Pessac

Pessac [pɛsak] est une commune du Sud-Ouest de la France, située en région Nouvelle-Aquitaine, dans le département de la Gironde.

Ne doit pas être confondu avec Pessac-sur-Dordogne, également en Gironde et dont le gentilé est identique.

Ne doit pas être confondu avec Beyssac.

Pessac

L'hôtel de ville.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Bordeaux Métropole
Maire
Mandat
Franck Raynal (DVD)
2020-2026
Code postal 33600
Code commune 33318
Démographie
Gentilé Pessacais
Population
municipale
65 245 hab. (2019 )
Densité 1 681 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 24″ nord, 0° 37′ 52″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 56 m
Superficie 38,82 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Bureau centralisateur des cantons de Pessac-1 et de Pessac-2
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pessac
Géolocalisation sur la carte : France
Pessac
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Pessac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Pessac
Liens
Site web www.mairie-pessac.fr

    Bien que fortement urbanisée (la commune est une des principales banlieues de Bordeaux et accueille une partie importante de son campus universitaire), la commune a conservé quelques vignobles prestigieux qui font partie de l'AOC pessac-léognan.

    Géographie

    Localisation et accès

    Pessac au sein de la Bordeaux Métropole.

    Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine au sud-ouest de Bordeaux.

    La partie ouest de la commune fait partie des Landes de Bordeaux.

    Communes limitrophes

    Quartiers

    Quartiers de Pessac.

    Quartiers de Pessac[1] :

    * Verthamon * Les Échoppes * Brivazac - Candau * Noès * Pessac-bourg
    * Casino * Sardine * Chiquet * Compostelle - La Paillère * Le Monteil
    * CCLAPS - La Châtaigneraie * Saige - Bersol * 3 M (Macédo, Mirante, Monbalon) * Cap de Bos * Magonty[2] - Romainville
    * Toctoucau[3] (également sur la commune de Cestas) * France - L'Alouette (incluant la cité des Castors)

    Rocade

    Sorties :

    •  13 → Pessac-Centre | Pessac-L'Alouette
    •  14 → Pessac-Saige | ZI Pessac | Hôpitaux Haut-Lévêque et Xavier Arnozan
    Train TER Aquitaine

    Pessac comporte 2 gares situées sur la ligne Bordeaux - Irun :

    • Pessac située dans le centre-ville ;
    • Alouette-France située dans le quartier du même nom à proximité des hôpitaux Haut-Lévêque et Xavier-Arnozan.

    Ces gares voient passer les trains vers Arcachon. La gare de Pessac est également desservie par les TER de Mont-de-Marsan, Hendaye et Pau.

    La ville était déjà desservie, dans les années 1930, par les rames de l'ancien tramway de Bordeaux, tel ici, place Jean-Cordier.
    Réseau TBM
    Nouveau terminus France Alouette.

    Le réseau Transports Bordeaux Métropole (TBM) dessert la commune à travers la ligne B du tramway de Bordeaux, qui dessert le campus, le centre-ville et la gare de Pessac, mais aussi à travers les lignes de bus 4 23 24 34 35 46 42 44 87. En soirée, en plus de la ligne 4, la commune est desservie par le Flexo 54 et les nuits du jeudi au samedi par la ligne TBNight 58.

    Réseau Trans Gironde

    La ligne TransGironde 602 relie Canéjan et Cestas au campus.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 959 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Pessac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[18] et 986 879 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (71,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), forêts (9,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), cultures permanentes (2,1 %), terres arables (1,2 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %), prairies (0,4 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Signalisation bilingue à la gare

    Le toponyme Pessac est documenté dès le XIIIe siècle sous les formes Passac, Pinsac, Pansac, Pessac[24].

    Il est issu d'un nom de domaine gallo-romain en -acum basé sur le nom du propriétaire. Ce dernier pourrait s'être appelé Peccius[25] 'pécheur'[26], un nom rare et non documenté dans la région[27]. Par ailleurs, les graphies du XIIIe siècle suggèrent la présence d'une nasalisation et incitent à la prudence.

    Il y a une villa gallo-romaine au lieu-dit la Tuilerane (embranchement de l'A63) et des substructions antiques dans le secteur de l'église Saint-Martin[27].

    En gascon, le nom de la commune est Peçac.

    Histoire

    Pessac s'est développé sur le trajet de la voie antique, appelée en gascon la Lébade ou Levada c'est-à-dire la Levée[28], qui reliait Burdigala (Bordeaux) à La Teste-de-Buch. Elle traverse la ville par Brivazac et le domaine universitaire avant de longer l'A63 à Tuilerane pour rejoindre la Croix de Hins.

    L'histoire de Pessac fut marquée par la présence de Bertrand de Goth, archevêque de Bordeaux, qui devint en 1305 le pape Clément V. Il laissa son nom au château « Pape Clément » qui lui fut offert en tant qu'archevêque. On peut mentionner comme autres terres d'église : Haut-Lévêque, Carmes…

    Montesquieu, intéressé par le vignoble, fit construire à Pessac une bâtisse (actuellement Bacalan).

    Ce n’est que dans la deuxième moitié du XIXe siècle que le centre actuel de Pessac a été construit au milieu des vignes avec la place de la Ve République et la mairie, après le déplacement du cimetière jouxtant l’église. Les quartiers construits au XXe siècle le sont souvent au détriment de l’aspect viticole initial de la ville. Par exemple, les quartiers dits de « Saige Formanoir » et du « Haut-Lévêque » ont été construits en partie sur les terres d’anciens châteaux de vins pessacais, et sur la forêt.

    C'est à Pessac que Pierre Hugues fit les premiers essais d’un système révolutionnaire pour le gemmage des pins, qu’il brevetera au milieu du XIXe siècle : le pot ascensionnel (pot de résine).

    Au tout début de la Seconde Guerre mondiale (), la commune a été le lieu d'une quadruple exécution sur le champ de tir de Verthamon. Quatre militants communistes condamnés à mort dont l'un n'a pas 17 ans, Roger Rambaud, qui faisaient partie des internés de la prison militaire de Paris en plein exode, sont tués dans le plus grand secret par des soldats de la IIIe République agonisante. Cette affaire classée « Secret Défense » pendant 70 ans est révélée par l'historien Jacky Tronel dans la revue d'histoire Arkheia[29].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1959 1977 Jean-Claude Dalbos RPR Docteur en médecine
    Député (1958-1962)
    1977 1983 André Pujol PS Cheminot retraité
    1983 1989 Jean-Claude Dalbos RPR Député (1986-1988)
    Conseiller général (1982-1992)
    1989 1998 Alain Rousset PS Président du conseil régional d'Aquitaine depuis 1998
    1998 2008 Pierre Auger PS Elu maire à la suite d'Alain Rousset, démissionnaire en application du non cumul des mandats
    Conseiller général de la Gironde (1992-2004)
    2008 2014 Jean-Jacques Benoît PS Conseiller général de la Gironde (1998-2015)
    2014 En cours Franck Raynal LR puis DVD Directeur de l'hôpital Saint-André (Bordeaux
    Réélu en 2020

    Jumelages

    Pessac est jumelée avec cinq communes[30] :

    Échanges culturels (fête espagnole en octobre à Pessac, fête de San Pedro y San Pablo à Burgos fin juin), sportifs, artistiques, gastronomiques ; échanges scolaires ;
    Envoi de livres à la Bibliothèque française de Galaţi, échanges sportifs et culturels ;
    Réalisations du jumelage : Échanges scolaires, sportifs (football, basket-ball, natation), musicaux (chorales, orchestres), réception d’étudiants stagiaires, échanges de documents entre les médiathèques, organisation alternativement, d'une fête de la bière à Pessac, et d'une fête du vin à Göppingen, participation mutuelle au Maientag et à la fête de la Rosière[31] ;
    Échanges culturels, scolaires, voyages ;
    Aide à la Bibliothèque de Banfora, achat de livres, matériel audiovisuel.

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Pessacais[32].

    Pessac est, par le nombre d'habitants, la troisième commune du département de la Gironde après Bordeaux et Mérignac. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33],[Note 7]

    En 2019, la commune comptait 65 245 habitants[Note 8], en augmentation de 7,38 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4301 3361 4141 3491 5021 3411 7081 7852 094
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3342 5372 6764 7433 1033 2273 7593 9444 411
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 2394 6125 2346 6918 26810 70613 00417 76919 226
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    24 28136 98651 36050 26751 05556 14357 18758 74361 859
    2019 - - - - - - - -
    65 245--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[36] 1975[36] 1982[36] 1990[36] 1999[36] 2006[37] 2009[38] 2013[39]
    Rang de la commune dans le département 3 3 3 3 3 3 3 3
    Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

    Enseignement

    Enseignement supérieur et recherche

    Sur les 240 hectares du domaine universitaire de Pessac Talence Gradignan, l’un des plus vastes d'Europe, 65 % se trouvent à Pessac (quartiers de Brivazac, Saige et Compostelle), à une quinzaine de minutes en tram et voiture de Bordeaux.

    Les établissements suivants sont situés à Pessac :

    Santé

    Centre hospitalier Haut-Lévêque

    Le groupe hospitalier sud, Haut-Lévêque et Xavier-Arnozan, avec ses 1 450 lits, est le plus récent des trois sites du CHU de Bordeaux.

    Islam

    Selon Jean-Jacques Benoît, maire PS de la ville entre 2008 et 2014, Pessac comptait en 2010 « quelques centaines de musulmans [...] essentiellement d’origine marocaine, mais aussi des Turcs et [...] d’Afrique de l’Ouest »[49]. En 2017, le Rassemblement des musulmans de Pessac, l'association islamique de la ville, estimait pour sa part à 15 000 le nombre de musulmans résidant dans la commune[50], soit un quart de la population municipale[51]. Pour exercer leur culte, ces derniers disposent, depuis 2014, d'une mosquée située au centre d’activité « Les Échoppes » qui se trouve sur la rue principale de Pessac : l'avenue Jean Jaurès[50],[52].

    En , des propos tenus par Mohamed Barry, l'imam de la mosquée de Pessac, en 2013 (alors qu'il était encore l'imam de la mosquée de Bègles[53]) lors d'une khotba sur les devoirs respectifs de l'homme et de la femme, sont sortis de leur contexte et déclenchent une polémique. Le maire UMP de Pessac, Franck Raynal, et les fidèles de la mosquée prennent la défense de l'imam[54]. Tandis que Naïma Charaï, conseillère régionale PS d'Aquitaine, exige « une condamnation ferme »[55].

    En , le panneau qui signalait la présence de la mosquée de Pessac est enlevé par les responsables de celle-ci, après les attentats du 13 novembre, de peur qu'il ne soit perçu comme « une provocation »[50].

    En , Mohamed Barry, khatib et imam de la mosquée de Pessac depuis sa fondation, quitte ses fonctions à la suite d'une décision interne. Il dirige tout de même une dernière fois la prière du vendredi en son sein, le , soit quatre jours avant le début du confinement qui interrompra les offices pendant de nombreuses semaines.

    Le , la mosquée Al-Farouq de Pessac est perquisitionnée par la police dans le cadre des « objectifs nationaux de demande de renseignement ». Le domicile et la voiture d'Abdourahmane Ridouane, président de l'association qui gère le lieu de culte, sont également perquisitionnés dans la foulée. Cela fait suite à la volonté exprimée par le Premier ministre, Jean Castex, à l'issue du Conseil restreint de défense et de sécurité nationale du , de renforcer les contrôles auprès de responsables d'associations soupçonnés d'appartenir à la mouvance islamiste après l'assassinat de Samuel Paty[56].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête de la Rosière : la tradition de la Rosière fut créée par saint Médard vers l’an 565 à Salency. Elle consiste au couronnement de la jeune fille la plus vertueuse, la plus pieuse, la plus modeste et qui avait en outre une conduite irréprochable tant pour elle que pour sa famille. La première rosière aurait été la sœur de saint Médard. À Pessac, cette fête a lieu chaque année depuis 1896 le 1er dimanche de juin. Cette fête traditionnelle a su évoluer avec le temps : c’est ainsi que depuis 1989, elle est devenue la fête de la jeunesse et la Rosière est désormais une jeune fille de 18 à 22 ans, née à Pessac ou y demeurant depuis plus de cinq ans, appréciée pour ses activités sociales, associatives, sportives et présentant un projet digne d’intérêt.
    • Festival international du film d'histoire : Il a lieu chaque année depuis 1990 en novembre et propose une sélection de 60 longs métrages (50 les premières années) sur un thème d'Histoire donné, des tables rondes, des expositions et des débats avec les réalisateurs. La conception du Festival de Pessac fut le fait d'Alain Rousset, alors Maire de Pessac et de Jean Lacouture, sur la base d'un mariage entre l'image et l'Histoire, d'un hommage à Jean Eustache natif de Pessac, et le fruit du travail d'une équipe de professionnels du cinéma et d'historiens : Jean-Noël Jeanneney, Jean-Pierre Rioux, Stéphane Khémis, Jean Labib, Pierre-Henri Deleau, Michel Eimer, Anne-Marie Cocula et Pierre Sadran. Le festival est administré par Valérie Hannin.
    • Vibrations Urbaines : festival pluridisciplinaire (musiques amplifiées, sports de glisse (BMX, roller, skate), Street Jam (basket de rue), graffiti, danse hip-hop) créé en 1998 (12 000 festivaliers en 2005), salle Bellegrave[57].
    • Salon International d'Art Photographique : organisé par l'Amicale Laïque Espoir Pessacais, patronné par la Fédération photographique de France (FPF) et la Fédération internationale de l'art photographique (FIAP), il a lieu chaque année en février ou mars. Environ 300 photos, sélectionnées parmi l'ensemble des envois, sont exposées dans le hall de la Mairie et dans la galerie de l'Office municipal socio-culturel.

    Ville Internet

    En 2010, la commune de Pessac a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[58].

    Vie associative

    Le nombre des associations pessacaises est élevé, il en existe en effet plusieurs centaines. La maison des associations leur offre divers services[59].

    Sport

    Logo du club de baseball des Panthères de Pessac

    Économie

    Chiffres clés

    En 2002, la commune de Pessac compte 520 entreprises industrielles et de services (hors commerce et artisanat de proximité) et offre plus de 21 000 emplois.

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 075 , ce qui plaçait Pessac au 12 206e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[61].

    Parcs d'activités

    Les parcs d'activités industrielles et tertiaires de Pessac représentent quelque 200 hectares et sont placés en bordure de la rocade et de l'autoroute A63.

    • Parc industriel de Pessac-Bersol
    • Parc technologique Europarc
      • environnement de qualité adapté aux nouvelles technologies
      • Superficie : 12 hectares
      • Secteurs d'activités : informatique essentiellement
      • Nombre d'entreprises : 53
      • Nombre d'emplois : 2 300
      • Entreprises-phares : assurances Axa, Atos, Tehtris[62], Orange, Elyo-Océan, I2S
    • Parc d'activités et lotissement de Canteranne (façade technologique de Pessac)
      • accès direct aux grands axes de communication de l'agglomération bordelaise
      • Superficie : 9 hectares dont 7 000 m2 de bureaux, pour le parc d'activités, 55 000 m2 de terrain pour le lotissement
      • Secteurs d'activités : Parc high tech destiné aux entreprises technologiques comme aux sociétés du secteur tertiaire
      • Nombre d'entreprises : 43
      • Nombre d'emplois : 700
      • Entreprises-phares : Quick-France SA, Beghin-Say, CSIE, Bureau Veritas, Dormeca, Imprimerie Centrale de Bordeaux, Accus services
    • Parc d'activités de Magellan (nouvel espace de développement)
      • Superficie : 15 hectares
      • Secteurs d'activités : divers
      • Nombre d'entreprises : 17
      • Nombre d'emplois : 300
      • Entreprises-phares : Proditec, Ricoh-France-Sud-ouest, SEW-Usocome, Forclum, Alary, Plastic-Omnium, Seri
    • Parc d'activités des Échoppes
      • ancienne biscuiterie (Le Chat Botté)
      • Superficie : 5 840 m2
      • Secteurs d'activités : divers
      • Nombre d'entreprises : 15 PME et PMI (sur 4 500 m2 de locaux)
      • Nombre d'emplois : 115
      • Entreprises-phares : Lancry-Surveillance Sécurité, Legrand, l'association d'insertion ENVIE, des activités culturelles (studio de répétition pour musiciens, cinéma d'animation, organisation de spectacles) et sur 1 340 m2, le centre Archéologique.
    • Parc scientifique Unitec 1
      • accès immédiat au potentiel de recherche et de formation du Domaine Universitaire.
      • regroupe dans un même lieu recherche, formation et industrie.
      • Située sur ce parc, la Pépinière d'entreprises apporte un soutien à la création et au développement d'entreprises technologiques et/ou scientifiques.
      • Ce dispositif est complété par deux hôtels pour entreprises consacrés à ces activités.
    • Bioparc: Un pôle de compétitivité pour accueillir les projets liés au secteur des technologies, de la santé et de l’alimentation, créé à la limite des communes de Mérignac et Pessac.

    Agriculture

    Trois grand crus de l'appellation pessac-léognan (Graves) :

    Château Les Carmes Haut-Brion

    Château les Carmes-Haut-Brion

    C’est en 1584, que Jean de Pontac, propriétaire de la maison noble de Haut-Brion, âgé de 101 ans, fit don aux Grands Carmes de Bordeaux d’un moulin, situé sur le Peugue, nommé moulin de Crespiac, avec prés, vignes et autres dépendances. Le terme Brion, d'origine gauloise, pourrait signifier plaine ou hauteur par rapport au Peugue et à ses marais.

    En 1630, les Carmes font l’acquisition d’une partie du « bourdieu » de la Pillette à Crespiac. Ces vignes sont dites de Crespiac et de la Pillette. Elles sont situées sur le plantier d’« aubrion », appellation de l’époque pour tout le territoire du coteau de graves. Propriétaire du domaine pendant deux cents ans, les Carmes durent le céder en 1791 lors de la confiscation des biens de l’église, pendant la Révolution. Il fut racheté au début du XIXe siècle par Léon Colin, négociant en vins à Bordeaux, ancêtre direct des actuels propriétaires, la famille Chantecaille-Furt.

    C’est aujourd’hui le vignoble le plus proche des portes de Bordeaux, sur 4,7 hectares d’appellation Pessac-Léognan, bénéficiant d'un microclimat et d'une protection idéaux grâce à son mur d'enceinte. Le second vin est appelé Le Clos des Carmes.

    Le petit château construit au XIXe siècle et son parc dessiné par le paysagiste Fischer et sa fontaine datent du XIVe siècle.

    Château Haut-Brana

    Dès le XIVe siècle, la motte de Caillau, du nom d’un bourgeois, chevalier de Bordeaux, se dresse près des vignes du Pape-Clément, au lieu-dit Brana. En 1626, cette pièce de terre appartient à la maison de Bel-Air (actuel Pape-Clément), et dans un acte de 1678, on évoque une pièce de vigne au plantier de Noès, au lieu-dit Brana. En 1695, cette pièce de vigne appartient au fief des Jésuites du prieuré Sainte-Marie de Bardanac à Pessac. Au XIXe siècle, ce vignoble, devenu Château Haut-Brana, est la propriété des comtes de Tanquerel de la Panissais. Situé sur la plus haute colline graveleuse du plateau de Noès, à Pessac, et mitoyen du Château Pape-Clément, il bénéficie d’une excellente exposition au midi, son sol comportant 50 % de graves. Aujourd’hui, classé Pessac-Léognan, il figurait autrefois sous l’appellation Hautes-Graves. C’est le plus petit vignoble de Pessac avec une production très confidentielle.

    Château Haut-Bacalan

    En 1726, Montesquieu, déjà propriétaire vigneron du château de la Brède, fait l’acquisition d’une trentaine de journaux de Landes à Pessac, en un lieu où la grave avait une densité convenable dans le sable afin d'y planter de la vigne. Ce domaine est identifié sous le nom de Haut-Médoc sur la carte de Cassini. En 1748, ce domaine appartient à M. de Bacalan, écuyer, après acquisition à M. de Montesquieu. À ce moment, cette propriété se compose d’une maison et possession, ainsi que deux pièces de vignes entourées de bois plantés de châtaigniers et de pins afin de les protéger de la gelée. Les vignes laissèrent la place en 1933 à une importante ferme consacrée à l’élevage du porc. Sans production pendant 70 ans, le vignoble a été replanté en 1998 sur ses terres.

    Classé Pessac-Léognan, ce Château a fait sa première nouvelle récolte en 2001. Ce vignoble de sept hectares de graves sur argiles est planté à majorité de Merlot. Le Château la Mission Haut-Brion fait face au Château Haut-Brion et appartient aux mêmes propriétaires mais fait partie de la commune limitrophe de Talence.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le centre, avec l'église Saint-Martin en arrière plan
    • L’hôtel de ville, place de la Ve-République au centre de la commune, construit au XIXe siècle a été reconstruit en 1988 ; son architecture moderne, en verre, a conservé le pavillon central en pierre de l’ancienne mairie datant de 1868.
    L'église Saint-Martin, vue de l'intérieur.
    • L’église Saint-Martin, place de la Ve-République, de style roman, a probablement été édifiée au XIe siècle sur les bases d’une construction gallo-romaine ; du bâtiment du Moyen Âge, il ne reste que peu de choses, quelques traces d’anciennes fenêtres sur le mur extérieur ou sous le porche. L’église, d'aujourd’hui, date du XVIIe siècle et les agrandissements de 1865 ; elle abrite un retable baroque en bois doré du XVIIIe siècle.
    • Église Saint-Jacques de la Châtaigneraie.
    • Église Saint-Jean-Marie-Vianney de Pessac.
    • Église Saint-Vincent de Toctoucau.
    Le moulin de Noès.
    L'Orangerie.
    •  Inscrit MH[65] L’Orangerie ou Bagatelle, 26, avenue Roger-Chaumet est une partie de la maison Doré du XVIIIe siècle ; en 1844, son propriétaire, monsieur Doré, était directeur aux contributions ; ce bâtiment est inscrit aux Monuments historiques.
    • L'Historial Raphaël St Orens de Pessac est logé avenue de Camponac dans l’ancien cuvier du château de Camponac. Il ne se définit non pas comme musée mais comme une initiation à l’histoire de Pessac, à destination des adultes et des enfants. Il est actuellement géré par l'association "Passeurs de Mémoire de Pessac".
    Le prieuré de Bardanac.
    L’industriel souhaitait loger ses ouvriers « sur une vaste prairie entourée de bois de pins, pour y édifier une cité jardin ». Sur le projet initial de 135 maisons, les 50 habitations construites répondent à 7 types différents : zig-zag, quinconce, jumelle, gratte-ciel, arcade (architecture), vrinat et isolée. Avec leurs toitures terrasses, leur construction en béton armé et la polychromie de leurs façades, les maisons furent un laboratoire en vraie grandeur des idées novatrices de l'architecte.
    La maison, située au 3 de la rue des Arcades, maison type dans un ensemble de sept à la limite du quartier et qui a conservé un état proche de l’origine, est classée monument historique[68].
    La ville de Pessac a redécouvert son patrimoine à l’occasion de ce classement et a acquis une maison « gratte-ciel », située 4 rue Le Corbusier et transformée en maison « Frugès-Le Corbusier », ouverte à la visite et lieu de diverses expositions tout au long de l'année. Elle conserve une maquette de l’ensemble, réalisée par Henry et Christiane Frugès en 1967.
    Après une longue période d’oubli, pendant laquelle les maisons furent largement modifiées par leurs habitants[69], la cité est progressivement rénovée par ses nouveaux occupants, souvent passionnés de l'architecte.
    Château de Camponac, Historial Raphaël Saint-Orens (musée)
    Ce lotissement est inscrit dans une Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager : des recommandations architecturales simples assurent la sauvegarde de l’ensemble, tout en s'efforçant de lui conserver son caractère initial de «cité d’habitation populaire»[70].
    • Usine de la Monnaie de Paris
    • La Société Musicale Saint-Martin a été fondée le . À ses débuts, elle était installée dans la salle de prétoire et de la justice de Paix, en lieu et place de la future mairie de Pessac. À la suite de l’arrêté préfectoral du , elle obtient le statut de « Société mutualiste ». Elle prend désormais en charge, jusqu’à la création de la Sécurité Sociale en 1945, les frais médicaux de ses adhérents. En 1868, Edmond Grangeneuve qui est alors le président de l’association, achète le terrain 80 avenue Pasteur. La construction de l’échoppe débute alors. Elle est inaugurée le .

    Patrimoine culturel

    • Des cinémas dont le cinéma Jean-Eustache (cinq salles climatisées dont une équipée d’écran géant de 84 m2. 780 fauteuils), adhérant à l’association des cinémas de proximité de la Gironde[71], ainsi qu'un pôle régional d’éducation artistique au cinéma en Aquitaine. La ville accueille un festival international du film d’histoire.
    • La médiathèque de Camponac[72]
    • Le Théâtre Le Royal
    • Salle Bellegrave
    • Salle Le Galet

    Coulée verte du Peugue

    La Coulée verte du Peugue est le fruit de l’aménagement par la ville de Pessac d’une ceinture d’environ 10 km, tout le long du ruisseau du Peugue, depuis la rocade jusqu’aux limites ouest de la partie urbanisée de Magonty, sur 300 hectares. Elle comporte deux sites : le bois des Sources du Peugue et l’écosite du Bourgailh.

    Bassin de Cap de Bos

    Quartier de Cap de Bos. Entrée : avenue des Provinces

    Cet espace était, jusqu’à la fin du XXe siècle, une lande marécageuse épargnée par l’urbanisation. Sur le plan cadastral de 1813, on remarque une lagune répertoriée appelée « Soudour » sur le site de l’actuel bassin de Cap de Bos. En 1993, la CUB fait mener des travaux de terrassement dans le double objectif de creuser un bassin d’étalement des crues et d’utiliser le sable extrait pour recouvrir la décharge du Bourgailh, fermée la même année. Lors de ces travaux, un technicien passionné de fossiles en reconnaît certains, assez rares, dans le sol remué. L’ASCPA (Association sportive et culturelle Pessac-Alouette), section Paléontologie, intervient aussitôt sur le site. Elle y découvre des fossiles d’animaux marins datant de 18 millions d’années : Pessac était alors située sur la zone de contact entre le delta de la Garonne et la Côte Atlantique. L’aménagement paysager des abords du bassin s’est achevé en 2004.

    Site du Bourgailh

    Vue du site du Bourgailh depuis un belvédère.
    Détail d'un belvédère du Bourgailh.
    Grande promenade du site du Bourgailh.

    Implanté sur 170 ha, le site du Bourgailh est un espace consacré à l’environnement, ouvert au public en 2005.

    L’espace nature et loisirs de la forêt du Bourgailh, située entre la rocade et le quartier de Cap de Bos sur 63 hectares, intègre la création de sentiers de promenade, de belvédères, de passerelles et promontoires, d’un cheminement pédagogique, de jardins thématiques, de jardins familiaux, de floralies et un itinéraire de voies piétons/deux roues[73].

    Serre tropicale

    La serre du Bourgailh abrite une collection de 1 200 espèces réunissant 4 500 plantes sur une surface de 1 300 m2.

    Colline du Bourgailh

    Le site du Bourgailh est situé sur l’ancienne décharge communautaire, une véritable colline qui culmine au cœur du site, à 70 mètres d’altitude.

    Le projet mené en partenariat avec la communauté urbaine de Bordeaux et confié à l’équipe d’architectes paysagistes Jacques Coulon et Linda Leblanc, a vu ses travaux s’échelonner de 2004 à 2006.

    Parc de Razon

    Statue de la Musique installée en 1936 à l'entrée du parc Razon.

    Ce parc tire son nom de "raze font" ou pleine fontaine toponymie due certainement à l'abondance de ses eaux. En 1929, le terrain fut acheté par la ville de Pessac pour réaliser le parc des Sports. En 1938, de nouvelles installations sportives furent créées autour du château de Bellegrave, qui deviendra le parc des Sports, quant à celles du parc Razon, elles seront partiellement détruites, seuls resteront les terrains de tennis[74].

    Parc et étang de Fontaudin

    Parc et étang de Fontaudin.

    Jusqu’en 1981, on trouvait un pré où paissaient encore quelques moutons, une partie d’un ancien domaine qui, depuis plus de cent ans, appartenait à la congrégation des sœurs de Saint-Joseph.

    Outre leur activité agricole (avec une école d’agriculture au début du XXe siècle) les religieuses accueillirent sur leur propriété, selon les époques, différents publics en difficulté : sœurs âgées ou malades, orphelins de guerre, prêtres en retraite, jeunes gens en convalescence et enfin enfants en bas âge. Dans les années 1920, puis les années 1960, le domaine fut morcelé petit à petit.

    En 1982, confrontée à la nécessité de prévoir des réservoirs pour absorber les trop pleins d’eau en cas de crues, la communauté urbaine de Bordeaux achète une parcelle à la congrégation et y fait creuser un bassin de 48 000 m3, qui fut mis en eau en 1985[74].

    Bois de Saige

    Jusqu’au début des années 1970, le quartier de Saige possédait cinq sources naturelles « coulant d’abondance ». L’une alimentait un vivier existant depuis le Moyen Âge et remanié au XVIIIe siècle ; les autres étaient captées par de « charmantes fontaines monumentales », dont l’une a été démontée et reconstruite dans le parc de Camponac.

    Le bois de Saige a été réaménagé en 1997 dans le cadre de la réhabilitation du quartier[74].

    Parc et château de Camponac

    En 1610, un acte de vente de cette terre mentionne une maison ancienne, rénovée par son nouveau propriétaire, M. de Fonteneil, qui donnera un nouvel essor à la propriété. Au XVIIIème siècle, la propriété appartient à la famille de Navarre[75], et le domaine sera agrandi. Au XIXe siècle, la vieille bâtisse est remplacée par une chartreuse, maison basse à deux ailes, dont le corps central sera rehaussé d’un étage[76] ; la véranda, le péristyle et l’allée de platanes qui part vers les terrains de sports, au nord du parc, datent également du Second Empire. La fontaine du XVIIIe siècle que l’on voit dans le parc provient du domaine de Saige, disparu aujourd’hui. Elle a été démontée puis remontée à Camponac, en 1979, par les membres de l’association « Les amis du beau et du vieux Pessac »[77].

    Aujourd’hui, le lieu a laissé place à une Médiathèque. Dans la cour carrée du château de Camponac est logé le musée du patrimoine local de Pessac, l'Historial Raphaël St Orens de Pessac[74].

    Parc de Jozereau

    Le plan d’eau est aménagé sur l’ancienne cavité d’extraction de l’argile. Dans les années d’après-guerre, le parc de Jozereau est en partie propriété de la SNCF qui entretient les abords de la voie ferrée. La Ville de Pessac en fait l’acquisition quelques années plus tard.

    Le parc a été, depuis la première moitié du XIXe siècle et une centaine d’années durant, la carrière d’argile qui alimentait la briqueterie Jozereau, située à 300 m de là, à l’emplacement du centre commercial actuel[74].

    Domaine de Cazalet

    Le château de Cazalet.

    Du nom d'un avocat bordelais, François Cazalet, né en 1730. Un négociant en bonneterie, Firmin Ferdinand Clouzet, qui sera maire de Pessac de 1870 à 1878 et membre du conseil général de la Gironde pour le canton de Pessac, rachète le terrain à Firmin Jarrige, maire de 1809 à 1822. Il y fait édifier le château en 1882 et lui donne son nom. Il produit un cru de vins rouges de Graves. C’est en 1941 que Charles Ragot fait acquisition du parc, des dépendances et du château, réquisitionné par l’occupant, jusqu’en . Entre 1955 et 1967, près de 80 salariés travaillent sur le domaine, rebaptisé Ragot-Cazalet. À la suite de la faillite de l'Entreprise Ragot, la propriété doit être vendue à un promoteur immobilier qui projette l'édification de 800 logements. L'action du Syndicat de Quartier de France et d'autres associations bloque ce projet La communauté urbaine de Bordeaux rachète alors la propriété en 1983 à Charles Ragot puis cède les droits de propriété à la commune de Pessac, actuelle propriétaire. Après des travaux de restauration, comprenant l’éclaircissement, le réaménagement du parc, la réfection du pigeonnier en briques roses et la mise en place d’un accès accompagné de parkings le château Cazalet abrite les festivités de la Rosière[74].

    Parc animalier et végétal

    Le projet SAVE (Symbioses Animales, Végétales et Environnementales)[78] prévoyait pour 2017 la réalisation d’un grand parc animalier et végétal, pour l’agglomération bordelaise et la région. Il intégrait la rénovation du parc zoologique de Bordeaux Pessac. Le projet, estimé à 50 millions d’euros, est arrêté en 2014 par le nouveau maire de Pessac Franck Raynal[79].

    Personnalités liées à la commune

    • Alain Rousset, (-1951) homme politique français socialiste, actuel président du conseil régional d'Aquitaine depuis 1998, député de la Gironde depuis 2007 et président de l'Association des régions de France depuis 2004.

    Naissances

    Décès

    Héraldique, logotype et devise

    Héraldique

    « D’azur à la barre partie de sinople* et de gueules* accompagnée en chef de deux grappes de raisin fruitées d’or, tigées et feuillées de sinople, et en pointe d'une forêt de pins sur une terrasse isolée de sable*. »

    Les raisins du blason symbolisent les vignes de la ville, les pins symbolisent la forêt qui entoure la ville de Pessac, les landes de Gascogne.
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.


    Logotype

    Devise

    In me sanitas et robur (en moi la santé [par les pins] et la force [par le vin]).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. federation-quartiers-pessac.com Site de fédération des quartiers de Pessac
    2. Site du quartier Magonty
    3. Site du quartier Toctoucau
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station météofrance Bordeaux-Mérignac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    12. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. Recueil d'actes relatifs à l'administration des rois d'Angleterre en Guyenne au XIIIe siècle, Ch. Bémont, Paris, 1914.
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6)..
    26. Jacques Astor, Dictionnaire des noms de famille et des noms de lieux du midi de la France, Millau, Éditions du Beffroi, , 1293 p. (ISBN 2-908123-59-2, BNF 39034098)..
    27. Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5)..
    28. Ancienne Levée sur la Carte de Cassini, XVIIIe siècle.
    29. Jacky Tronel, Pessac : Ces quatre fusillés dont on ne parle pas, in revue Arkheia, no 22, Montauban, 2010
    30. Annuaire des villes jumelées
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    40. Collège Alouette.
    41. Collège Gérard-Philipe.
    42. Collège Noès.
    43. Collège Jeanne-d'Arc-Assomption.
    44. Lycée Pape-Clément.
    45. Lycée Philadelphe-de-Gerde.
    46. Hôpital Haut-Lévêque.
    47. Hôpital Xavier-Arnozan.
    48. Clinique mutualiste Arnaud-Duben.
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    61. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
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    64. Le moulin de Noès.
    65. « Notice MH de l’Orangerie », notice no PA00083656, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    66. « Notice MH du prieuré de Bardanac », notice no PA33000019, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    67. Le second se trouve sur la commune de Lège-Cap-Ferret, au bord du bassin d’Arcachon (1923-1924)
    68. Classement par arrêté du 18 décembre 1980.
    69. Ces modifications ont alimenté une vaste littérature sur l’appropriation du bâti par ses occupants.
    70. source:Site du ministère de la culture
    71. Cinéma Jean Eustache.
    72. Site de la médiathèque
    73. Site du Bourgailh
    74. « Pessac : Dans le secrêt des bois ».
    75. F. Albespy, L'ascension sociale d'une famille parlementaire, les Navarre,
    76. Association Passeur de mémoire de Pessac, « Camponac - D'une maison rurale à un pôle culturel - 3 siècles d'histoire », (consulté le )
    77. « Le domaine de Camponac » (consulté le )
    78. projet-save Projet SAVE.
    79. Le projet de grand parc animalier à Pessac aux oubliettes

    Annexes

    Autres projets

    Bibliographies

    Fédération des syndicats et comités de Quartier de Pessac, Identité(s) Pessacaise(s) : paysages urbains et architecture, (ISBN 978-2-9575443-0-1, présentation en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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