaux, dans lequel les mines étaient stockées dans des puits placés dans des réservoirs de ballast externes, avec un mécanisme de libération directe[1],[4]. Il été retiré du service en 1936 et a été rayé de la liste de la marine[1],[4].
Notes et références
Références
- (pl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en polonais intitulé « Maurice Callot (1921) » (voir la liste des auteurs).
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway’s All the World’s Fighting Ships 1906-1921, London, , p. 213
- (en) Jean Labayle Couhat, French warships of World War I, London, , p. 159
- (pl) J. Gozdawa-Gołębiowski et T. Wywerka Prekurat, Pierwsza wojna światowa na morzu, Warszawa, , p. 536
- Jean Labayle Couhat, French warships of World War I, London, , p. 160
- « Pierre Félix Maurice CALLOT », sur École navale (consulté le )
Bibliographie
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway’s All the World’s Fighting Ships 1906-1921, London, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-245-5).
- (pl) Jan Gozdawa-Gołębiowski et Tadeusz Wywerka Prekurat, Pierwsza wojna światowa na morzu, Warszawa, Lampart, (ISBN 83-902554-2-1).
- (en) Jean Labayle Couhat, French warships of World War I, London, Ian Allan Ltd., (ISBN 0-7110-0445-5).
Liens externes
- « Pierre Félix Maurice CALLOT », sur Ecole Navale (consulté le ).
- (en) « MAURICE CALLOT », sur The Dreadnought Project, (consulté le ).
- « A01240 MAURICE CALLOT SOUS MARIN FRANCE 1921 », sur Marius Bar Imprimerie Numérique (consulté le ).
- Capitaine Patrick, « MAURICE CALLOT (1923/1938) », sur Marines de Guerre et Poste Navale (consulté le ).
- « Sous marin Maurice Callot et aéronavale 3B2 », sur Net-Marine, (consulté le ).
- « MAURICE-CALLOT, sous-marin mouilleur de mines : Rapport définitif d'essais. », sur Service historique de la Défense (consulté le ).
- « Sous-marin de 1ere classe, mouilleur de mines Classe Français », sur AGASM, (consulté le ).
- (en) « Maurice Callot (1917) Submarine minelayer, France », sur Warshipspedia Wiki (consulté le ).
Voir aussi
Liens internes
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