Maurice Sauvé (ancien combattant)
Maurice Sauvé, né le à Pont-de-Metz et mort le [1] à Niort, est un ancien combattant de l'Armée française de la Libération de la Seconde Guerre mondiale et opérateur-radio du 2e RCP (4th SAS).
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Maurice Sauvé (ancien combattant) | ||
Naissance | Pont-de-Metz (France) |
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Décès | Niort (France) |
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Origine | France | |
Allégeance | France libre | |
Arme | Parachutisme | |
Grade | Sergent de réserve | |
Années de service | 1942 – 1945 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Faits d'armes | Opérations SAS en Bretagne | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Croix de guerre 1939-1945 Croix du combattant Croix du combattant volontaire Médaille commémorative française de la guerre 1939-1945 Chevalier de l'Ordre national du Mérite Médaille d'or de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif |
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Biographie
Seconde Guerre Mondiale
En , alors âgé de seulement 17 ans, il part d'Amiens et parvient à se faire engager dans l'Armée de l'air pour 4 ans[2]. Il est affecté au Groupe de Chasse I/5 à la base aérienne de Rabat où il entre en contact avec un groupe lié à Combat. À la suite de l'Opération Torch, il est rapatrié à l'Etat-Major d'Alger puis rejoint l'école des Transmissions à Larbaâ (Blida)[3] pour devenir opérateur-radio.
Ayant pour volonté de rejoindre la France Libre, il embarque clandestinement sur le RMS Samaria en se mêlant aux hommes du 3e BIA qui partent pour le Royaume-Uni. Il s'engage le dans les Forces aériennes françaises libres, au sein du 2e RCP intégré au 4e SAS de l'armée britannique. Il poursuit un entrainement intensif à la base militaire d'Auchinleck[4] et passe son brevet de parachutisme à la base aérienne de Ringway le .
Le , il fait partie du stick du lieutenant Pierre Marienne qui saute aux alentours de Plumelec dans le cadre de l'Opération Dingson. Il assiste à l'exécution d'Émile Bouétard premier soldat allié mort du débarquement[5]. Il est capturé par l'armée allemande et arrive au Stalag IV-B le 5 aout 1944. Il est libéré le par l'Armée rouge.
A son retour en France, il est jugé par le tribunal militaire permanent de la 4ème région à Angers pour son inculpation par l'armée d'armistice de Vichy de « désertion à l'intérieur en temps de guerre avec emport d'effets » commise le en Algérie. Il est acquitté le [6].
Après-guerre
Il crée en 1953 l'entreprise d'électricité Adam-Sauvé et la dirige jusqu'à sa fermeture en 1984[7].
Parallèlement, il fonde en 1954 le parachute-club des Deux-Sèvres dont il assure la présidence jusqu'en 1978[8]. Afin de financer les activités de l'association, il s'associe avec Roland Hubert pour organiser des « Galas des Étoiles » dans la salle de l'Olympia de Niort où se produisent entre 1959 et 1972 de nombreuses stars de l'époque dont Guy Béart, Jacques Brel, Dalida et Salvatore Adamo[9].
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- David Portier, Les parachutistes S.A.S. de la France Libre 1940-1945, David Portier, 2004
- Henri Corta, Qui ose gagne - Les parachutistes du 2e R.C.P. (4e SAS), Service historique de l'armée de terre, 1997
- François Souquet - Emile Bouétard, François Souquet, 2006
- Paul Bonnecarrère, Qui ose vaincra, Fayard, 1971
- Christophe Prime, Les commandos SAS dans la seconde Guerre Mondiale, Tallandier, 2013
Lien externe
- Les parachutistes français libres du "Spécial Air Service" (SAS), Ministère des Armées, 2019
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Christophe Verkest, « Septième homme sur le sol français », Courrier Picard,
- David Portier, Les parachutistes S.A.S. de la France libre, (ISBN 2952189706), p. 177
- « Maquis de Saint-Marcel. Le dernier commando est décédé », sur letelegramme.fr, (consulté le )
- « D-Day : Émile Bouétard, le premier mort pour la France », sur france24.com, (consulté le )
- Jugement n°522/563 rendu le 07 décembre 1945 par le tribunal militaire permanent de la 4ème région à Angers
- « ETABLISSEMENTS ADAM ET SAUVE », sur https://www.societe.com/ (consulté le )
- « Sauter en parachute à Niort, c’est Démenciel ! », sur niortmaraispoitevin.com, (consulté le )
- « Brel était au Gala des Étoiles en juin 61 », sur https://www.lanouvellerepublique.fr/, (consulté le )
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