Mercy-le-Bas
Mercy-le-Bas est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Mercy.
Mercy-le-Bas | |||||
La mairie et l'agence de poste. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Briey | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur du Pays-Haut | ||||
Maire Mandat |
Serge Ventrucci 2020-2026 |
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Code postal | 54960 | ||||
Code commune | 54362 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 281 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 156 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 23′ 04″ nord, 5° 45′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 242 m Max. 318 m |
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Superficie | 8,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Briey | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Mercy-le-Bas, qui compte 1450 habitants, fait partie de l’arrondissement de Briey, Canton du Pays de Briey.
C’est une des 25 communes qui composent la communauté de communes Pays de l'Audunois et du Bassin de Landres.
Située à proximité des frontières : Luxembourg 20 km, Belgique 22 km, Allemagne 50 km.
Mercy-le-Bas est situé proche des grands pôles urbains : Longwy 18 km, Longuyon 20 km, Briey 24 km, Thionville 35 km, Metz 55 km, Verdun 55 km, Nancy 110 km.
Le territoire de Mercy-le-Bas est limitrophe du territoire de sept communes.
- Entrée de Mercy-le-Bas.
- Le château-d'eau.
Urbanisme
Typologie
Mercy-le-Bas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,7 %), forêts (20,8 %), zones urbanisées (10,7 %), prairies (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Village de l'ancienne province du Barrois.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 1 281 habitants[Note 2], en augmentation de 0,08 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
- 1 école primaire de 10 classes (regroupement pédagogique de 5 communes)
- 1 école maternelle de 4 classes (regroupement pédagogique de 5 communes)
- 1 accueil périscolaire
Santé
- 1 centre médical communal, ouvert tous les jours et comprenant :
- 3 médecins généralistes
- 1 infirmier
- 1 podologue
- 1 orthophoniste
- 1 psychologue
- 1 orthoptiste
- 1 local pour kinésithérapeute
- Vivre Ensemble (association d’aides à domicile)
- 1 cabinet dentaire ouvert toute la semaine
- 1 pharmacie
Sécurité
- 1 gendarmerie
Sports
- 1 complexe sportif foot comportant 1 terrain d’honneur et 3 d’entrainement
- 1 salle d'entraînement de judo
Économie
Entreprises
- 2 salons de coiffure “hommes et dames”
- 2 cafés
- 1 taxi, entreprise de 5 véhicules
- 1 agence de communication et impression.
- 1 Atelier de transfert sur textile “Marque Française de vêtements déposée“
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Mercy-le-Bas a gardé de nombreuses traces de son passé.
Édifices civils
- Lavoir tunnel. Situé dans la partie basse, au cœur du village, ce lavoir se présente sous la forme d’un tunnel demi-cylindrique, voûté en berceau, entièrement en pierres appareillées (profondeur 7,90 m - hauteur de 5,50 m). Il est le seul à avoir conservé ses abords en pavés, ce qui contribue à sa beauté. Classé au patrimoine des monuments de France, il date du XIXe siècle
- La fontenette, l'ancienne fontaine qui alimentait le village, située sur le chemin qui mène à l’étang sur un parcours promenade.
- Demeure dite Château. Demeure XVIIIe siècle appelée château par tradition orale ; cave XVIe siècle.
- Moulin, Usine à Papier à Mainbottel. Acensé en 1270 à l'abbaye de Saint-Pierremont, le moulin est possédé au XIVe siècle par les familles de Landres et de Mercy, outre l'abbaye. Encore mentionné en 1761, il est remplacé par une usine à papier, ruinée en 1792 par les guerres de la Révolution et rétablie au début du XIXe siècle. Fabriquant du papier peint, elle est la propriété de M. Gentil à partir de 1841 qui est à l'origine de son développement : 36 ouvriers en 1844, 120 en 1852. Transformée en hôpital militaire allemand pendant la guerre de 1914-1918, elle est reconvertie après la guerre en brasserie dite de Longwy qui fonctionnera jusque vers 1950. Ce site industriel se trouve à cheval sur deux communes : Mercy-le-Bas et Boismont.
- Brasserie de Longwy, située au lieu-dit Mainbottel, à cheval sur la commune de Boismont.
Édifices religieux
- Église Saint-Rémy de Mercy-le-Bas, église paroissiale du XIIIe siècle dont il subsiste le chœur et les trois dernières travées de la nef. Chœur exhaussé au XVIe siècle dans un but défensif et revoûté d'ogives, en même temps que la nef est partiellement repercée. 1re travée de la nef et tour clocher reconstruites en 1770 (date portée par le tympan du portail occidental), nef partiellement repercée au XVIIIe siècle, sacristie XVIIIe siècle. Armoire eucharistique construite fin XVe siècle dans le pan nord-est du chœur, aux frais de la famille de Vicrange.
- Chapelle Sainte-Anne, les moines qui vivaient sur la commune venaient y prier tous les jours. Située Grande Rue, cette église dite chapelle a été construite courant XVIIe siècle ou début XVIIIe siècle. L'intérieur de la chapelle a été saccagé entre 1973 et 1987 et elle a été restaurée grâce à la générosité d’un habitant de la commune. Vous la trouverez à l’entrée du village, en bordure de la route nationale 43.
- Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes aux Cités.
- Église Saint-Rémy.
- Chapelle Sainte-Anne.
- Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes aux Cités.
Patrimoine naturel
- L'étang communal. Niché au creux de la vallée, à 800 mètres de la localité, c’est un des plus beaux endroits de la région. Ce lieu privilégié est à proximité des parcours promenades. Moyennant une faible participation, vous pouvez prendre une carte de pêche valable toute l’année. On y rencontre carpes, brochets et autres poissons d’eau douce.
Équipements culturels
- 1 foyer municipal, bar et cuisine équipés (accueil de 200 à 300 personnes)
- 1 salle de réception “Ste BARBE”, cuisine équipée (50 personnes)
Personnalités liées à la commune
- Marc Jacquet, né le au 3 Grand Rue à Mercy-le-Bas. Lieutenant dans l'aviation, il rejoint de Gaulle à Londres en 1939. Son pseudo comme chef de la résistance était Capitaine Vautier. Il a été ministre des Transports sous Pompidou, le . Il devient maire de Meulun en 1971. Il décède le .
Héraldique
Blason | D'or à la croix d'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Mercy-le-Bas », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Mercy-le-Bas sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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