Maya Graf

Maya Graf, née le à Sissach (originaire du même lieu), est une agricultrice et une personnalité politique suisse, membre des Verts. Elle est députée du canton de Bâle-Campagne au Conseil national, qu'elle préside en 2013, à partir de puis au Conseil des États depuis .

Maya Graf

Portrait officiel, 2020.
Fonctions
Conseillère aux États
En fonction depuis le
Élection 24 novembre 2019
Législature 51e
Groupe politique Vert (G)
Commission CSEC, CSSS et CdG
Prédécesseur Claude Janiak
Conseillère nationale
Législature 46e à 51e
Groupe politique Vert (G)
Commission CSEC (2001-15)
CSSS (2007-09 et 2018-19)
CdG (2015-19)
Prédécesseur Ruth Gonseth
Successeur Florence Brenzikofer
Présidente du Conseil national
Présidente du groupe des Verts à l'Assemblée fédérale
Députée au Landrat du canton de Bâle-Campagne
Législature 1995-1999, 1999-2003
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sissach
Nationalité Suisse
Parti politique Les Verts
Profession Agricultrice

Biographie

Maya Graf naît le à Sissach, dans le canton de Bâle-Campagne. Elle est originaire du même lieu[1]. Son père, Fritz Graf, également engagé en politique et député au Landrat du canton de Bâle-Campagne, est membre de l'UDC[2],[3].

Titulaire d'un diplôme de travailleuse sociale[4], elle dirige avec son frère une exploitation agricole bio à Sissach[2].

Elle est mariée à Niggi Bärtschi et mère de deux enfants, nés en 1993 et 1996[2],[5].

Parcours politique

Elle siège au législatif communal de Sissach de à . Cette année-là, elle est élue au Grand Conseil du canton de Bâle-Campagne, où elle siège jusqu'en [1].

En , elle accède au Conseil national à la suite de la démission de la députée verte en place, Ruth Gonseth[6]. Elle est réélue à quatre reprises, en octobre 2003, en octobre 2007, en octobre 2011 et en octobre 2015. Elle siège au sein de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) jusqu'en , à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) à partir de et à la Commission de gestion (CdG) à partir de [1].

En 2003, elle est l'une des protagonistes du documentaire Le génie helvétique de Jean-Stéphane Bron qui montre les coulisses du débat sur les organismes génétiquement modifiés au Parlement fédéral[2].

Le , elle accède à la présidence du Conseil national. Elle est le premier membre des Verts à ce poste[2].

Le 24 novembre 2019, elle est élue au second tour au Conseil des États, l'emportant sur la libéral-radicale Daniela Schneeberger pour 2 000 voix d'écart (32 581 contre 30 488), alors qu'elle accusait un retard de près de 3 500 voix à l'issue du premier tour. Elle est la première femme de son canton à y siéger[7],[4]. Elle rejoint les mêmes commissions que celles dont elle avait été membre au Conseil national (CdG, CSEC et CSSS)[1].

Autres mandats

Elle exerce différentes fonctions associatives : elle est notamment présidente du Groupe de travail suisse sur le génie génétique (Schweizerische Arbeitsgruppe Gentechnologie) et vice-présidente du Comité d'action du nord-ouest de la Suisse contre les centrales nucléaires (Nordwestschweizerischen Aktionskomitees gegen Atomkraftwerke)[réf. nécessaire].

Activité parlementaire

Elle dépose entre 2006 et 2008 trois motions sur les nanotechnologies, demandant sans succès leur réglementation, leur déclaration obligatoire sur les emballages des produits qui en contiennent et la mise en place d'un programme national de recherche sur leur utilité et leurs risques[8].

Notes et références

  1. « Biographie de Maya Graf », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. « «Ma présidence est une reconnaissance pour les Verts» », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. (de) Martin Brodbeck, « Vater Fritz’ Augen leuchten stolz », Basler Zeitung, (ISSN 1420-3006, lire en ligne , consulté le )
  4. (de) Keystone et Agence télégraphique suisse, « Grüne Maya Graf ist neue Baselbieter Ständerätin », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  5. (de) Christian Degen, « Maya Graf: In der Sache kann ich hart sein », sur Coopzeitung, (consulté le )
  6. (de) Urs Buess, Philipp Loser, Basile Bornand, «Ich wollte die Welt retten», sur TagesWoche, (consulté le )
  7. Yan Pauchard, « La Bâloise Maya Graf offre un cinquième siège aux Verts », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. Horizons et débats, 2 février 2009, no 4, Pourquoi la Confédération refuse-t-elle toujours de réglementer la nanotechnologie?, par ra, p. 4

Liens externes

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