Menhir et dolmen de l'Aurière
Le menhir de l'Orrière, appelé aussi Pierre sonnante de l'Aurière, et le dolmen de l'Aurière (ou Orrière) sont deux mégalithes, séparés d'environ 200 m , situés à Chigné, dans le département français de Maine-et-Loire en France.
Menhir et dolmen de l'Aurière | ||||
Le menhir | ||||
Présentation | ||||
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Nom local | Pierre sonnante de l'Aurière, Dolmen de l'Orrière | |||
Type | menhir et dolmen | |||
Protection | Classé MH (1983) | |||
Caractéristiques | ||||
Matériaux | grès et calcaire | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 35′ 11″ nord, 0° 08′ 24″ est | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Département | Maine-et-Loire | |||
Commune | Chigné | |||
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : France
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Protection
Les deux édifices sont inscrits au titre des monuments historiques en 1983[1].
Le menhir
C'est un monolithe en grès de forme pyramidale allongée, dépassant de 1,60 m au-dessus du sol[2]. Selon Bousrez, il mesurait 1,70 m en 1894 et selon Millet 2 m en 1865, il est donc probable que progressivement le sol se soit surélevé du fait des travaux agricoles[2].
En raison de sa proximité avec la limite départementale séparant le Maine-et-Loire de la Sarthe, il a longtemps été confondu avec une borne départementale[2].
Selon la légende locale, la pierre sonne à midi[2], d'où son nom.
Le dolmen
L'édifice est désormais effondré mais on dispose d'une photographie d'avant son effondrement, datée du début du XXe siècle[2]. C'était un monument de forme rectangulaire constitué d'une table de couverture (2 m de large sur 3 m de long et 0,70 m d'épaisseur) reposant sur trois orthostates de taille inégale : une longue dalle côté nord et deux piliers plus petit au sud-est et au sud-ouest. Ce dernier s'est écroulé entraînant le glissement de la table et l'effondrement du pilier sud-est, tandis que l'orthostate nord demeurait en place. Les deux trous visibles sur cette dalle nord sont probablement d'origine naturelle[2].
À l'époque où l'on croyait que les dolmens étaient des tables de sacrifices humains, on montrait « la protubérance servant d'oreiller aux jeunes filles immolées »[2].
Notes et références
- « Menhir et dolmen dits L'Aurière », notice no PA00109051, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Gruet 2005
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Michel Gruet, Mégalithes en Anjou, Le Coudray-Macouard, Cheminements, (1re éd. 1967, actualisation de Charles-Tanguy Le Roux), 417 p. (ISBN 2-84478-397-X, lire en ligne), p. 69-71
Articles connexes
Liens externes
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