Mauro Caviezel

Membre du SC Beverin, il court sa première compétition officielle de la FIS en 2003 et fait ses débuts en équipe nationale au Festival olympique de la jeunesse européenne en 2005, où il remporte la médaille de bronze au super G. Entre 2006 et 2008, il dispute les Championnats du monde junior, obtenant comme meilleur résultat une cinquième place en slalom lors de l'édition 2007 à Flachau.

Il participe à sa première course de Coupe du monde de ski alpin le 9 mars 2008, lors d'un slalom à Kranjska Gora. Mais il marque ses premiers points à l'occasion d'un super combiné à Wengen le 17 janvier 2014 (12^e), après une victoire en Coupe d'Europe au même lieu six jours auparavant. Entre-temps, il monte sur son premier podium en Coupe d'Europe au super combiné de Sarntal en mars 2010. Ensuite, il prend la cinquième place du combiné de Kitzbühel, puis honore sa première sélection pour les Jeux olympiques à Sotchi, où il finit 28^e du slalom géant et ne finit pas le super combiné. En 2014-2015, il réalise ses premières performances de niveau mondial en vitesse, notamment avec une cinquième place au super G de Méribel en fin de saison.

À l'été 2016, il se blesse à la main, mais récupère à temps pour la saison suivante[2].

Lors des championnats du monde 2017, il remporte la médaille de bronze du combiné, derrière Luca Aerni et Marcel Hirscher. Quelques semaines plus tard, il monte sur son premier podium de Coupe du monde à l’occasion du super-G d’Aspen[3].

Lors de la saison 2018-2019, il retrouve les joies du podium[4], et ce trois fois de suite : troisième du super-G de Lake Louise puis le week-end suivant deuxième des descente et super-G de Beaver Creek, qu'ils complète de nombreux top 10[5] au point d'obtenir avec 90 points la troisième place du classement du combiné[alpha 1]^,[7] et d'établir ses nouveaux records de points à la fois en descente, en super-G et au général[8]. Sa régularité en Super G lors de la saison 2019-2020 lui permet de gagner le petit globe de cristal de la discipline avec six Top 5 en six courses dont trois podium, mais pas de victoire[9], ce qui suscite un peu l'intérêt des médias nationaux[10].

En juin 2020, il se déchire le tendon d'Achille lors d'un entraînement de condition physique, ce qui le conduit à se faire opérer du pied gauche.

En décembre 2020, le Grison devient enfin vainqueur en Coupe du monde en enlevant le super G de Val d'Isère, dix centièmes devant Adrian Smiseth Sejersted[11] et 19 ans après la chute de son idole et mentor Silvano Beltrametti au même lieu[12]. Le lendemain, il se fait une fracture au doigt lors de la descente[2]. Ses déboires ne s'arrêtent pas là, Mauro Caviezel chutant à l'entraînement à Garmisch-Partenkirchen, ce qui lui donne une commotion cérébrale et une blessure au genou[13]^,[14]. Il arrive à être au départ des Championnats du monde à Cortina d'Ampezzo, mais doit abandonner sur le super G et mettre un terme prématuré à sa saison[15].

Ressentant encore les effets de sa chute de l'hiver précédent, il doit d'abord renoncer à la tournée nord-américaine au début de la saison 2021-2022[16]^,[17]^,[18], avant de faire totalement l'impasse sur l'intégralité de la saison car toujours incapable d'avoir une vision nette dès qu'il se met en position accroupie[19]. Habituellement très discret sur sa vie privée, il pose pour la presse avec son amie rencontrée durant l'été 2020[20], puis commence à laisser entendre qu'il pourrait se résoudre à prendre sa retraite.

• Ressources relatives au sport :
  • Comité international olympique
  • (en) Fédération internationale de ski (ski alpin)
  • (de) Munzinger Sport
  • (en) Olympedia
  • (en) Ski-DB
• (de) site personnel

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