Max Mara
Max Mara est une maison italienne de prêt-à-porter, fondée en 1951 par Achille Maramotti[1], dont le siège se trouve à Reggio d'Émilie. Elle est spécialisée dans le cuir et la fourrure.
Max Mara | |
Création | 1951 |
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Dates clés | 1951, 1981, 2005 |
Fondateurs | Achille Maramotti |
Personnages clés | Achille Maramotti |
Forme juridique | Société à responsabilité limitée en Italie (en) |
Siège social | Reggio d'Émilie Italie |
Activité | Prêt-à-porter |
Produits | Vêtements |
Site web | www.maxmara.com |
Histoire
1951 - 1980 : lancement d'une marque
En 1951, l'italien Achille Maramotti crée Max Mara, la première manufacture européenne de prêt-à-porter, à Reggio d'Émilie[2]. Achille Maramotti, né le , est le fils de Giulia Maramotti, fondatrice d'une école de couture, et le petit-fils de Marina Rinaldi, propriétaire et dirigeante d'un atelier de confection. À ses vingt ans, Achille Maramotti travaille pour un confectionneur d'imperméables suisse[3]. Parallèlement à la mode, Achille Maramotti prend très tôt des parts dans une banque italienne, puis dans plusieurs banques (en 2005, il est vice-président de la Credito Emiliano et directeur de Unicredito Italiano et Mediobank). Il investit également dans une fabrique de parmesan[3].
La première collection ne contient que deux pièces : un tailleur et un manteau. Son fondateur cherche à dupliquer les styles de vêtement de la haute couture parisienne avec les techniques de production de prêt-à-porter américaine des années 1930[4],[3].
Dès les années 1960, la marque s'associe à des créateurs reconnus pour dessiner ses collections : Emmanuelle Khanh, Jean-Charles de Castelbajac (collection Sauvez le baleine, dessinée pour Sportmax[5]), Guy Paulin, Lison Bonfils, Franco Moschino[4], Karl Lagerfeld (création des premières vestes sans doublure)[3],[5]. La première boutique de la marque ouvre ses portes en 1964 à Reggio d'Émilie[6]. Lors de la même décennie, son premier spot publicitaire est réalisé par Sergio Leone[5].
En 1969, Max Mara sort une ligne de vêtements sportswear, Sportmax[2]. Avec Sportmax, l'enseigne développe des boutiques « total look », où les clientes de Sportmax peuvent s'habiller de la tête aux pieds[7]. Cela fait suite au voyage d'Achille Maramotti la même année aux États-Unis, où il découvre cette innovation, arrêtant dès lors de ne produire que des vestes et des manteaux[8].
1980 - 2005 : distribution et internationalisation
En 1981, la marque sort son manteau 101801, son best-seller qui s'est vendu à 145 000 exemplaires en trente ans[2], une création signée Anne-Marie Berreta[4].
En 1986, Max Mara mise sur la distribution et lance son réseau de magasins sous franchise et diversifie ses lignes de vêtements[4],[7]. L'enseigne se constitue en groupe, prenant des parts dans les sociétés de leurs fournisseurs, et une seule société du groupe, Imax, fournit la maille pour toutes les filiales[7].
Le , Achille Maramotti, alors 4e fortune italienne selon Forbes[3], décède et ses enfants Luigi Ignazio et Maria Ludovica reprennent le flambeau de son empire[4].
Depuis 2005
En 2008, la marque lance l'exposition Coats !! Max Mara, 55 ans de mode italienne qui retrace l'histoire de la marque. L’exposition se déroule à Berlin, Tokyo, puis s'achève à Pékin du au [9].
En 2010, la marque propose à ses clients de personnaliser la doublure de leur 101801 avec une broderie de leur choix directement depuis le site internet de la marque[pertinence contestée][10].
En 2013, Max Mara choisit la comédienne Jennifer Garner comme sa nouvelle égérie[11]. En 2014, c'est au tour de l'actrice Amy Adams de devenir l'image publicitaire de la marque[12].
En 2014, la marque introduit sur sa série Weekend New Life des matériaux recyclés[13].
Marques
En 2005, son groupe compte 20 marques[3], dont :
- Max Mara
- Sportmax (créée en 1969)
- Max&Co
- Marella
- Marina Rinaldi (créée en 1980, en hommage à sa grand-mère)
- PennyBlack (créée en 1978)
- Weekend Max Mara
- iBLUES
- persona
Références
- « Max Mara », sur tendances-de-mode.com, (consulté le )
- Anne Cécile de Monplanet, « Max Mara en 4 dates »,
- « Biographie d'Achille Marmotti », sur Puretrend.com
- « Parcours Max Mara », sur Vogue.fr,
- Genone Paola, « Max Mara, une saga familiale », sur Lexpress.fr,
- Vanessa Houpert, « Max Mara, l'histoire mode de la marque », sur Elle.fr
- « Max Mara: l'industriel devenu commerçant », sur Lesechos.FR,
- Émilie Faure, « Max Mara, l'allure et l'assurance », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », samedi 17 / dimanche 18 décembre 2016, p. 38.
- Céline Savary, « Max Mara, 55 ans de mode italienne », sur Femmeactuelle.fr,
- « Kate, Stella, Max Mara, Kitsuné… Et toute l’actu mode », sur Vogue.fr,
- « Jennifer Garner : Egérie Max Mara pour une histoire de premières fois », sur Purepeople.com,
- « La très glamour Amy Adams devient égérie pour Max Mara », sur Premiere.fr,
- Anna Mellone, « La mode éco chez Max Mara aussi », sur Lesoir.be,