Méribel
Méribel, ou Méribel-les-Allues, est une station de sports d'hiver, datant d'avant la Seconde Guerre mondiale, de la vallée de la Tarentaise, située sur le territoire communal des Allues, dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Méribel | ||
Administration | ||
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Pays | France | |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |
Département | Savoie | |
Localité | Les Allues | |
Site web | www.meribel.net | |
Géographie | ||
Coordonnées | 45° 23′ 48,23″ nord, 6° 33′ 58,57″ est | |
Massif | Vanoise (Alpes) | |
Altitude | 610/1450/1710 m | |
Altitude maximum | 2 952 m | |
Altitude minimum | 1 450 m | |
Ski alpin | ||
Lié à | Brides-les-Bains Courchevel La Tania Les Menuires Val Thorens Saint-Martin-de-Belleville |
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Domaine skiable | Les Trois-Vallées | |
Remontées | ||
Nombre de remontées | 40 | |
Téléphériques | 0 | |
Funitels et funiculaires | 0 | |
Télécabines | 13 | |
Télésièges | 15 dont 14 débrayables | |
Téléskis | 7 | |
Tapis roulant | 4 | |
Débit | 75 565 (personnes/heure) | |
Pistes | ||
Nombre de pistes | 72 | |
Noires | 8 | |
Rouges | 28 | |
Bleues | 26 | |
Vertes | 8 | |
Total des pistes | 150 km | |
Installations Nouvelles glisses |
2 | |
Ski de fond | ||
Nombre de pistes | 6 | |
Noires | 0 | |
Rouges | 1 | |
Bleues | 2 | |
Vertes | 1 | |
Total des pistes | 24,5 km | |
La commune des Allues compte environ 2 000 habitants permanents et peut atteindre les 20 000 à 30 000 habitants lors de la saison hivernale[1]. En effet, la commune compte par ailleurs la station-village de Méribel-Mottaret. La station se situe au cœur du domaine skiable des 3 Vallées.
La station bénéficie généralement d'une image « haut de gamme » tant dans les médias nationaux et internationaux que dans la littérature plus spécialisée[2]. Après avoir été le théâtre des épreuves de hockey sur glace et de ski alpin féminin lors des Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville 1992, Méribel accueillera, conjointement avec Courchevel, les Championnats du monde de ski alpin 2023[3].
Géographie
Localisation
Perchée à 1 450 mètres d'altitude dans la vallée du Doron des Allues, la station fait partie du domaine skiable des Trois Vallées dont le point culminant est l'aiguille de Péclet (3 561 m).
Le domaine s'étale tout du long de la vallée des Allues d'orientation sud-nord, entre une série de crêtes dont les sommets du versant est sont la Dent de Burgin (Croix du Verdon), la Saulire[4] et l'aiguille du Fruit, qui séparent la vallée de celle où se situe la commune et des stations de Saint-Bon-Courchevel[4], et pour la partie ouest celles de la Cherferie, de Tougnète, du Mont de la Chambre, du Mont du Borgne, et de l'Aiguille de Péclet[5]. La partie Sud est dominée par le Dôme de Polset (3 530 m[5].
Le village des Allues se situe dans le sud du département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans la vallée de la Tarentaise, sur les contreforts du massif de la Vanoise. À vol d'oiseau, le village est à 6,1 km au sud-sud-est de Moûtiers, à 30,1 km au sud-sud-est d'Albertville, à 52 km à l'est de Chambéry, chef-lieu du département, ainsi qu'à 138,7 km à l'est de Lyon[Note 1].
Accès à la station
La station de Méribel est accessible tant par la route, que le rail ou encore par les airs du fait de la présence d'un altiport[6].
On accède à la station par la route, via une voie express extension de l'A 430, en provenance de la combe de Savoie-Albertville, avec la sortie 41 (Val Thorens, Les Menuires, Bozel, Courchevel, Méribel) se situe au niveau de la ville de Moûtiers. Par ailleurs, le TGV arrive jusqu'en gare de Moûtiers - Salins - Brides-les-Bains (Distance depuis Paris 600 km, soit 5h30). Le temps de transport vers la station est de 30 minutes.
On peut aussi atterrir dans les aéroports internationaux de Lyon-Saint-Exupéry (environ 185 km - 2h00) et Genève (environ 135 km - 2h00), ainsi que celui de Chambéry-Savoie (environ 95 km - 1h00). La station possède aussi son propre altiport, situé à 1 717 mètres d'altitude.
Toponymie
Le choix des noms pour les deux villages de Méribel et du Mottaret s'explique par le souci de conserver le nom des deux lieux-dits[7]. L'origine de Méribel vient de sa situation en hauteur. Ce nom désigne un lieu d'où l'on a une belle vue et où l'on peut surveiller les environs, il est l'équivalent du terme d'origine italienne belvédère[8].
Histoire
Naissance de la station
La station de Méribel fut fondée par un Écossais, Peter Lindsay, qui recherchait un nouveau site de loisirs d'hiver afin de délaisser les stations de ski allemandes et autrichiennes, du fait du nazisme grandissant dans ces pays[9].
En 1936, il visite Les Allues pour la première fois. Il imagine alors comment le site pourrait devenir une station de ski. Il décide d’abord de créer une société foncière dans le but de développer une fortune suffisamment importante pour sa création. En 1938, la première remontée mécanique est mise en place au-dessus du village des Allues. Un an plus tard, il commence la construction des premiers hôtels et chalets au lieu-dit Méribel[9]. Trois années plus tard, les Anglais possèdent déjà 40 ha[9]. La Seconde Guerre mondiale va stopper le développement de la station. Le conflit finie, le chantier redémarre. Lindsay fait appel à des architectes spécialisés, Paul-Jacques Grillo, grand prix de Rome en 1937, avec son associé Christian Durupt et André Detour[10] pour que toutes les constructions soient en harmonie avec le style savoyard. Pour cela, un cahier des charges impose le bois et la pierre de pays pour l'armature principale et l'ardoise de montagne pour les toits en pente.
Évolution
Lors de l'aventure des Jeux olympiques d'hiver de 1992 d'Albertville, la station a été choisie pour accueillir les épreuves de hockey sur glace dans la nouvelle patinoire et la totalité des épreuves de ski alpin féminin sur la piste du Roc de Fer[11].
Faits divers
En , la responsabilité de la société exploitante des remontées mécaniques Méribel Alpina est mise en cause concernant le grave accident hors-piste, survenu en , du champion automobile Michael Schumacher. Cette société avait fait l'objet d'une condamnation par la Cour d'appel de Chambéry dans le cadre d'un accident en 2009[12].
Finalement, le Procureur de la République d'Albertville met hors de cause Méribel Alpina et la station dans l'accident de M. Schumacher, dans les termes suivants, cités par l'AFP le : « Aucune infraction n’a été relevée à l’égard de quiconque. L’accident s’est produit en zone hors piste (...) la signalisation, le balisage, le jalonnement et l’information donnée sur les limites de cette piste étaient conformes aux normes françaises en vigueur. »[13].
La station
Promotion et positionnement
Les Allues est une commune touristique en raison de son développement lié aux sports d'hiver. Elle avait été la seule de Savoie à avoir obtenu le label « station classée de tourisme » en 2012[14]. Elle reste l'une des cinq communes savoyardes à obtenir le label à la suite de la réforme de 2013[15].
La station se positionne comme un lieu « haut de gamme » tout comme sa voisine pré-citée de Courchevel ou encore Val d'Isère[2]. En 2013, une étude du site web TripAdvisor - appelée « TripIndex Ski »[Note 2] - classe la station de Méribel comme l'une des plus chères d'Europe avec une nuitée à 389,23 euros en moyenne, derrière la station de Courchevel (395 euros en moyenne) et la station Saint-Moritz[16]. L'étude publiée en et portant sur 27 stations françaises place la station avec un coût journalier 503,54€ en tête des stations les plus chères de France[17].
La station a obtenu plusieurs labels. Ainsi en 2016, elle est classée « Famille Plus Montagne », « Stations grands domaines » et « Station village »[18]. Elle fait partie également des stations françaises ayant le label Top of the French Alps (TOTFA)[18]
La station de Méribel possède un logotype représentant un cœur tricolore (bleu, blanc, rouge), reprenant le drapeau français, mais selon une organisation du haut vers le bas (et non de gauche à droite). Le nom de la station « Méribel » est écrit en dessous, en noir[19], en lettres capitale. Le géographe Georges Benko remarque dans l'un de ses articles une ressemblance avec le logo de la station voisine de Courchevel[19]. L'utilisation de ce symbole pourrait indiquer deux choses. La première insister sur la position centrale de la station dans le grand domaine des Trois Vallées[19]. Les plaquettes promotionnelles, ainsi que le site Internet, jouent sur cette localisation par l'intermédiaire du slogan « Cœur des 3 Vallées »[19], généralement repris dans les descriptions de la station dans les différents médias. Le site Internet de la mairie des Allues reprend ce cœur sans les couleurs avec le slogan « à cœur ouvert »[Note 3].
Au cours de la saison 2007-2008, le logotype évolue. Si le cœur tricolore est maintenu, celui-ci prend du volume dans sa représentation. Il est désormais suivi dans la ligne suivante par le slogan « Cœur des 3 Vallées ». La police de caractère change par la même occasion.
En raison d'une perte de clientèle étrangère, en 2012, l'Office du tourisme souhaite opter pour une nouvelle communication[20]. À la suite d'une décision du conseil municipal, il a été fait mention du maintien de l’ancien logo « auquel Méribel Tourisme pourrait intégrer, s’il le souhaite, le terme de Méribel « Vallée » à celui-ci, pour répondre à la nouvelle stratégie de communication. », toutefois il devra « préserver la notion historique « Cœur des 3 Vallées » qui constitue notre identité »[20]. L'ajout du mot « Vallée » reprend le concept utilisé dans l'appellation Serre-Chevalier Vallée[20]. À l'automne 2013, un nouveau logo apparaît sur les différents documents promotionnels de la station. Si celui-ci garde les références au cœur et son code couleur tricolore, désormais les bandes n'ont plus la même épaisseur. Le bleu est le « M » stylisé de Méribel et le rouge un « V » pour la vallée, le tout suivi de « Méribel Vallée »[20]. Toutefois, celui-ci ne dure que quelques mois avant le retour du logo actuel.
En 2021 la typographie du slogan "Coeur des 3 Vallées" évolue pour s'harmoniser avec ceux des autres stations des 3 Vallées.
Les villages
La station de Méribel est composée aujourd'hui de plusieurs quartiers apparus à des périodes différentes de l'histoire de la station, et dont le « domaine » s'étale à des altitudes différentes (les altitudes indiquées sont celles du territoire des villages et ne correspondent pas aux altitudes réelles des villages). Depuis la nouvelle campagne promotionnelle de la station à l'automne 2013, s'affirment cinq villages[20] :
- Méribel-Les Allues (1100-2950m)
- Méribel-Village (1400-2950m)
- Méribel-Centre (1500-1700m)
- Méribel-Les Hauts (1600-2950m)
- Méribel-Mottaret (1750-2950m)
Méribel-Les Allues
Le noyau urbain des Allues est le chef-lieu communal. Composé de différents hameaux, il est relié aux autres stations-villages ainsi qu'au domaine skiable par le télécabine de l'Olympe qui part de la station thermales de Brides-les-Bains dans la vallée[21]. Ce dernier a été mis en place à l'occasion des Jeux Olympiques d'Albertville en 1992.
Méribel-Village
Méribel-Village est un village d'allure traditionnelle, situé à 1 400 m, sur la route de La Tania. Son développement date de la fin des années 1990 sur un ancien hameau constitué de bergeries.
L'aménagement du nouveau village revient au promoteur local MGM. Il s'agit d'un complexe de 1 200 lits en appartements et mini chalets. On trouve également des commerces et restaurants.
Le village est relié au domaine par l'intermédiaire d'un télésiège débrayable (TSD4 du Golf) mis en service en 2009 pour remplacer un plus ancien datant de 1998[A 1].
Méribel-Centre
Méribel-Centre est le quartier le plus important de la station.
Méribel-Les Hauts
Le quartier de Méribel-Les Hauts correspond aux anciens hameaux ou quartiers de Méribel Altiport (1 717 m) , où est installé l'altiport de la station, du Belvédère, du Rond-Point des Pistes ainsi que Méribel 1600.
Méribel-Mottaret
Situé à 1 750 m, le hameau du Mottaret ou désormais Méribel-Mottaret occupe la partie amont de la vallée de Méribel. La station abrite une large majorité de résidences construites ex nihilo à partir de 1972[22]. Les plans ont été réalisés par l'architecte Michel Bezançon. Mottaret privilégie un meilleur et plus rapide accès aux autres stations des Trois Vallées.
Les premiers immeubles à sortir de terre sont le Mont Vallon, le Pas du Lac, le Roc de Tougne et le Grande Rosière, sur le secteur front de neige, pendant l'été 1972. À la fin de la décennie 1970, la station compte une première rangée d'immeubles sur le front de neige, tandis que plus en hauteur de la station quatre premiers immeubles viennent former le secteur du Hameau : L'Arc-en-ciel, le Candide, le Nantchu et le Gébroulaz.
En 1980, Mottaret s'étend en direction du lac de Tueda avec la stabilisation d'un terrain appelé à devenir le secteur du Châtelet, et la construction d'un tunnel routier passant sous l'arrivée des pistes pour le desservir. Son urbanisation débute en juillet 1984 par la construction du départ des télécabines Platières, puis des premiers immeubles résidentiels à proximité, sur le versant. Le terrain stabilisé sur les bord du cours d'eau du Doron ne sera pas construit avant le milieu des années 1990, et l'achèvement du dernier des cinq chalets des Alpages et de deux parkings en 1996.
En 1986 se construisent les immeubles Asphodèles, Gentianes, Tuéda et une nouvelle tranche des Crêts, qui sera desservie par un funiculaire. Le secteur du Hameau se parachève avec la livraison de l'immeuble du Creux de l'Ours.
Un projet dans la décennie 1980 de prolonger Mottaret par une implantation au pied du Mont Vallon n'a jamais abouti et depuis, il n'y a plus d'extension immobilière du domaine afin de limiter l'empreinte écologique des infrastructures.
L'édification de la station est essentiellement due à l'entreprise Botto, à l'origine également des villages récents situés dans les stations de La Plagne, Montchavin ou encore Valmorel[23].
Les pistes et remontées mécaniques du secteur de Méribel-Mottaret sont gérées, comme celles de sa voisine Courchevel, par la société S3V (Société des Trois Vallées).
Hébergement et restauration
En 2014, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 37 973 lits[Note 4]. Les hébergements se répartissent comme suit : 1 345 meublés ; 14 résidences de tourisme ; 31 hôtels ;1 établissement d'hôtellerie de plein air ; 6 centres ou centres de vacances ; 5 refuges ou gîtes d'étape ; une chambre d'hôtes[24].
En 2012, le site de la commune revendique pour l'ensemble des villages de la vallée des Allues une capacité d'accueil de 37 000 lits touristiques[25], ainsi que 22 hôtels toutes catégories[26].
Lors du palmarès de 2016, la table de L'Ekrin se trouve dans le palmarès du guide Michelin, avec une étoile et celle de Le Cèpe obtient un Bib Gourmand[27].
Domaine skiable et gestion
Domaine skiable
Méribel fait partie du domaine des 3 Vallées (avec Courchevel, Val Thorens, Les Menuires et La Tania), considéré comme un des plus grands domaines skiables du monde avec ses 600 km de pistes entièrement reliées par des remontées mécaniques, revendiqué par les acteurs du domaine[Note 5].
Le domaine skiable de la station s'étend sur 1 400 mètres, de Méribel Village, départ du télésiège du Golf à 2 952 mètres au sommet du mont Vallon, accessible par une télécabine.
Le domaine skiable de Méribel, ainsi que les pistes et remontées sont gérées par Méribel Alpina (structure fondée en 1955). Depuis 1994, elle était possédée à 36 % par la Compagnie des Alpes (100 % depuis le )[1]. Elle était cotée en bourse, sur le second marché, depuis 1995 mais en 2000 elle sort après que la Compagnie des Alpes la rachète entièrement[28],[1]. Le secteur de Méribel-Mottaret est quant à lui géré par une société anonyme d'économie mixte, la Société des Trois Vallées (S3V), créée en 1946, par le Conseil général de la Savoie[29],[30],[1] devenue société commerciale à capitaux publics majoritaires depuis l'an 2000. Les deux sociétés cumulent 400 employés dont les trois quarts sont des employés saisonniers[1].
Remontées mécaniques
À Méribel se trouve un télésiège huit places. Il s'agit de l'Altiport, le premier télésiège débrayable 8 places de France qui fut construit en l'an 2000 en même temps que celui de Flaine.
- En 1971, construction de la télécabine 4 places du pas du lac (débit : 1 200 p/h) par poma, démontée en 1997.
- En 1976, construction du Télésiège fixe Grande Rosière 3 places (débit : 1 240 p/h) par Pomagalski, démonté en 2008.
- En 1977, construction du Télésiège fixe Ramées 3 places (débit : 1 150 p/h) par Pomagalski, démonté en 2010.
- En 1977, construction Télécabine Tougnète 1&2 6 places (débit : 1 440 p/h) par Pomagalski, remplacées en 2007 et 2008 par 2 nouveaux appareils.
- En 1981, construction du Télésiège Fixe Table Verte 3 places (débit : 1 250 p/h) par Pomagalski.
- En 1981, construction de la Télécabine Pulsé Les Chalets 6 places (débit : 522 p/h) par Pomagalski.
- En 1982, construction des Télécabine Burgin 1&2 6 places avec un arrêt intermédiaire (débit : 1700 p:h) par Pomagalski.
- En 1983, construction de la Télécabine Plattières 2; 6 places (débit : 2 200 p/h) par Pomagalski.
- En 1984, construction des Télécabines Plattières 1&3, 6 places (débit : 2 200 p/h) elles sont reliées à la TC Plattières 2 par 2 arrêt intermédiaire par Pomagalski.
- En 1985, construction du Télésiège Fixe Arolles 4 places (1 800 p/h) par Skirail équipé de Magnestick
- En 1988, construction du Télésiège Fixe Rocher de la Loze 4 places (débit : 1 500 p/h) par Pomagalski.
- En 1988, construction de la Télécabine Mont-Vallon 12 places (débit : 3 400 p/h) Télécabine la plus rapide du monde par Pomagalski.
- En 1989, construction de la Télécabine Rhodos 12 places (débit : 2 025 p/h) par Von Roll.
- En 1989, construction du Télésiège Débrayable Mures Rouges 4 places (débit : 1 800 p/h) 1er télésiège débrayable de Méribel par Pomagalski.
- En 1990, construction du Télésiège Fixe Roc de Fer 4 places (débit : 1 460 p/h) par Pomagalski.
- En 1991, construction des Télécabines Olympe 1&2, 6 places (débit : 920 p/h) avec un arrêt intermédiaire par Pomagalski.
- En 1990, construction du Télésiège Débrayable Olympic Express 4 places (débit : 1 500 p/h) par Pomagalski.
- En 1991, construction du Télésiège Fixe Morel 3 places (débit : 700 p/h) par Pomagalski.
- En 1991, construction du Télésiège Débrayable Côtes Brune 4 places (débit 2 070 p/h) par Pomagalski.
- En 1994, construction du Télésiège Débrayable Combes 4 places (débit : 2 400 p/h) par Doppelmayr, équipé de Magnestick.
- En 1997, construction des Télécabines Pas du Lac 1&2, 8 places (débit : 3 000 p/h) avec un arrêt intermédiaire par Pomagalski en replacement de l'ancienne télécabine 4 places, plus gros investissement de l'année 1997 (135 millions de francs).
- En 1998, construction du Télésiège fixe Golf 4 places (débit : 1 500 p/h) par Pomagalski, transformé en 2009 en Télésiège Débrayable 4 places.
- En 1998, construction du Télésiège débrayable Adrets, 6 places (débit : 1 998 p/h) 1er télésiège débrayable 6 places de Méribel par Pomagalski.
- En 2000, construction du Télésiège débrayable Dent de Burgin 6 places (débit 2 400 p/h) par Pomagalski.
- En 2000, construction du Télésiège débrayable Altiport 8 places (débit : 3 400 p/h) 1er Télésiège débrayable 8 places de France (ex-aequo avec celui de Flaine) par Pomagalski.
- En 2002, construction du Télésiège débrayable Plan des Mains 6 places (débit : 3 000 p/h) 1er télésiège débrayable avec couverture bois Leitner de France.
- En 2004, construction du Télésiège débrayable Plan de l'Homme 6 places (débit : 3 000 p/h) par Pomagalski.
- En 2006, construction du Télésiège débrayable Châtelet 6 places (débit : 2 200 p/h) par Pomagalski équipé de Magnestick.
- En 2007, rénovation de la Télécabine pulsé les Chalets 6 places, nouvelles cabines (débit : 522 p/h) par Pomagalski.
- En 2007, construction du Télésiège débrayable avec Bulles Tougnète 6 places en remplacement de la Télécabine du même nom (débit : 3 600 p/h) avec tapis de positionnement par Pomagalski.
- En 2008, rénovation de la Télécabine Tougnète 1 ; Nouvelles cabines 6 places et nouvelles gares (débit 1 500 p/h) par Pomagalski.
- En 2009, transformation de l'ancien télésiège fixe 4 places Golf en un télésiège débrayable 4 places par Pomagalski, les travaux ont été réalisés très rapidement à cause du parcours de Golf bordant la ligne de l'appareil (débit : 1 500 p/h).
- En 2009, modification du téléski débrayable de l'Altiport en un téléski à enrouleur adapté pour les débutants. La Gare aval de l'appareil a été déplacée de quelques dizaines mètres vers l'amont. La modification a été assurée par Pomagalski (débit : 500 p/h).
- En 2010, modification du téléski Doron au centre-ville de Mottaret en un tapis roulant.
- En 2011, construction de la télécabine de Saulire express 2, 8 places, en remplacement de la télécabine de Burgin-Saulire 2 par Pomagalski, dont l'axe a été modifié pour que la gare d'arrivée se situe au niveau du téléphérique de la Saulire venant de Courchevel. Chantier réparti sur deux ans avec l'ouverture du premier tronçon prévue en 2012.
- En 2011, début des travaux de la nouvelle Télécabine des Plattières, réalisation des terrassements et de quelques massifs des pylônes de ligne, chantier répartie sur deux ans.
- En 2012, Ouverture du Premier tronçon de la Télécabine de Saulire Express, Saulire Express 1, en remplacement de la télécabine Burgin-Saulire 1 par Pomagalski, première télécabine en France à être doté d'une gare Mulitx intermédiaire avec une fonction de désaccouplement et d'accouplement des tronçons de Saulire express 1 et 2. Les deux tronçons ont un débit respectif de 2 800 et 2 400 p/h.
- En 2012, ouverture de la Télécabine des Plattières (débit : 2 800 p/h), équipée de cabines pour 10 personnes. Cette nouvelle télécabine en 1 seul tronçon remplace les deux premiers tronçons de l'ancien appareil.
- En 2014, transformation du Télésiège fixe du Rocher de la Loze en un appareil débrayable 4 places avec une vitesse d'exploitation de 5 m/s et un débit de 2 000 p/h. Lanceurs récupérés de l'ancien télésiège du Biolley à Courchevel.
- En 2014, début du génie civil et déboisement de la ligne du télésiège débrayable 6 places des Combes. Cet appareil, équipé d'une gare intermédiaire, remplace en 2015 trois anciennes installations: les télésièges des Combes, de la Table Verte et des Arolles.
- En 2015, fin de la construction et mise en service du télésiège 6 places des Combes (débit : 3 000 p/h).
- En 2016, rénovation de la télécabine des Chalets et de l'ascenseur incliné de la station.
- En 2017, remplacement des téléskis du Roc de Tougne par un télésiège débrayable de 6 places sur un tracé identique (débit : 2 400 p/h).
- En 2018, rénovation de la télécabine du Mont Vallon avec de nouvelles cabines Diamond 8 places assises.
- En 2018, remplacement du télésiège du Plan de l'Homme par un nouveau télésiège 6 places "Premium" de Pomagalski avec bulles et sièges chauffants. Ce nouvel appareil porte le nom "Legends", car les noms des grandes championnes de ski de Méribel sont brodés sur les sièges[31]. Il est équipé d'un système de d'embarquement par accostage pour porter le débit à 3 600 p/h. Sa construction est accompagnée du démantèlement du télésiège fixe 4 places du Roc de Fer.
- En 2018, remplacement du téléski de Cherferie par l'ancien télésiège du Plan de l'Homme sur un tracé différent (débit : 2 800 p/h).
- En 2020, remplacement de la télécabine des Plattières 3 par le télésiège débrayable 6 places des Bouquetins par Pomagalski (débit : 2 600 p/h). À la suite de la fermeture des stations liée à la Pandémie de Covid-19, le télésiège est ouvert au public lors de la saison 2021/2022.
- En 2021, rénovation complète de la télécabine de l'Olympe, avec notamment des nouvelles cabines Sigma Diamond 6 places, dont 30 sur les 133 ont été décorées sur le thème de la montagne et des sports d'hiver [32].
Sport et compétitions
Sports d'hiver
Méribel a accueilli les épreuves de ski alpin féminin ainsi que tous les matchs de hockey sur glace durant les 16e Jeux olympiques d'hiver d'Albertville en 1992 du 8 au [11]. Elle est la seule station où se sont déroulés des épreuves olympiques tout au long de ces 15 jours[33]. Les épreuves féminines de ski alpin se sont déroulées sur la piste du Roc de Fer[11]. Les matchs de hockey sur glace se sont déroulés sur la patinoire olympique construite pour cette occasion[11],[34].
Durant les championnats du monde de ski alpin à Val d'Isère en 2009, la station de Méribel a annoncé sa candidature à l'organisation de la finale de la coupe du monde de ski alpin 2012-2013. Finalement, le , l'organisation de ces championnats du monde de ski alpin a été attribuée à la station Suisse de Lenzerheide. La station a donc à nouveau posé sa candidature en 2011 pour les finales de 2015, qu'elle organisera sur la Face du Roc de Fer[26].
En 2013, la station décroche l'organisation d'une étape de la Coupe du monde de ski alpin dames (23-), ainsi qu'une étape de la Coupe du monde de bosses[35].
La station a accueilli quelques champions originaires de la commune ou licenciés dans son club :
- Madeleine Front, Georges Mauduit en ski alpin ;
- Julie Pomagalski en snowboard alpin ;
- Aurélie Santon en ski alpin ;
- les frères Lau (Chris, Phil et Sven) en télémark ;
- Ludovic Strohl en snowboard ;
- Sacha Theocharis en Ski de bosses ;
Autres sports
Le golf de Méribel est un parcours de 18 trous avec un practice. Il est situé à Méribel en contrebas de l'Altiport. Le parcours est entouré de pistes de VTT, enduro et descente, accessibles en été.
En 1973, Méribel-les-Allues est le cadre de l'arrivée de la 7e étape du Tour de France. Le lendemain, la 8e étape repart depuis la ville de Moûtiers[36].
En 2013, les pentes de la station accueille une étape de la Coupe du Monde UCI Trial, les Finales de Coupe de France de VTT ainsi que la Coupe du monde de VTT trial[37]. En 2014, la station accueille de nouveau les finales de la Coupe du monde de VTT trial du 21 au (descente, cross country, trial).
En 2016, la station accueille l'arrivée de la 2e étape du critérium du Dauphiné[38]. Thibaut Pinot, échappé avec Romain Bardet depuis l'ascension du col de la Madeleine, s'impose au sprint devant son compagnon d'échappée.
En 2018, la station est le cadre de l'arrivée de la 7e étape du Tour de l'Avenir, une étape exceptionnellement courte (35 km) remportée par le colombien Ivan Sosa, juste devant Brandon McNulty et Tadej Pogačar, le slovène prenant le maillot jaune au passage.
Le , le Col de la Loze est le théâtre de l'arrivée de la 8e étape du Tour de l'Avenir 2019. Les sept dernières kilomètres s'effectuent sur une voie verte qui relie Méribel et Courchevel. Uniquement dédiée aux cyclistes, cette voie est inaugurée en 2018. L'Australien Alexander Evans remporte l'étape sur les hauteurs de Méribel devant Michel Ries et le Français Clément Champoussin[39].
En le , Méribel accueille l'arrivée de la 17e étape du Tour de France au col de la Loze. Christian Prudhomme, directeur général du Tour de France explique en mai 2020 que « le col de la Loze est une ascension unique, d’un type nouveau, avec des ruptures de pente hallucinantes. Il n’a pas d’équivalent. »[40]. Située à 2304 mètres d'altitude, le Col de la Loze est le toit du Tour de France 2020. À cette occasion, il reçoit la visite du chef de l'État Emmanuel Macron. Miguel Angel Lopez remporte l'étape devant les deux favoris Primoz Roglic et Tadej Pogacar.
Le , la 18e étape du Tour de France 2020 est lancée depuis le tarmac l'Altiport de Méribel pour rejoindre La Roche-sur-Foron. Méribel est la seule ville étape à accueillir une arrivée et un départ en 2020.
À Méribel, en plus des sports d'hiver et du cyclisme, on peut également pratiquer les sports suivants : l'aviation, le bowling, l'escalade, le karting sur glace, le parapente ou la randonnée.
Activités culturelles
La station de ski de Méribel[41] propose différentes activités culturelles. En plus des traditionnels cinémas, cette station fait partie des « Chemins du Baroque » qui est une action culturelle internationale rassemblant 80 édifices baroques en accès libre ou guidé. Des concerts classiques sont régulièrement donnés dans l'église des Allues.
Chaque année, en août, se déroule la "Fête à Fanfoué", fête traditionnelle autour du patrimoine et de la culture savoyarde.
Notes et références
Notes
- Calcule réalisé à partir du site « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
- L'étude du « TripIndex Ski » permet de calculer le coût de vie dans une station de ski. Elle repose « sur le coût combiné d'une nuit d'hôtel, d'un forfait d'une journée de ski, de la location d'un équipement de ski basique pour une journée, d'un repas local et d'une bière », cité par Anaïs Giroux, « EN IMAGES. Top 10 des stations de ski les plus chères d'Europe », L'Express, (lire en ligne).
- Site www.mairiedesallues.fr/, Les Allues à cœur ouvert, le portail citoyen de la commune des Allues (consulté en mai 2014). à Cœur ouvert est également le nom du bulletin municipal dont le premier numéro a été édité en août 2001.
- La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[24].
- Le site officiel du domaine des Trois Vallées revendique, en 2013, 600 km de pistes de ski alpin. Cependant, une étude menée par le consultant allemand Christoph Schrahe indique, d'après une analyse des pistes via le logiciel Google Earth, une distance de 493 km. Citée par Jean-Bernard Litzler, « Quelles sont réellement les plus grosses stations de ski au monde? », Le Figaro, (lire en ligne).
Références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Mottaret » (voir la liste des auteurs).
Références générales
- Sébastien Pierrot, « Station de ski de Méribel : quand la culture du service déboule sur les pistes », capital.fr, (lire en ligne), Source : Management.
- Article de Georges Benko « Les villes dans l'économie globale. Les stations de skies vue par le marketing », paru dans Rachid Amirou, Philippe Bachimon, Jean-Michel Dewailly et Jacques Malezieux, Tourisme et souci de l'autre : en hommage à Georges Cazes, Éditions L'Harmattan, , 362 p. (ISBN 978-2-7475-8862-1), p. 346, ainsi que « Tourisme et marketing territorial : le cas des stations de sport d'hiver de l'Espace Killy et des Trois Vallées » Diane-Gabrielle Tremblay et Rémy Tremblay, La compétitivité urbaine à l'ère de la nouvelle économie. Enjeux et défis, Presses de l'Université du Québec, , 420 p. (ISBN 978-2-7605-2174-2, lire en ligne), p. 87-88.
- Ski chrono, « Les Mondiaux de ski alpin 2023 à Courchevel-Méribel ! », sur Ski Chrono, le Dauphiné, (consulté le )
- « Méribel-les-Allues, Croix de Verdon », sur le site GEOL-ALP (http://www.geol-alp.com) (consulté le ), par Maurice GIDON, 1998-2012.
- Tarentaise, p. 227.
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- Hervé Gumuchian et Bernard Debarbieux, « Représentations spatiales et dénominations des territoires : l'inscription toponymique des aménagements touristiques récents dans les Alpes du Nord (Savoie) », Revue de géographie alpine, vol. 75, no 2, , p. 171-182 (lire en ligne), p. 174.
- D'après Henry Suter, « Méribel », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur le site henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
- Marc Boyer, Histoire générale du tourisme du XVIe au XXIe siècle, Éditions L'Harmattan, , 327 p. (ISBN 978-2-7475-8432-6, lire en ligne), p. 302.
- Charlotte Perriand, Une vie de création, Odile Jacob, , 430 p. (ISBN 978-2-7381-0602-5, lire en ligne), p. 223.
- (fr) / (en) [PDF] Comité d'organisation des XVIe Jeux Olympiques d'hiver et Comité d'Organisation des Jeux Olympiques, Rapport officiel des XVIe Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville et de la Savoie, Albertville (France) (lire en ligne), pp.372-383.
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- « Méribel », sur site france-montagnes.com (consulté le ). Pour le critères Top of the French Alps : Lire en ligne.
France Montagnes est une association qui regroupe des acteurs du tourisme de montagne en France. - Articles de Georges Benko « Les villes dans l'économie globale. Les stations de skies vue par le marketing », paru dans Rachid Amirou, Philippe Bachimon, Jean-Michel Dewailly et Jacques Malezieux, Tourisme et souci de l'autre : en hommage à Georges Cazes, Éditions L'Harmattan, , 362 p. (ISBN 978-2-7475-8862-1), p. 347-357, ainsi que « Tourisme et marketing territorial : le cas des stations de sport d'hiver de l'Espace Killy et des Trois Vallées » dans Diane-Gabrielle Tremblay et Rémy Tremblay, La compétitivité urbaine à l'ère de la nouvelle économie. Enjeux et défis, Presses de l'Université du Québec, , 420 p. (ISBN 978-2-7605-2174-2, lire en ligne), p. 85.
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- (fr) Le dico du Tour - Méribel-les-Allues dans le Tour de France.
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- « Étape 6 - La Rochette> Méribel », sur Critérium du Dauphiné 2016 (consulté le )
- « CYCLISME. Tour de l'Avenir : Evans vainqueur au col de la Loze, Champoussin 4e du général », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- « [Vidéo] Savoie. Christian Prudhomme, directeur du Tour de France : « Le col de la Loze n’a pas d’équivalent » », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- « Activités culturelles et sportives de la station de ski de Méribel », sur ski-planet.com
Les remontées mécaniques
- Geofrider, « TSF4 du Golf », RM de Méribel (Les 3 Vallées), sur Site remontees-mecaniques.net, (consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- François Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5).
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Site officiel (Site de la mairie de Allues)
- Site officiel (Site de l'Office du tourisme de Méribel)
- Site consacré à Méribel-Mottaret
- Présentation de Mottaret sur un site communautaire
- Jean-Pierre Hardy, « Méribel. Séduction », www.savoie-archives.fr (consulté le ) (p. 7) - Dossier « L'aventure architectural des stations des sports d'hiver » de 18 pages.
- Direction départementale des Territoires de la Savoie, « LES ALLUES (73015) », sur le site de la Direction départementale des Territoires - observatoire.savoie.equipement-agriculture.gouv.fr (consulté en ), Observatoire des Territoires de la Savoie
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