Maurice Rapin (peintre)
Maurice Rapin né à Paris le et mort le à Vélizy-Villacoublay est un peintre français[1].
Pour les articles homonymes, voir Maurice Rapin.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 73 ans) Vélizy-Villacoublay |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activités | |
Autres activités | |
Mouvement | |
Archives conservées par |
Silence on tourne, Le Culte des Ancêtres |
Biographie
Maurice Rapin est né le au 110, rue de Reuilly à Paris. Il a une sœur, Monique[2]. Il étudie les mathématiques et la biologie[1],[3]. Peintre surréaliste[3], admirateur passionné de René Magritte[4] avec qui il entretient une correspondance au long cours, il est proche d'André Breton avec lequel il finira par prendre ses distances. Son amitié avec Clovis Trouille se traduit par une relation épistolaire suivie.
Rapin est un membre fondateur du groupe surréaliste de la place Blanche, du mouvement surréaliste populaire et du Salon Figuration Critique. Il y côtoie entre autres Yak Rivais, André Chabot, Sami Ben Ameur, Jean-Pierre Duprey et Mirabelle Dors, qui deviendra sont épouse[1].
Mort le à Vélizy-Villacoublay, il est inhumé à Paris au cimetière de Bercy[3].
Ses archives, avec celles de Mirabelle Dors, sont conservées à Paris à la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art[5].
Œuvre
Ses œuvres des années 1950 inaugurent son concept de « trompe-l'œil provoqué » ; réalisées généralement sur des panneaux de bois ou d'isorel, de larges bandes étalent des formes anthropomorphes qui se détachent de fonds en dégradés, formes qui deviendront plus allusives et plus texturées dans les années 1970. À partir de 1980, la figure devient centrale dans son étude du mouvement et du relief. Des personnages aux traits génériques ou empruntés à des personnalités médiatiques occupent un espace pictural donnant une illusion de diorama.
Expositions
- 1954 : À l'Étoile scellée, Paris, avec Juan Andralis et Jean-Pierre Duprey[6]
- 1960 : Salon des surindépendants.
- 1978 : Salon de la Figuration critique, Paris[3].
- 1983 : Foire internationale d'art contemporain.
- 1992 : musée des Beaux-Arts de Mons, commissariat de Xavier Cannone.
- 1993 : galerie Riedel, Paris[3].
- 2017 : galerie Detais/Sabine Bayasli, Paris.
Notes et références
- (en) « RAPIN, Maurice - Painter », sur oxfordindex.oup.com (consulté le ).
- « Maurice RAPIN (1924-2000) », sur catalogue.gazette-drouot.com (consulté le ).
- « RAPIN, Maurice », sur ledelarge.fr (consulté le ).
- Documentaire Pour illustrer Magritte (1974), diffusé le sur La Trois.
- « Inventaire des archives Dors-Rapin, bibliothèque de l'INHA, Archives 84 », sur agorha.inha.fr (consulté le ).
- Jean-Pierre Duprey. Œuvre complètes, 1990, p. 20.
Annexes
Bibliographie
- Dictionnaire Bénézit.
- Le Delarge (lire en ligne).
- Maurice Rapin, le peintre caché, Paris, édition galerie Detais, 2017 (ISBN 9782954020976).
Liens externes
- Portail de la peinture
- Portail de l’histoire de l’art
- Portail de Paris