Maurice Larcher

Maurice Larcher (1922-1944) fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent secret mauricien du Special Operations Executive.

Pour les articles homonymes, voir Larcher.

Maurice Larcher
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Espion, agent du SOE
Autres informations
Distinctions

Identités

  • État civil : Maurice Louis Marie Aristide Larcher
  • Comme agent du SOE :
    • Nom de guerre (field name) : « Vladimir »
    • Nom de code opérationnel : LINESMAN (en français JUGE DE LIGNE)
    • Nom de code du Plan, pour la centrale radio : SARI
    • Fausse identité : Maurice Louis Langlade

Parcours militaire : SOE, section F, General List ; grade : lieutenant ; matricule : 306766.

Famille

  • Ses parents : Louis Larcher et Marie Samouilhan et madame Larcher, Rose Hill, île Maurice.
  • Son frère : George Larcher, également agent SOE, fit partie de la mission SCULLION 1.

Éléments biographiques

Maurice Larcher naît à Rose-Hill (Maurice) le .

Avant la guerre, il habite Londres SW.

Il s'engage volontairement dans l'armée anglaise en 1942 et suivant l'exemple de son frère aîné Jean, il entre dans le SOE en , où il suit un entraînement complet d'agent secret, qui se termine en .

Il est parachuté en , où il est l’opérateur radio du réseau SCIENTIST de Claude de Baissac « Denis », jusqu'au . Puis il est détaché dans le sous-réseau VERGER de Jean Renaud-Dandicolle « René », en Normandie. Attaché au réseau Navarre du docteur Paul Janvier, il établit son premier contact radio le .

Il est tué le par les Allemands à Pierrefitte-en-Cinglais (Calvados). Voir le récit dans l’article Jean Renaud-Dandicolle#Mission du SOE en France. Son corps est retrouvé en [1].

Reconnaissance

Distinction


Monuments

  • En tant que l'un des 104 agents du SOE section F morts pour la France, Maurice Larcher est honoré au mémorial de Valençay (Indre).
  • Un monument élevé à la mémoire des cinq victimes du maquis de Saint-Clair se trouve à l'endroit où se produisit le drame du , sur le plateau de Saint-Clair, à Pierrefitte-en-Cinglais (Calvados). Érigé en 1946 à la suite d'une souscription publique organisée par les anciens résistants regroupés en une Association du Souvenir du Maquis de Saint-Clair, il fut inauguré le lors d'une cérémonie présidée par le colonel Lejeune, représentant le général Koenig, en présence des autorités départementales et en présence des familles Renaud-Dandicolle, Larcher et Grosclaude. C’est au cours de cette inauguration que la Croix de chevalier de la Légion d’honneur fut remise à Jean. Le monument a été construit avec des pierres provenant des ruines de la ferme Grosclaude, avec une croix de Lorraine en granit de Saint-Sever, sur un terrain offert par cette famille.
  • Bretteville-sur-Laize, Canadian War Cemetery, France, XXV.B.5.

Notes, sources et liens externes

Notes

  1. Leurs corps (Maurice Larcher et Harry Cleary), retrouvés en octobre 1944, furent inhumés au cimetière de Pierrefitte-en-Cinglais, et reposent maintenant au cimetière militaire canadien de Cintheaux.

Sources et liens externes

  • Fiche Maurice Larcher sur le site Special Forces Roll of Honour.
  • Michael Richard Daniell Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004. Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.
  • J.D. Sainsbury, Le Mémorial de la section F, Gerry Holdsworth Special Forces Charitable Trust, 1992.
  • J. Maurice Paturau, Agents secrets mauriciens en France 1940-1945, sd (1995 ?).
  • Portail du renseignement
  • Portail de Maurice
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.