Longuyon

Longuyon [lɔ̃gɥijɔ̃][2] est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Longuyonnais.

Longuyon

L'hôtel de ville.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté de communes Terre Lorraine du Longuyonnais
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Jacque
2020-2026
Code postal 54260
Code commune 54322
Démographie
Gentilé Longuyonnais[1]
Population
municipale
5 218 hab. (2019 )
Densité 176 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 26′ 52″ nord, 5° 36′ 05″ est
Altitude Min. 203 m
Max. 389 m
Superficie 29,7 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Longuyon
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mont-Saint-Martin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Longuyon
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Longuyon
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Longuyon
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Longuyon
Liens
Site web longuyon.fr

    Géographie

    La Crusnes.

    Longuyon est située au confluent de la Chiers et de la Crusnes à 18 km de Longwy.

    La commune est délimitée à l’extrême nord par la frontière franco-belge qui la sépare de la province de Luxembourg, juste au sud du village belge de Grandcourt.

    Urbanisme

    Typologie

    Longuyon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longuyon, une unité urbaine monocommunale[6] de 5 320 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,2 %), forêts (39,5 %), prairies (8,4 %), zones urbanisées (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    • Cette commune doit son nom à un « long gué » (du latin longa guada) qui permettait de traverser la Chiers à l'époque romaine[13].
    • Longagio (634), Longio (973)[14], Longione (973), monasterri longagionis (Xe siècle), Longuion (1209)[15], Longion (1030), Longuio (1756)[16].
    • Longjon en luxembourgeois[17].

    Histoire

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    Longuyon est composée des hameaux de Villancy et de Noërs, des fermes de Basseval, Fossieux, Fontaine-Saint-Martin, Moncel, Froidcul et la forge de Dorlon.

    La première mention de son nom date de 634. Il s'y trouve déjà une chapelle, dédiée à sainte Agathe, qui est transformée en collégiale en 1120, et sert de caserne aux soldats français en 1636.

    Le château de Mussy, mentionné dès 1144, est rasé en 1670 par les troupes d'occupation françaises sur ordre de Louis XIV.

    Longuyon était un chef-lieu de bailliage de à 1789, également chef-lieu de canton avant .

    Sidérurgie

    Deux forges ont existé sur Longuyon, celle dite de Longuyon, et celle de Lopigneux. La forge de Longuyon daterait de la fin du XVIIe siècle ou des premières années du XVIIIe siècle (1679 ou 1705) et semble s'être arrêtée aux alentours de 1887. La forge de Lopigneux, construite en 1670, comprenait, sans doute, tout comme celle de Longuyon, un haut-fourneau à deux affineries, une chaufferie, une platinerie et une renardière. En 1783, elle est rattachée aux Forge, Fonderies et Platineries de Longuyon-Lopigneux et Vézin.

    Première Guerre mondiale

    Destructions de 1914.

    Le , le 31e régiment d'infanterie se porte vers le nord de Longuyon. Lors du combat de Noërs, le 3e bataillon, soutenu par le 2e bataillon, se porte à l'assaut du piton de Noërs, malgré une violente fusillade et une avalanche d'obus. L'ennemi, surpris, abandonne la crête et une partie du village de Noërs et ouvre un violent feu d'artillerie sur le piton. Le 3e bataillon est vite décimé en s'acharnant à défendre cette position durement enlevée. Faute de renfort, il doit refluer. Le soir, le régiment se trouve rassemblé au sud de Merles-sur-Loison[18].

    Longuyon, qui compte alors 2 300 habitants, est dévastée par l'infanterie prussienne et 60 habitants, hommes, femmes et enfants, sont passés par les armes, 213 bâtiments sont détruits. Les unités mises en cause sont les 122e, 125e, 156e Régiments d'Infanterie[19].

    XXe siècle

    L'histoire contemporaine de la ville est longtemps intimement liée à celle des chemins de fer. Longuyon est un important carrefour ferroviaire, entre le trafic du minerai de fer du bassin de Briey et celui du charbon du Nord.

    En 1956, la ligne Valenciennes-Thionville est la première  après des expérimentations dans les Alpes  à être électrifiée en 25 000 volts, par du courant alternatif monophasé industriel. Ceci diminue l'importance du dépôt de locomotives, dont le coup de grâce est donné par la fin progressive de l'activité sidérurgique en Lorraine, à partir des années 1970.

    Dans les années 1950 et 1960, du personnel de l'armée canadienne est logé dans une résidence se trouvant sur la route de Noers, qui est encore appelée de nos jours la « résidence canadienne » ou « aux Canadiens ». Les rues portent des noms tels que Toronto, Montréal.

    L'usine Kaiser, fondée après la Seconde Guerre mondiale par Fernand Kaiser, ouvrier soudeur, a longtemps fabriqué des remorques pour poids lourds en perpétuant la tradition du travail de l'acier. Elle est aujourd'hui fermée.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Napoléon Cochart    
    1947 1959 Henri Gousset    
    1959 1965 Jean Cochart    
    1965 mars 1977 Robert Drapier DVG Conseiller général du canton de Longuyon (1958-1976)
    Député (1973-1978)
    mars 1977 mars 2014 Pierre Mersch DVG puis SE Professeur de collège
    Conseiller général du canton de Longuyon (1976-2015)
    mars 2014 En cours
    (au 24 mai 2020)
    Jean-Pierre Jacque[20],[21]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    Divers Ingénieur ou cadre technique d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

    En 2019, la commune comptait 5 218 habitants[Note 2], en diminution de 4,41 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
    1 7891 2681 5441 5971 7031 7731 8361 8401 830
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    2 5242 6182 7502 6183 2453 3503 2433 8104 824
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    5 4425 9836 6304 8335 9268 2666 4607 4046 993
    1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 - -
    6 0645 8765 7825 7545 6205 3945 218--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • École Maternelle Langevin Wallon
    • École Élémentaire Langevin Wallon
    • École Privée Sainte-Chrétienne
    • École Maternelle Jacques Cartier
    • École Élémentaire Jacques Cartier
    • École Élémentaire Louise Michel
    • Collège Enseignement secondaire Paul Verlaine
    • Collège Privée Sainte-Chrétienne
    • École maternelle Louise Michel

    Lieux de cultes

    • La collégiale Sainte-Agathe, église paroissiale construite au XIIIe siècle, et consacrée le [26].
    • La chapelle Saint-Jean Baptiste-de-la-Salle ou chapelle des Frères, édifice religieux de la fin du XIXe siècle[26].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Totem amérindien de Longuyon.
    • Une nécropole du bas Empire fut fouillée au Magé en 1843.
    • Plusieurs sites gallo-romains furent fouillés en 1934 : on y trouva des vestiges de substructions et des fragments d'enduits peints[réf. nécessaire].
    • Le château fort de Mussy. Attesté dès 1109, le château a appartenu à la famille de Mussy jusqu'au XIVe siècle. En 1454, René d'Anjou, duc de Bar, autorise Henri Beyer de Boppard à construire une maison forte avec tours, fossés, ponts-levis et autres défenses. Endommagé en 1477 pendant la guerre avec Charles le Téméraire. Rétabli, il sera définitivement rasé par le maréchal François de Créquy en 1670. On accède aux ruines par un sentier forestier sur la route de Colmey juste à la sortie de Longuyon.
    • Les vestiges du Haut-fourneau, au lieu-dit Le Dorlon, construit en 1692 et reconstruit au XIXe siècle est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [27].
    • L'hôtel de ville. Maison achetée en 1755 par la municipalité entre la rue de la Halle et la rue de la Place pour y installer l'hôtel de ville et transformée de 1773 à 1775. Reconstruite totalement entre 1866 et 1868, elle constitue un bel exemple d'architecture officielle sous le Second Empire[28].
    • Le totem amérindien offert par l'Aviation royale du Canada en 1967.
    • L'ensemble scolaire Sainte-Chrétienne.
    • La caserne Lamy, nommée en l'honneur de François-Joseph-Amédée Lamy.

    Édifices religieux

    • La collégiale Sainte-Agathe, église paroissiale. Mentionné pour la première fois en 634 dans le testament du diacre Adalgisel Grimo, le monastère Sainte-Agathe est transformé en collégiale en 973 par l'archevêque de Trèves puis en prieuré bénédictin à la fin du XIIe siècle, avant d'être définitivement rétabli en collégiale au début du XIIIe siècle. Église paroissiale depuis la Révolution. Église construite fin XIIe siècle ou début XIIIe siècle, la base de la tour paraissant légèrement antérieure. Fortifiée au XVIe siècle (présence d'une bretèche au-dessus du portail occidental). Éléments défensifs. L'église est classée au titre des monuments historiques en 1875[29].
    • La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, lieu-dit Noërs. En 1720, les habitants de Noërs obtiennent du suffragant de Trèves, Jean Matthias, l'autorisation de construire une chapelle en raison de l'éloignement de l'église mère de Longuyon. Bénite à la fin de l'année 1721. Détruite au début du XXe siècle en raison de son exiguïté et remplacée en 1906 par l'église Notre-Dame située plus à l'est.
    • L'église paroissiale de la Sainte-Vierge, lieu-dit Noërs. Construite en 1906, aux frais de M. et Mme Labbé, en remplacement de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours située une centaine de mètres plus à l'ouest, sans doute devenue trop petite. Rachetée en 1984 par les habitants du village, alors que des menaces de destruction pesaient sur elle.
    • La chapelle Saint-Jean Baptiste-de-la-Salle ou chapelle des Frères.
    • La grotte de la Vierge construite en 1900[30]. Au bord du chemin d'accès à la grotte se trouve une glacière.

    Cimetières et mémoriaux de guerre

    • Le cimetière militaire français (1914-1918).
    • Le cimetière militaire allemand (1914-1918).
    • Le musée de la ligne Maginot et fort de Fermont (fort faisant partie de la ligne Maginot).
    • Le monument aux morts du canton.
    • La plaque commémorative Marcel Agarant, 1944.
    • La plaque commémorative James Grünenwald, 1944.
    • Le monument de la guerre d'Algérie.

    Vie militaire

    Des années 1880 à 1914, Longuyon est une ville de garnison. Voici les principales unités militaires qui ont tenu garnison à Longuyon :

    Personnalités liées à la commune

    Longuyon dans les arts et la culture

    • Un tome de la série jeunesse Les compagnons de Villers-la-Chèvre s'y déroule.

    Décorations

    Héraldique

    D'azur aux deux bars adossés d'or, accostés de deux croisettes patriarcales du même, accompagnés en chef et en pointe de deux croisettes tréflées au pied fiché d'argent.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 104.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Longuyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. « Historique de Longuyon », sur Office de tourisme du Longuyonnais.
    14. Alain Simmer, La toponymie du Pays-Haut entre mythes et réalité [lire en ligne].
    15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 3.
    16. Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l’ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868.
    17. Zesummegestallt vum Henri Leyder, Lëtzebuerger Marienkalender 1997; iwwerschaft 3/2011.
    18. Historique du 31e régiment d'infanterie (1914-1918).
    19. John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640 p. (ISBN 2-84734-235-4), p. 482
    20. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    21. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    26. « Histoire de Longuyon », sur Office de Tourisme du Longuyonnais.
    27. « Les vestiges du Haut-fourneau », notice no PA00106073, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. Site officiel de la ville de Longuyon - Mairie de Longuyon.
    29. « Église Sainte-Agathe », notice no PA00106072, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. Longuyon - La grotte de la vierge.
    31. Site officiel de la mairie de Longuyon.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Marie-Claire Burnand, Longuyon, église Sainte-Agathe, dans Congrès archéologique de France. 149e session. Les Trois-Évêchés et l'ancien duché de Bar. 1991, p. 153-157, Société française d'archéologie, Paris, 1995

    Articles connexes

    Liens externes

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