Mes petites amoureuses
Mes petites amoureuses est un film français réalisé par Jean Eustache sorti en 1974.
Réalisation | Jean Eustache |
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Scénario | Jean Eustache |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Elite Films |
Pays de production | France |
Genre | Film dramatique |
Durée | 123 minutes (2 h 3) |
Sortie | 1974 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Daniel vit une enfance heureuse dans un petit village des environs de Bordeaux, avec sa grand-mère et ses copains. Alors qu'il doit entrer au collège, sa mère le fait venir à Narbonne auprès d'elle et de son compagnon. Il y connaît ses premiers émois amoureux.
Fiche technique
- Titre : Mes petites amoureuses
- Réalisation et scénario : Jean Eustache
- Assistants réalisateur : Luc Beraud, Denys Granier-Deferre, Bertrand Van Effenterre
- Photographie : Néstor Almendros
- Son : Bernard Aubouy, Jean-Louis Ughetto
- Montage : Françoise Belleville
- Production : Elite Films
- Producteur : Pierre Cottrell
- Pays d’origine : France
- Langue : français
- Genre : Film dramatique
- Durée : 123 minutes (2 h 3)
- Date de sortie : 1974
Distribution
- Martin Loeb : Daniel
- Ingrid Caven : la mère
- Jacqueline Dufranne : la grand-mère
- Dionys Mascolo : José Ramos
- Marie-Paule Fernandez : Françoise
- Henri Martinez : Henri Ramos, le patron de l'atelier
- Jean-Noël Picq : un ami du patron
- Maurice Pialat : l'ami d'Henri qui fait réciter son alphabet à Daniel
- Pierre Edelman : le dragueur au bistrot
- Caroline Loeb : une jeune cliente de café
Tournage
Les scènes qui se passent à Pessac ont été tournées à Varzy dans la Nièvre. Entre le tournage du film en 1974 et l'enfance du cinéaste, Pessac avait en effet trop changé au goût du cinéaste en étant devenue une banlieue de Bordeaux[1].
De même, Eustache a filmé la gare de Carcassonne à la place de la gare de Narbonne[2].
Au moins une scène a été filmée en face de la gare des Bénédictins à Limoges[3].
À noter
- Le titre est tiré d'un poème d'Arthur Rimbaud[4].
- Pour le rôle de la grand-mère, Jean Eustache avait d'abord pensé à Jeanne Moreau[5].
Notes et références
- Evane Hanska, Mes années Eustache, Flammarion, coll. « Documents », , 1re éd., 331 p. (ISBN 978-2-08-067920-8), p. 276
- Hanska 2001, p. 285.
- La gare des Bénédictins de Limoges est visible à 27:34 dans le film.
- Jean-Jacques Schuhl, « «Jean Eustache aimait le rien» », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- Hanska 2001, p. 292
Voir aussi
Bibliographie
- Evane Hanska, Mes années Eustache, Flammarion, coll. « Documents », , 1re éd., 331 p. (ISBN 978-2-08-067920-8)
- Jérôme d'Estais, Jean Eustache ou la traversée des apparences, LettMotif (ISBN 978-2-36716-115-0)
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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