Maurice Grasset

Maurice Ferdinand Albert Grasset (Toulon, -Paris, ), est un officier de marine français.

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Maurice Grasset
L'amiral Grasset en 1924.
Fonctions
Chef d'état-major de la marine
-
Préfet maritime de Cherbourg
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 68 ans)
Paris
Nationalité
Formation
Activité
Officier de marine
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinction

Biographie

Fils d'un officier de marine, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors sur le cuirassé Trident en escadre d'évolutions puis embarque sur le La Galissonnière à la division des mers de Chine.

En , il passe sur le croiseur La Clochetterie, participe aux opérations de Chine et aux campagnes d'Annam et du Tonkin et est nommé enseigne de vaisseau en . Il se fait alors remarquer à terre dans les colonnes du Haut-Tonkin et obtient un témoignage officiel de satisfaction pour des recherches topographiques qu'il a effectué dans le delta du Tonkin.

Il sert en 1887 à la majorité générale de Toulon puis sur le croiseur Seignelay à la division du Levant et est nommé lieutenant de vaisseau en . Second d'une compagnie à la division des équipages à Brest, il fait l’École des torpilles sur l' Algésiras à Toulon et en est breveté. Le petit torpilleur 127 lui est alors confié (1892) et il capture avec lui cinq balancelles italiennes dans une zone de pêche interdite sur les côtes de la Corse.

En 1893-1894, il est instructeur sur le croiseur-école Iphigénie puis, en , est envoyé à l’État-major général où il est chargé de la rédaction des instructions défensives des côtes de France. Commandant du torpilleur Flibustier en Méditerranée (1898), il est blessé en juin à Ajaccio en défendant l'accès à son bâtiment.

Élève de l’École supérieure de marine (1900) dont il sort breveté avec un témoignage officiel de satisfaction, il devient aide de camp de l'amiral Gervais durant les grandes manœuvres puis commande la Mouette en station à Constantinople (1901-1902). Proche de l'ambassadeur Ernest Constans, il se montre excellent diplomate au moment des difficultés avec le gouvernement turc qui amenèrent une démonstration navale.

Promu capitaine de frégate (), il commande le contre-torpilleur Wattignies à Toulon et devient second du croiseur cuirassé Marseillaise en escadre du Nord et en Méditerranée.

En , il est renvoyé à Constantinople où il succède à Pierre Loti dans le commandement du contre-torpilleur Vautour puis commande en le transport Mytho avec lequel il prend part aux opérations sur les côtes du Maroc.

Capitaine de vaisseau (), commandant du cuirassé Patrie en Méditerranée puis du croiseur cuirassé Jeanne-d'Arc (-), il s'y montre excellent instructeur.

En , au début de la Première Guerre mondiale, il participe dans l'escadre de l'amiral Rouyer aux démonstrations sur le pas de Calais puis sert à la division de Syrie. Il rallie alors le le pavillon de l'amiral Guépratte à Moudros et s'y distingue par la précision de son tir lors des débarquements de Besika et de Koum-Kaleh.

Contre-amiral (), sous-chef d'état-major général, commandant de la 4e division légère avec pavillon sur la Jeanne-d'Arc () puis en sur la Gloire, il est nommé aux commandes de la division navale des Antilles et est remercié en par le gouvernement britannique pour avoir donné assistance à des croiseurs durant les troubles survenus dans les Antilles britanniques.

En , il est nommé attaché naval à Londres et fait partie de la Commission de surveillance de l'exécution de l'armistice. Promu vice-amiral en , il est nommé en septembre préfet maritime de Cherbourg puis en chef d'état-major général de la marine. Il réorganise la politique navale française en supprimant les séquelles de la guerre et en établissant les premiers programmes de nouvelles constructions visant au renouvellement du matériel obsolète des quatre années de conflit.

En , il est admis en 2e section et meurt à Paris le .

Publication

  • La Défense des côtes, 1899

Distinctions

Bibliographie

Liens externes

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