Haute couture

La haute couture est le secteur professionnel dans lequel exercent les créateurs de vêtements de luxe. Aujourd'hui, elle s'organise autour de « maisons de haute couture », des enseignes pour certaines assez anciennes, auxquelles de nombreux grands couturiers ont collaboré au fil des années. Elle joue un rôle d'avant-garde et ses œuvres préfigurent la mode.

Cet article concerne le secteur de la mode. Pour le film 2015, voir Haute Couture (film, 2015). Pour le film de 2021, voir Haute Couture (film, 2021).

Pierre Balmain avec Ruth Ford en 1947 (photographie de Carl van Vechten).

En France, d'où elle est originaire, la « haute couture » est une appellation juridiquement protégée[n 1] émanant d'un décret de 1945[n 2]. Les maisons de haute couture doivent répondre à un certain nombre de critères : travail réalisé à la main dans les ateliers de la maison, deux ateliers, nombre d'employés, l'unicité de pièces sur-mesure, deux défilés dans le calendrier de la haute couture chaque année[1], nombre de passages par défilé (au moins vingt-cinq), utilisation d'une certaine surface de tissu. De plus, Didier Grumbach[n 3] précise que « chaque couturier postulant pour devenir membre doit être parrainé ».

Le statut « haute couture » n'existe qu'à Paris[2].

Histoire

Préambule

Rose Bertin, « ministre des modes » de la reine Marie-Antoinette, inspiratrice de la haute couture française du XVIIIe siècle.
Robe et gants du soir Christian Dior, présentée au musée d'art d'Indianapolis.

« La mode est pour la France ce que les mines d'or du Pérou sont pour l'Espagne[3]. »

 Jean-Baptiste Colbert, ministre du roi Louis XIV au XVIIe siècle

La prééminence française dans la mode date sans doute du XVIIe siècle, époque à laquelle les arts, l'architecture, la musique et la mode de la Cour de Louis XIV à Versailles sont admirés et imités par l'Europe entière. Lorsque le chemin de fer et les bateaux à vapeur le permettent, il devient courant pour les dames de la haute société européenne de faire le voyage à Paris pour y acheter vêtements et accessoires. Les tailleurs et les modistes français ont alors la réputation d'être les plus talentueux, et leurs créations sont les plus recherchées.

Rose Bertin, marchande de modes, peut-être considérée comme l'une des premières grandes personnalités de la haute couture française[n 4]. En 1770, cette jeune créatrice de mode ouvre sa maison de couture à l'enseigne « Le Grand Mogol » dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré, à Paris ; une audace rare dans un univers d'entrepreneurs essentiellement masculins. Introduite auprès de la reine Marie-Antoinette, elle s'impose rapidement comme la faiseuse de mode de la Cour, gagnant en cela le titre flatteur et envié de « Ministre des Modes » auprès de la souveraine. Sous son impulsion créatrice, la haute-couture française explose de diversité et d’invention : coiffure à la belle poule, pouf aux sentiments, chapeau feu l’Opéra, à la Montgolfier ou à la Philadelphie…

Prince des tailleurs et tailleurs des princes, Louis Hippolyte Leroy règne sur la mode française sous le Premier Empire. Fournisseur attitré de Napoléon Ier et de son épouse Joséphine de Beauharnais, il dessine et coupe les costumes de l'Empereur et de l'Impératrice pour leur sacre dans la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1804. À la tête d'une prospère et luxueuse maison de couture située rue de Richelieu à Paris (comprenant salon d’essayage, atelier, boutique), il devient le premier couturier star de son époque, refusant de vendre aux provinciales ou aux dames ne se déplaçant pas en personne chez lui dans leur propre voiture[n 5]. Paris est déjà le temple de la mode avec plus de 2 400 tailleurs référencés[4].

Invention de la haute couture

Sous Napoléon III, Paris se transforme en « la ville lumière », et son prestige attire les talents de l'Europe entière. Un jeune couturier d'origine anglaise, Charles Frederick Worth (1826–1895), s'installe dans la capitale française. Après un premier apprentissage auprès de la maison Gagelin, il ouvre sa propre maison de couture rue de la Paix, à proximité de la renommée place Vendôme. Innovant et original, il introduit de nouvelles pratiques commerciales : c'est la naissance du défilé de mode sur mannequin vivant (alors appelé sosie) et du concept de « collection », également mis en œuvre dans les grands magasins naissant comme Au Bon Marché d'Aristide Boucicaut (surnommé « Au Bonheur des Dames »). La légende, ses nombreuses inventions, et l'auto-promotion agressive de Charles Frederick Worth lui fait par la suite s'octroyer le titre de « père de la haute couture », bien qu'il ne fût ni le premier, ni le seul, à œuvrer dans l'univers de la haute couture parisienne[n 6]. Worth crée en 1868 une Chambre syndicale de la confection et de la couture pour dames et fillettes, destinée à protéger ses membres contre les copies, où la distinction entre couture et confection n'est pas clairement établie[5]. En 1911, l'organisation prend le nom de Chambre syndicale de la couture parisienne[6]. Mais dès les années 1880, le terme de « haute couture » est établi[7].

En 1914, les sœurs Callot, Paul Poiret, Jacques Worth, Jeanne Paquin, Louise Chéruit, Jenny Sacerdote, Paul Rodier et le soyeux Bianchini-Férier forment le Syndicat de défense de la grande couture française, dont Paul Poiret prend la présidence, suivi par Georges Dœuillet, avec pour objectif de défendre leurs modèles contre les copies non autorisées[8]. Dans une « profession de foi » adressée au New York Times en 1915, Poiret fustige en particulier les méthodes des « acheteurs américains »[9].

Les générations suivantes de la haute couture française incluent Jean Patou, Madeleine Vionnet, Lanvin, Gabrielle Chanel, Schiaparelli, Balenciaga ou Dior.

À partir de 1947, la haute couture révolutionnée par Christian Dior[10], vit son second « âge d'or »[11].

Au milieu des années 1960, un groupe de jeunes stylistes apparus dans le sillage de Christian Dior créèrent leurs propres maisons parisiennes. Les plus célèbres sont Yves Saint Laurent, Pierre Cardin, André Courrèges et Emanuel Ungaro. Plus tard au XXe siècle apparaissent notamment Christian Lacroix, Jean-Paul Gaultier ou Thierry Mugler : dans les années 1980, après une longue période de déclin, la haute couture retrouve son dynamisme.

Aujourd'hui, la haute couture n'est plus l'activité essentielle, en termes économiques, pour la dizaine de grandes maisons parisiennes qui la pratiquent encore. D'abord parce qu'elle n'est pas rentable[12] : les exigences de ce métier (travail long, réalisé à la main dans des ateliers français, etc) ont pour conséquence des prix inabordables au commun des mortels. Certaines robes se négocient plus de 100 000 euros.

Cette activité permet de faire subsister nombre de fournisseurs, dont l'entreprise est généralement artisanale et ancienne[13], à l'instar du brodeur Lesage ou du plumassier Lemarié. Élisabeth Ponsolle des Portes du Comité Colbert souligne par qu'ailleurs qu'« il me paraîtrait normal que la haute couture soit considérée pour ce qu'elle est : un patrimoine français détenu par des artisans d'excellence »[14].

Mais si elle n'est pas rentable, la haute couture sert de vitrine pour diffuser l'image de marque des maisons, ce qui leur permet de commercialiser du prêt-à-porter vers une clientèle plus large ainsi que, de plus en plus, des accessoires et des parfums, deux activités extrêmement rentables. Certaines maisons sont connues pour avoir poussé à l'extrême cette logique de la licence et du merchandising, comme Pierre Cardin, dont le prestige dégringola rapidement, le surnombre et la mauvaise qualité des produits portant sa griffe dévalorisant peu à peu le prestige de sa marque.

Enfin, depuis les années 1960, la scène de la mode s'est internationalisée, et les clientes ont pris l'habitude de prêter attention également aux créateurs de prêt-à-porter de New York ou de Milan, Paris conservant cependant son rôle de capitale de la mode.

Collections

Chaque année, deux collections haute couture sont présentées au travers des défilés de mode inscrits dans le calendrier officiel de la Fédération française de la couture du prêt-à-porter des couturiers et des créateurs de mode. La présentation des collections printemps/été se déroule durant le mois de janvier de l'année correspondante, et celle des collections automne/hiver au début du mois de juillet pour la saison de l'année suivante. La France est historiquement la première à avoir organisé ces défilés, suivie de l'Italie présentant du prêt-à-porter[15].

Organisation

La Chambre syndicale de la haute couture est de nos jours l'une des trois composantes de la Fédération Française de la Couture du Prêt-à-Porter des Couturiers et des Créateurs de Mode, créée en 1973 et présidée par Didier Grumbach jusqu'en 2014, qui compte une centaine de membres au total ; on trouve au sein de cette fédération la Chambre pour le Prêt-à-Porter des Couturiers et des Créateurs de Mode créée en 1973 également, pour le prêt-à-porter féminin, et celle de la Mode masculine datant de la même année. Cette dernière chambre, composée de 35 membres, est présidée par Thierry Andretta de chez Lanvin[16]. La Chambre Syndicale du Prêt-à-Porter des Couturiers et des Créateurs est dirigée par Ralph Toledano. Par ailleurs la Fédération française de la couture est adhérente de la Confédération française des métiers d’art, qui existe depuis 1947.

L'École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne[17], située maintenant rue Réaumur à Paris[18], est fondée en 1927 et a vu passer en son sein nombre de couturiers prestigieux comme André Courrèges, Yves Saint Laurent, ou Valentino, ainsi que la génération plus récente comme Alexis Mabille, Julien Fournié, Stéphane Rolland ou Maxime Simoëns[19].

Ateliers

À partir d'un croquis ou d'un moulage sur mannequin du couturier, les créations sont réalisées dans un atelier. Les maisons de haute couture disposent traditionnellement de deux ateliers : un de « flou » et un de « tailleur » : le « flou » pour les matières fluides, permettant de réaliser robes du soir ou de cocktail ; le « tailleur » pour les vêtements structurés comme les manteaux, vestes, pantalons, jupes droites. Ces ateliers peuvent être composés de quelques personnes, et jusqu'à une centaine pour certaines maisons comme Dior[20].

Liste des membres

Liste officielle des maisons de haute couture :

Membres permanents

Membres correspondants

  • Azzedine Alaïa, qui défile très rarement.
  • Elie Saab
  • Giorgio Armani (avec la ligne Armani Privé)
  • Valentino
  • Versace avec la ligne Versace Atelier, la maison italienne a cessé à partir de 2004 de faire défiler ses collections couture pour des raisons économiques, et est revenu à la haute couture depuis début 2012
  • Viktor & Rolf, membre invité à partir de 1997, ayant ensuite préféré défiler uniquement dans le calendrier du prêt-à-porter, pour revenir en tant que « membre correspondant » du calendrier haute couture en .

Membres invités

Cette catégorie qui existe depuis 1998, pour lancer de nouvelles marques françaises et étrangères de luxe permet aux créateurs de s'exposer pendant une période propice et de défiler en parallèle des grandes maisons dans des lieux moins connus.

Janvier 2012

Janvier 2013

Juillet 2013

Janvier 2014

  • Alexandre Vauthier[27] (depuis )
  • Bouchra Jarrar (depuis )
  • Julien Fournié[27] (depuis )
  • On Aura Tout Vu (membre invité en à l'origine, réintégré dix ans après membre invité après avoir été le seul « membre mode-accessoires » durant un temps)[29],[30], maison d'accessoires (bijoux) et de couture, composée de Yassen Samouilov et Livia Stoianova, qui défile durant la semaine de la Haute Couture à Paris[31]. Avant de créer leur propre ligne, On Aura Tout Vu était entreprise de création et fabrication d'accessoires pour les grandes maisons de haute couture.
  • Rad Hourani (depuis )
  • Ralph & Russo[32]
  • Schiaparelli[32]
  • Serkan Cura[32]
  • Zuhair Murad[28] (depuis )

Juillet 2014

  • Alexandre Vauthier[27] (depuis )
  • Bouchra Jarrar (depuis )
  • Dice Kayek
  • Fred Sathal
  • Julien Fournié[27] (depuis )
  • On Aura Tout Vu (depuis )
  • Rad Hourani (depuis )
  • Ralph & Russo[32] (depuis )
  • Schiaparelli[32] (depuis )
  • Serkan Cura[32] (depuis )
  • Stéphanie Coudert (déjà membre invitée une fois en )
  • Zuhair Murad[28] (depuis ).

Janvier 2015

  • Dice Kayek
  • Julien Fournié[27] (depuis )
  • Rad Hourani (depuis )
  • Ralph & Russo[32] (depuis )
  • Schiaparelli[32] (depuis )
  • Serkan Cura[32] (depuis )
  • Stéphanie Coudert (déjà membre invitée une fois en )
  • Yiqing Yin (depuis )
  • Zuhair Murad[28] (depuis ).

Juillet 2015

Janvier 2016

Juillet 2016

Janvier 2017

  • Antonio Grimaldi
  • Aouadi (depuis )
  • Galia Lahav
  • Georges Hobeika
  • Guo Pei (depuis )
  • Hyun Mi Nielsen
  • Iris Van Herpen depuis
  • Maison Rabih Kayrouz
  • Ralph & Russo[32] (depuis )
  • Ulyana Sergeenko (depuis )
  • Vêtements (depuis )
  • Xuan
  • Yuima Nakazato (depuis )
  • Zuhair Murad (depuis ).

Janvier 2020

Joaillerie

Correspondants, invités et autres

Les membres « correspondants » sont des membres étrangers.

La création de ce titre date de 1997. Le titre de « membre invité » leur est attribué à la suite d'un vote du comité de direction de la Chambre syndicale de la haute couture parisienne qui leur permet d'accéder à ce club très fermé. Les membres « invités » ne disposent pas de l'appellation « haute couture » mais seulement de l'usage du terme « couture ». Leur éventuel passage au titre de « membre complet » ne se base pas seulement sur l'ancienneté, car, même en remplissant toutes les conditions nécessaires, il faut au moins deux ans de défilés réguliers en tant qu'invité pour prétendre devenir membre permanent et satisfaire à nouveau à un vote du comité de direction.

Calendrier OFF

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Le Calendrier OFF est un calendrier parallèle à celui de la Fédération de la haute couture. Il réunit les maisons de couture (et non pas de haute couture, label protégé) qui souhaitent présenter leurs collections au même moment que celles des grands couturiers.

C'est seulement après plusieurs saisons en Off, et un parrainage par au moins un des membres permanents haute couture, que la maison peut demander un accès en calendrier officiel, en tant que « membre invité ».

Anciens membres

De nombreuses maisons ont fait de la haute couture et ont abandonné cette activité pour diverses raisons :

Mode-accessoires

  • Loulou de la Falaise (2009 / joaillerie)
  • Maison Michel (2009 / chapeaux)
  • Massaro (2009 / bottier, la maison appartient à Chanel depuis 2002)

Anciens membres invités (extrait)

Divers créateurs (liste non exhaustive) ont également été invités durant quelques saisons : Laurent Mercier, Adam Jones en 2008, Alexandre Matthieu, composée d'Alexandre Morgado et Matthieu Bureau, la marque est « membre invité » en 2009, Cathy Pill en 2008, Felipe Oliviera Baptista en 2007[21], Jean-Paul Knott en 2008, Josep Font en 2008, Lefranc Ferrant en 2008, Marc Le Bihan en 2008, Maxime Simoëns[27], membre invité jusqu'en , Richard René en 2008, Stéphane Mahéas[39], Udo Edling, WuYong[1], Josephus Thimister (en) en 2010[40]

Notes et références

Notes

  1. « L’appellation haute couture est une appellation juridiquement protégée dont ne peuvent se prévaloir que les entreprises figurant sur une liste établie chaque année par une commission siégeant au ministère de l’Industrie et qui fait l’objet d’une décision ministérielle. »Fédération française de la couture, du prêt-à-porter des couturiers et des créateurs de mode
  2. Le décret de 1945 a été assoupli en 2001 par le ministère de l'Industrie
  3. Président, depuis 1998, de la Fédération française de la couture, du prêt-à-porter des couturiers et des créateurs de mode.
  4. « On pourrait faire valoir que Marie-Antoinette et son « Ministre de Modes », Rose Bertin introduisit la haute couture à Paris et donc en fit la capitale de la mode de luxe. » Traduction de l'anglais : « It could be argued that Marie-Antoinette and her "Ministre de Modes", Rose Bertin established haute couture in Paris and thus made it the capital of fine fashion » Valerie Steele - The Berg Companion to Fashion (2010)
  5. « On vît apparaître le premier grand couturier, en la personne de Louis Hippolyte Leroy, ambitieux autant que génial, haut en couleur et aimant la publicité. […] Dans ses ateliers de la rue de Richelieu, ce premier homme régnant sur la haute couture produisait des modèles coûteux, souvent uniques, qu'il vendait qu'à la haute société, refusant de faire des affaires avec provinciales ou des dames ne se rendant pas chez lui dans leur propre voiture. » Thierry Lenz - Nouvelle histoire du Premier Empire, Tome 3 : La France et l'Europe de Napoléon 1804-1814 (2007)
  6. « Bien que Worth n'était ni le premier ni le seul créateur à organiser son entreprise de cette façon, son auto-promotion agressive lui a valu le titre de « père de la haute couture » et le premier couturier. » Traduction de l'anglais : « Although Worth was not the first or only designer to organize his business in this way, his aggressive self-promotion earned him the titles "father of haute couture" and "the first couturier. » (en) Worth sur le site du Metropolitan Museum of Art de New York, consulté le 1er octobre 2012.

Références

  1. Mathilde Gardin et Sophie Louet, « La haute couture, club très privé », Actualités, Le Point, (consulté le )
  2. Huffingtonpost.fr, Paris haute couture (lien consulté le 16 août 2020).
  3. Source: CNRS, Paris et la mode : une histoire ancienne
  4. Source: La vie des Français au temps de Napoléon sur le site de l'association culturelle "Les Amis du Patrimoine Napoléonien"
  5. (en) Yuniya Kawamura, The Japanese revolution in Paris fashion, Berg, , p. 40
  6. (en) Regina Lee Blaszczyk, Producing Fashion : Commerce, Culture, and Consumers, University of Pennsylvania Press, (lire en ligne), p. 65
  7. Olivier Saillard (dir.), Anne Zazzo (dir.), Sylvie Lécallier, Alexandra Bosc et al. (préf. Bertrand Delanoë), Paris Haute Couture, Paris, Skira, , 287 p. (ISBN 978-2-08-128605-4), « Le couturier et ses clientes dans la seconde moitié du XIXe siècle », p. 22
  8. (en) Valerie Steele, The Berg Companion to Fashion, Berg, (lire en ligne), p. 307
  9. (en) « Paul Poiret Assails American Buyers ; Issues Diatribe as Profession of Faith of New Dressmakers' Syndicate. "VVulgarizing Our Models" Fifth Avenue Couturiers Accused of Stealing Styles and Clients and Cutting Prices », New York Times, (lire en ligne)
  10. Geneviève Forget, « 1947 : Le renouveau de la Haute Couture », sur echosdemeulan.fr, (consulté le )
  11. « HAUTE COUTURE. PARIS – LONDRES, 1947 -1957. L’ÂGE D’OR », sur klaxonpublicite.com (consulté le )
  12. Francine Rivaud, « Petites maisons mais haute couture », sur challenges.fr, Challenges, (consulté le )
  13. Katell Pouliquen, « Haute Couture must go on! », L'Express Styles, L'Express, (consulté le )
  14. Sylvia Jorif, « La mode est-elle de gauche ? », Elle, no 3471, , p. 75-76 (ISSN 0013-6298)
  15. Jean-Paul Cauvin, « Fashion Weeks : Paris annonce ses dates pour 2013 et 2014 », Mode, sur fashion-dailynews.com, Éditions Larivière, (consulté le )
  16. Anne-Laure Allain, « La Fédération française de la couture dotée de son comité exécutif », Mode, sur fashion-dailynews.com, Éditions Larivière, (consulté le )
  17. (en) Cheryl Wischhover, « The Top 50 Fashion Schools In The World: The Fashionista Ranking », sur fashionista.com, (consulté le )
  18. Hélène Natter, « Inauguration de l’École de la Chambre syndicale de la couture », sur lofficielmode.com, L'Officiel Paris, (consulté le )
  19. Céline Vautard, « École de la Chambre syndicale de la couture parisienne : officiellement rue Réaumur », Mode, sur fashion-dailynews.com, Éditions Larivière, (consulté le )
  20. Isabelle Girard (photogr. Sophie Carre), « Raf Simons, l'art de créer », Madame Figaro, no 21140, , p. 60-65 (ISSN 0246-5205, lire en ligne)
  21. « La haute couture, un artisanat à la croisée des chemins », Le Point, (consulté le )
  22. Jean-Paul Cauvin, « Haute couture, la promesse de la relève », sur prestigium.com, (consulté le )
  23. « Alexis Mabille et Maison Martin Margiela reçoivent l'appellation haute couture », Style, sur lemonde.fr, M, (consulté le )
  24. « Louis Vuitton », sur Fédération de la Haute Couture et de la Mode (consulté le )
  25. « Maurizio Galante », Personnalites, sur elle.fr, Elle, (consulté le )
  26. « Schiaparelli et Julien Fournié ont reçu l'appellation "haute couture" », sur parismatch.com,
  27. Nouveaux talents Couture Interstyle Paris Julien Fournié, Alexandre Vauthier, Maxime Simoens… »
  28. « Paris : quatre nouvelles maisons invitées sur les podiums haute couture », Style, sur lemonde.fr, M, (consulté le )
  29. « On aura tout vu : Fatale attraction » Luxe Magazine.com, octobre 2006
  30. Corinne Jeammet, « "On Aura Tout Vu" enflamme la couture: direction les backstages », sur francetv.fr, (consulté le )
  31. [image] « 2012 Fall Paris Couture : On Aura Tout Vu collection », The Cut, New York Magazine, (consulté le )
  32. « Schiaparelli revient sur les podiums de la haute couture », Mode, sur lemonde.fr, (consulté le )
  33. Michèle Leloup, « Les couturiers sur le fil », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le )
  34. Emilie-Alice Fabrizi, « Haute Couture: Christophe Josse et Gustavo Lins obtiennent l'appellation », Luxury, sur fashionmag.com, (consulté le )
  35. « Givenchy ne défilera pas pour la Haute Couture », Fashion week, sur puretrend.com, (consulté le )
  36. Marie Ottavi, « Givenchy se prive de défilé couture », Mode, sur next.liberation.fr, Libération, (consulté le )
  37. Paquita Paquin et Cédric Saint-Andre Perrin, « Avis de grand frais », Next, sur liberation.fr, Libération, (consulté le ) : « Pionnier du prêt-à-porter, le créateur Jean-Charles de Castelbajac présentait pour la première fois en haute couture »
  38. Olivier Saillard et Anne Zazzo (préf. Bertrand Delanoë), Paris Haute Couture, Paris, Skira, , 287 p. (ISBN 978-2-08-128605-4), « Le Paris de la couture », p. 154
  39. Gérard Caron, « Stéphane Mahéas. La haute couture, un design encore accessible ? », sur admirabledesign.com, (consulté le )
  40. (en) Hilary Alexander, « Paris Haute Couture: season opens with Josephus Thimister's 'anti-war' collection », Fashion, sur telegraph.co.uk, The Daily Telegraph, (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • (fr) François-Marie Grau, La haute couture, Presses universitaires de France, Paris, 2000, 127 p. (ISBN 2-1305-1048-5)
  • (fr) Leila Le Cavorzin-Mille et Jean-François Anème, Haute couture : artisans-paruriers & couturiers, Neva éd., 2005, 103 p. (ISBN 2-3505-5019-2)
  • (fr) Janie Samet, Chère haute couture, Plon, Paris, 2006, 318 p. (ISBN 2-2592-0312-4)
  • (en) Mary Lynn Stewart, Dressing modern Frenchwomen : marketing haute couture, 1919-1939, Johns Hopkins University Press, Baltimore, 2008, 305 p. (ISBN 978-0-8018-8803-8)
  • Olivier Saillard et Anne Zazzo (préf. Bertrand Delanoë), Paris Haute Couture : [exposition, Paris, Hôtel de Ville, Salle Saint-Jean, mars-juin 2013], Paris, Skira, , 287 p. (ISBN 978-2-08-128605-4)
  • Guénolée Milleret (préf. Alexis Mabille), Haute couture : Histoire de l'industrie de la création française des précurseurs à nos jours, Paris, Eyrolles, , 192 p. (ISBN 978-2-212-14098-9, lire en ligne)

Exposition

Articles connexes

Liens externes

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