Maurice de Germiny

Maurice Le Bègue de Germiny, dit Maurice de Germiny, né le à Saint-Maurice-du-Désert dans l'Orne, est un évêque français, évêque émérite de Blois depuis 2014.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Le Bègue de Germiny.

Maurice de Germiny
Biographie
Nom de naissance Maurice Le Bègue de Germiny
Naissance
Saint-Maurice-du-Désert (France)
Ordination sacerdotale
Évêque de l'Église catholique
Consécration épiscopale par le
card. Jean-Marie Lustiger
Dernier titre ou fonction Évêque émérite de Blois
Évêque de Blois

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Formation

Issu de la famille aristocratique Le Bègue de Germiny, Maurice de Germiny a été élève de l'École nationale des chartes, où y obtient le diplôme d’archiviste paléographe en 1967 avec une thèse intitulée Le clergé séculier du diocèse de Sées de 1478 à 1539[1].

Il entre au séminaire des Carmes à Paris et obtient une maîtrise en théologie à l'Institut catholique de Paris.

Débuts

En 1968, il est nommé directeur des Archives départementales du Jura, mais démissionne de ce poste l'année suivante[2].

Il est ordonné prêtre le pour l’archidiocèse de Paris.

Principaux ministères

Après des premiers ministères en paroisses comme vicaire à Notre-Dame d'Auteuil puis à Saint-Roch, ainsi qu'à l'aumônerie du Centre médical Édouard-Rist, il devient de 1981 à 1986 secrétaire particulier du cardinal Jean-Marie Lustiger. En , il est nommé vicaire épiscopal pour les vocations et les affaires culturelles de l'archidiocèse et curé de Saint-Séverin-Saint-Nicolas[3], charge qu'il occupe jusqu'en 1993. Il devient par la suite vicaire général de l’archidiocèse de Paris de 1993 à 1997.

Nommé évêque du diocèse de Blois le , il a été consacré le suivant par le cardinal Jean-Marie Lustiger.

Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été membre de la commission de la liturgie et de la pastorale sacramentelle et président de l'Observatoire foi et culture.

Le , le pape François accepte sa démission pour limite d'âge, et nomme Jean-Pierre Batut pour lui succéder[4].

Il est membre de l'Académie catholique de France et de la Commission des travaux historiques de la ville de Paris[5].

Prises de position

Lors de la polémique qui a entouré le Téléthon en 2006, et en particulier l'utilisation d'une partie des fonds récoltés pour la recherche sur l'embryon humain, il a regretté qu'il n'y ait pas assez de transparence sur l'utilisation des fonds entre les différents programmes de recherche[6].

Lors de l'élection présidentielle de 2012, il appelle sur son site à voter Nicolas Sarkozy[7],[8],[9].

La même année, il affirme son opposition au mariage homosexuel[10] et, se disant « en résistance », il participe à la Manif pour tous de [11].

Décoration

Ouvrage

  • Avec Michel Bourgeois-Lechartier, Exposition du cinquantenaire de l'Armistice du , Lons-le-Saunier, Archives départementales du Jura, 1968 (BNF 33109839).

Liens externes

Notes et références

  1. Site de l'École des chartes
  2. « Diriger les Archives - Mnesys », sur archives39.fr (consulté le ).
  3. Bibliothèque de l'École des chartes, 1986, n°144-2, p.454-455.
  4. (it) Salle de presse du Saint-Siège, « Rinunce e nomine », sur press.vatican.va, (consulté le )
  5. Aude Mailloux (dir. Bénédicte Grailles), Carrière et genre à l'École des chartes : une égalité professionnelle ? : les promotions de chartistes des années 1960 à 1975 (mémoire de master 1 en histoire), Angers, université d'Angers, , 188 p. (lire en ligne), p. 159.
  6. La polémique enfle entre l'Église et le Téléthon « Copie archivée » (version du 9 mars 2008 sur l'Internet Archive) article de Sophie le Ravinel, Le Figaro, 30 octobre 2006
  7. « Chronique de Mgr de Germiny du 4 mai 2012 — Diocèse de Blois », sur web.archive.org, (consulté le )
  8. padreblog, « Elections Présidentielles : face au second tour », sur Padreblog, (consulté le )
  9. Adrian Buffel, « Patrick Devedjian a estimé qu’il y avait eu un "vote communautaire" religieux lors de la présidentielle », sur francetvinfo.fr, .
  10. Bertrand Slézak, « Mariage pour tous : un tract suscite l'émoi », sur lanouvellerepublique.fr, .
  11. Jean-Yves Nau et Henri Tincq, « Philippe Barbarin et le mariage pour tous: «Quand on malmène le sens des mots, on crée de la violence» », sur slate.fr, .
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