Pessac
Pessac [pɛsak] est une commune du Sud-Ouest de la France, située en région Nouvelle-Aquitaine, dans le département de la Gironde.
Ne doit pas être confondu avec Pessac-sur-Dordogne, également en Gironde et dont le gentilé est identique.
Ne doit pas être confondu avec Beyssac.
Pessac | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Bordeaux Métropole | ||||
Maire Mandat |
Franck Raynal (DVD) 2020-2026 |
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Code postal | 33600 | ||||
Code commune | 33318 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pessacais | ||||
Population municipale |
65 245 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 1 681 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 48′ 24″ nord, 0° 37′ 52″ ouest | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 56 m |
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Superficie | 38,82 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Bureau centralisateur des cantons de Pessac-1 et de Pessac-2 | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-pessac.fr | ||||
Bien que fortement urbanisée (la commune est une des principales banlieues de Bordeaux et accueille une partie importante de son campus universitaire), la commune a conservé quelques vignobles prestigieux qui font partie de l'AOC pessac-léognan.
Géographie
Localisation et accès
Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine au sud-ouest de Bordeaux.
La partie ouest de la commune fait partie des Landes de Bordeaux.
Communes limitrophes
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Quartiers
Quartiers de Pessac[1] :
* Verthamon | * Les Échoppes | * Brivazac - Candau | * Noès | * Pessac-bourg |
* Casino | * Sardine | * Chiquet | * Compostelle - La Paillère | * Le Monteil |
* CCLAPS - La Châtaigneraie | * Saige - Bersol | * 3 M (Macédo, Mirante, Monbalon) | * Cap de Bos | * Magonty[2] - Romainville |
* Toctoucau[3] (également sur la commune de Cestas) | * France - L'Alouette (incluant la cité des Castors) |
Rocade
Sorties :
- 13 → Pessac-Centre | Pessac-L'Alouette
- 14 → Pessac-Saige | ZI Pessac | Hôpitaux Haut-Lévêque et Xavier Arnozan
Train TER Aquitaine
Pessac comporte 2 gares situées sur la ligne Bordeaux - Irun :
- Pessac située dans le centre-ville ;
- Alouette-France située dans le quartier du même nom à proximité des hôpitaux Haut-Lévêque et Xavier-Arnozan.
Ces gares voient passer les trains vers Arcachon. La gare de Pessac est également desservie par les TER de Mont-de-Marsan, Hendaye et Pau.
Réseau TBM
Le réseau Transports Bordeaux Métropole (TBM) dessert la commune à travers la ligne B du tramway de Bordeaux, qui dessert le campus, le centre-ville et la gare de Pessac, mais aussi à travers les lignes de bus 4 23 24 34 35 46 42 44 87. En soirée, en plus de la ligne 4, la commune est desservie par le Flexo 54 et les nuits du jeudi au samedi par la ligne TBNight 58.
Réseau Trans Gironde
La ligne TransGironde 602 relie Canéjan et Cestas au campus.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920[10] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Pessac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[18] et 986 879 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (71,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), forêts (9,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), cultures permanentes (2,1 %), terres arables (1,2 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %), prairies (0,4 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le toponyme Pessac est documenté dès le XIIIe siècle sous les formes Passac, Pinsac, Pansac, Pessac[24].
Il est issu d'un nom de domaine gallo-romain en -acum basé sur le nom du propriétaire. Ce dernier pourrait s'être appelé Peccius[25] 'pécheur'[26], un nom rare et non documenté dans la région[27]. Par ailleurs, les graphies du XIIIe siècle suggèrent la présence d'une nasalisation et incitent à la prudence.
Il y a une villa gallo-romaine au lieu-dit la Tuilerane (embranchement de l'A63) et des substructions antiques dans le secteur de l'église Saint-Martin[27].
En gascon, le nom de la commune est Peçac.
Histoire
Pessac s'est développé sur le trajet de la voie antique, appelée en gascon la Lébade ou Levada c'est-à-dire la Levée[28], qui reliait Burdigala (Bordeaux) à La Teste-de-Buch. Elle traverse la ville par Brivazac et le domaine universitaire avant de longer l'A63 à Tuilerane pour rejoindre la Croix de Hins.
L'histoire de Pessac fut marquée par la présence de Bertrand de Goth, archevêque de Bordeaux, qui devint en 1305 le pape Clément V. Il laissa son nom au château « Pape Clément » qui lui fut offert en tant qu'archevêque. On peut mentionner comme autres terres d'église : Haut-Lévêque, Carmes…
Montesquieu, intéressé par le vignoble, fit construire à Pessac une bâtisse (actuellement Bacalan).
Ce n’est que dans la deuxième moitié du XIXe siècle que le centre actuel de Pessac a été construit au milieu des vignes avec la place de la Ve République et la mairie, après le déplacement du cimetière jouxtant l’église. Les quartiers construits au XXe siècle le sont souvent au détriment de l’aspect viticole initial de la ville. Par exemple, les quartiers dits de « Saige Formanoir » et du « Haut-Lévêque » ont été construits en partie sur les terres d’anciens châteaux de vins pessacais, et sur la forêt.
C'est à Pessac que Pierre Hugues fit les premiers essais d’un système révolutionnaire pour le gemmage des pins, qu’il brevetera au milieu du XIXe siècle : le pot ascensionnel (pot de résine).
Au tout début de la Seconde Guerre mondiale (), la commune a été le lieu d'une quadruple exécution sur le champ de tir de Verthamon. Quatre militants communistes condamnés à mort dont l'un n'a pas 17 ans, Roger Rambaud, qui faisaient partie des internés de la prison militaire de Paris en plein exode, sont tués dans le plus grand secret par des soldats de la IIIe République agonisante. Cette affaire classée « Secret Défense » pendant 70 ans est révélée par l'historien Jacky Tronel dans la revue d'histoire Arkheia[29].
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
Pessac est jumelée avec cinq communes[30] :
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Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Pessacais[32].
Pessac est, par le nombre d'habitants, la troisième commune du département de la Gironde après Bordeaux et Mérignac. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33],[Note 7]
En 2019, la commune comptait 65 245 habitants[Note 8], en augmentation de 7,38 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[36] | 1975[36] | 1982[36] | 1990[36] | 1999[36] | 2006[37] | 2009[38] | 2013[39] |
Rang de la commune dans le département | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 | 3 |
Nombre de communes du département | 548 | 543 | 543 | 542 | 542 | 542 | 542 | 542 |
Enseignement
- École maternelle publique Alouette
- École maternelle publique de Magonty
- École maternelle publique La Farandole
- École maternelle publique François-Mauriac
- École maternelle publique Joliot-Curie
- École maternelle publique Le Colombier
- École maternelle publique Le Monteil
- École maternelle publique Le Pontet
- École maternelle publique Montesquieu
- École maternelle publique Pape-Clément
- École maternelle publique Georges-Leygues
- École maternelle publique Roland-Dorgelès
- École maternelle publique Jules-Ferry
- École maternelle publique Bellegrave
- École maternelle publique Jean-Cordier
- École maternelle publique Saint-Exupéry
À noter que trois autres écoles publiques de Pessac accueillent aussi des classes maternelles :
- École publique Édouard-Herriot
- École publique Jacques-Cartier
- École publique Toctoucau
- École élémentaire Cap de Bos
- École élémentaire Édouard-Herriot
- École élémentaire Jacques-Cartier
- École élémentaire Joliot-Curie
- École élémentaire Montesquieu
- École élémentaire Pierre-Castaing
- École élémentaire Toctoucau
- École élémentaire Aristide-Briand
- École élémentaire de Magonty
- École élémentaire Georges-Leygues
- École élémentaire Jean-Cordier
- École élémentaire Jules-Ferry
- École élémentaire Roland-Dorgelès
- École élémentaire Saint-Exupéry
- Groupe scolaire privé Jeanne-d'Arc-Assomption (maternelle et élémentaire)
- Groupe scolaire privé La Calendreta-de-la-Dauna (maternelle et élémentaire)
- Collège Alouette[40]
- Collège François Mitterrand (anciennement Ladonne)
- Collège Gérard-Philipe[41]
- Collège Noès[42]
- Collège Jeanne-d'Arc-Assomption[43]
- Lycée Pape-Clément[44]
- Lycée professionnel Philadelphe de Gerde[45].
- Lycée sans frontière[43]
Enseignement supérieur et recherche
Sur les 240 hectares du domaine universitaire de Pessac Talence Gradignan, l’un des plus vastes d'Europe, 65 % se trouvent à Pessac (quartiers de Brivazac, Saige et Compostelle), à une quinzaine de minutes en tram et voiture de Bordeaux.
Les établissements suivants sont situés à Pessac :
- Institut polytechnique de Bordeaux (Bordeaux INP)
- Sciences Po Bordeaux (IEP)
- Université Bordeaux Montaigne (Arts, Lettres, Langues et Sciences humaines)
- Université de Bordeaux (Droit, AES, Économie et Sciences politiques)
- Institut européen de chimie et biologie (IECB) reçoit des équipes de recherche internationales et interdisciplinaires, associé au CNRS, à l’Inserm et à l’Université de Bordeaux.
Santé
Le groupe hospitalier sud, Haut-Lévêque et Xavier-Arnozan, avec ses 1 450 lits, est le plus récent des trois sites du CHU de Bordeaux.
- Hôpital Haut-Lévêque : un des hauts-lieux de la cardiologie en France, également spécialisé en hépato-gastro-entérologie, endocrinologie, maladies nutritionnelles et diabétologie, pneumologie, hématologie, médecine nucléaire, dermatologie[46].
- Hôpital Xavier-Arnozan : devenu le site spécialisé du CHU pour l'accueil et les soins destinés aux personnes âgées[47].
- Clinique mutualiste Arnaud-Duben[48]
- Clinique Saint-Martin
Islam
Selon Jean-Jacques Benoît, maire PS de la ville entre 2008 et 2014, Pessac comptait en 2010 « quelques centaines de musulmans [...] essentiellement d’origine marocaine, mais aussi des Turcs et [...] d’Afrique de l’Ouest »[49]. En 2017, le Rassemblement des musulmans de Pessac, l'association islamique de la ville, estimait pour sa part à 15 000 le nombre de musulmans résidant dans la commune[50], soit un quart de la population municipale[51]. Pour exercer leur culte, ces derniers disposent, depuis 2014, d'une mosquée située au centre d’activité « Les Échoppes » qui se trouve sur la rue principale de Pessac : l'avenue Jean Jaurès[50],[52].
En , des propos tenus par Mohamed Barry, l'imam de la mosquée de Pessac, en 2013 (alors qu'il était encore l'imam de la mosquée de Bègles[53]) lors d'une khotba sur les devoirs respectifs de l'homme et de la femme, sont sortis de leur contexte et déclenchent une polémique. Le maire UMP de Pessac, Franck Raynal, et les fidèles de la mosquée prennent la défense de l'imam[54]. Tandis que Naïma Charaï, conseillère régionale PS d'Aquitaine, exige « une condamnation ferme »[55].
En , le panneau qui signalait la présence de la mosquée de Pessac est enlevé par les responsables de celle-ci, après les attentats du 13 novembre, de peur qu'il ne soit perçu comme « une provocation »[50].
En , Mohamed Barry, khatib et imam de la mosquée de Pessac depuis sa fondation, quitte ses fonctions à la suite d'une décision interne. Il dirige tout de même une dernière fois la prière du vendredi en son sein, le , soit quatre jours avant le début du confinement qui interrompra les offices pendant de nombreuses semaines.
Le , la mosquée Al-Farouq de Pessac est perquisitionnée par la police dans le cadre des « objectifs nationaux de demande de renseignement ». Le domicile et la voiture d'Abdourahmane Ridouane, président de l'association qui gère le lieu de culte, sont également perquisitionnés dans la foulée. Cela fait suite à la volonté exprimée par le Premier ministre, Jean Castex, à l'issue du Conseil restreint de défense et de sécurité nationale du , de renforcer les contrôles auprès de responsables d'associations soupçonnés d'appartenir à la mouvance islamiste après l'assassinat de Samuel Paty[56].
Manifestations culturelles et festivités
- Fête de la Rosière : la tradition de la Rosière fut créée par saint Médard vers l’an 565 à Salency. Elle consiste au couronnement de la jeune fille la plus vertueuse, la plus pieuse, la plus modeste et qui avait en outre une conduite irréprochable tant pour elle que pour sa famille. La première rosière aurait été la sœur de saint Médard. À Pessac, cette fête a lieu chaque année depuis 1896 le 1er dimanche de juin. Cette fête traditionnelle a su évoluer avec le temps : c’est ainsi que depuis 1989, elle est devenue la fête de la jeunesse et la Rosière est désormais une jeune fille de 18 à 22 ans, née à Pessac ou y demeurant depuis plus de cinq ans, appréciée pour ses activités sociales, associatives, sportives et présentant un projet digne d’intérêt.
- Festival international du film d'histoire : Il a lieu chaque année depuis 1990 en novembre et propose une sélection de 60 longs métrages (50 les premières années) sur un thème d'Histoire donné, des tables rondes, des expositions et des débats avec les réalisateurs. La conception du Festival de Pessac fut le fait d'Alain Rousset, alors Maire de Pessac et de Jean Lacouture, sur la base d'un mariage entre l'image et l'Histoire, d'un hommage à Jean Eustache natif de Pessac, et le fruit du travail d'une équipe de professionnels du cinéma et d'historiens : Jean-Noël Jeanneney, Jean-Pierre Rioux, Stéphane Khémis, Jean Labib, Pierre-Henri Deleau, Michel Eimer, Anne-Marie Cocula et Pierre Sadran. Le festival est administré par Valérie Hannin.
- Vibrations Urbaines : festival pluridisciplinaire (musiques amplifiées, sports de glisse (BMX, roller, skate), Street Jam (basket de rue), graffiti, danse hip-hop) créé en 1998 (12 000 festivaliers en 2005), salle Bellegrave[57].
- Salon International d'Art Photographique : organisé par l'Amicale Laïque Espoir Pessacais, patronné par la Fédération photographique de France (FPF) et la Fédération internationale de l'art photographique (FIAP), il a lieu chaque année en février ou mars. Environ 300 photos, sélectionnées parmi l'ensemble des envois, sont exposées dans le hall de la Mairie et dans la galerie de l'Office municipal socio-culturel.
Ville Internet
En 2010, la commune de Pessac a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[58].
Vie associative
Le nombre des associations pessacaises est élevé, il en existe en effet plusieurs centaines. La maison des associations leur offre divers services[59].
Sport
- Rugby à XV : Le Pessac rugby engagé en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2020-2021.
- Le SPUC (Stade pessacais Union Club), fondé en 1950.
- L'ASCPA (Association sportive et culturelle de Pessac Alouette), club omnisports créé en 1970.
- L'USSAP (Union sportive de Saige et des Amis de Pessac) : baseball (Panthères de Pessac, Nationale 1, champions de France 2002, 2010), boxe, gymnastique volontaire, hockey subaquatique, quille de sept, Viet Vo Dao.
- Arts martiaux de Pessac Madran, au 51 avenue de Madran : full-contact, muay-thaï, aéro-kickboxing, jiu-jitsu brésilien, ju-jitsu et self défense, judo (enseigné par Cathy Arnaud, 7e dan, plusieurs fois championne du monde et d'Europe, 7e aux Jeux olympiques de Barcelone) et Fabrice Garreau (international, champion de France), tai-chi-chuan
- Football américain : Kangourous de Pessac, actuellement en D1
- Athlétisme : Pessac Athletic Club
- Basket-ball : Entente Pessac Basket-Club
- Football : Association sportive Magonty Football, Football Club Pessac Alouette
- Golf : Club Golf Pessacais
- Gymnastique : Association de Gymnastique volontaire Magonty, Cap De Bos
- Hockey : Pessac Hockey Club
- Pelote basque : Akitania Pelote basque
- Pétanque (Association Sportive Châtaigneraie Arago, District Banlieue Pétanque)
- Plongée : SACSO (Sub Aquatique Club du Sud-Ouest)
- Squash : Squash Club De Pessac
- Surf : Surf Life Saving A.L.A.S.C.A.
- Triathlon : P.A.T. (Pessac Aventure Triathlon).
- Nombreux complexes sportifs comme un stade nautique[60], un golf de 27 trous et 9 trous compacts.
- Hockey subaquatique : HockeySubPessac
Économie
Chiffres clés
En 2002, la commune de Pessac compte 520 entreprises industrielles et de services (hors commerce et artisanat de proximité) et offre plus de 21 000 emplois.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 075 €, ce qui plaçait Pessac au 12 206e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[61].
Parcs d'activités
Les parcs d'activités industrielles et tertiaires de Pessac représentent quelque 200 hectares et sont placés en bordure de la rocade et de l'autoroute A63.
- Parc industriel de Pessac-Bersol
- Superficie : 54 hectares
- Secteurs d'activités : bâtiments et travaux publics, électronique, arts graphiques et cartonnage
- Nombre d'entreprises : 180
- Nombre d'emplois : 6 000
- Entreprises-phares : Thales Systèmes Aéroportés, Tekelec-Temex, Orange, Hôtel des Monnaies et Médailles, Smurfit-Comptoir du pin, Astera
- Équipements : hôtels et restaurants Ibis, Campanile, Léon, centre commercial Géant.
- Le Centre Régional Vincent Merle pour l'orientation, la formation et la connaissance des métiers,
- Parc technologique Europarc
- Parc d'activités et lotissement de Canteranne (façade technologique de Pessac)
- accès direct aux grands axes de communication de l'agglomération bordelaise
- Superficie : 9 hectares dont 7 000 m2 de bureaux, pour le parc d'activités, 55 000 m2 de terrain pour le lotissement
- Secteurs d'activités : Parc high tech destiné aux entreprises technologiques comme aux sociétés du secteur tertiaire
- Nombre d'entreprises : 43
- Nombre d'emplois : 700
- Entreprises-phares : Quick-France SA, Beghin-Say, CSIE, Bureau Veritas, Dormeca, Imprimerie Centrale de Bordeaux, Accus services
- Parc d'activités de Magellan (nouvel espace de développement)
- Superficie : 15 hectares
- Secteurs d'activités : divers
- Nombre d'entreprises : 17
- Nombre d'emplois : 300
- Entreprises-phares : Proditec, Ricoh-France-Sud-ouest, SEW-Usocome, Forclum, Alary, Plastic-Omnium, Seri
- Parc d'activités des Échoppes
- ancienne biscuiterie (Le Chat Botté)
- Superficie : 5 840 m2
- Secteurs d'activités : divers
- Nombre d'entreprises : 15 PME et PMI (sur 4 500 m2 de locaux)
- Nombre d'emplois : 115
- Entreprises-phares : Lancry-Surveillance Sécurité, Legrand, l'association d'insertion ENVIE, des activités culturelles (studio de répétition pour musiciens, cinéma d'animation, organisation de spectacles) et sur 1 340 m2, le centre Archéologique.
- Parc scientifique Unitec 1
- accès immédiat au potentiel de recherche et de formation du Domaine Universitaire.
- regroupe dans un même lieu recherche, formation et industrie.
- Située sur ce parc, la Pépinière d'entreprises apporte un soutien à la création et au développement d'entreprises technologiques et/ou scientifiques.
- Ce dispositif est complété par deux hôtels pour entreprises consacrés à ces activités.
- Bioparc: Un pôle de compétitivité pour accueillir les projets liés au secteur des technologies, de la santé et de l’alimentation, créé à la limite des communes de Mérignac et Pessac.
Agriculture
Trois grand crus de l'appellation pessac-léognan (Graves) :
Château Les Carmes Haut-Brion
C’est en 1584, que Jean de Pontac, propriétaire de la maison noble de Haut-Brion, âgé de 101 ans, fit don aux Grands Carmes de Bordeaux d’un moulin, situé sur le Peugue, nommé moulin de Crespiac, avec prés, vignes et autres dépendances. Le terme Brion, d'origine gauloise, pourrait signifier plaine ou hauteur par rapport au Peugue et à ses marais.
En 1630, les Carmes font l’acquisition d’une partie du « bourdieu » de la Pillette à Crespiac. Ces vignes sont dites de Crespiac et de la Pillette. Elles sont situées sur le plantier d’« aubrion », appellation de l’époque pour tout le territoire du coteau de graves. Propriétaire du domaine pendant deux cents ans, les Carmes durent le céder en 1791 lors de la confiscation des biens de l’église, pendant la Révolution. Il fut racheté au début du XIXe siècle par Léon Colin, négociant en vins à Bordeaux, ancêtre direct des actuels propriétaires, la famille Chantecaille-Furt.
C’est aujourd’hui le vignoble le plus proche des portes de Bordeaux, sur 4,7 hectares d’appellation Pessac-Léognan, bénéficiant d'un microclimat et d'une protection idéaux grâce à son mur d'enceinte. Le second vin est appelé Le Clos des Carmes.
Le petit château construit au XIXe siècle et son parc dessiné par le paysagiste Fischer et sa fontaine datent du XIVe siècle.
Château Haut-Brana
Dès le XIVe siècle, la motte de Caillau, du nom d’un bourgeois, chevalier de Bordeaux, se dresse près des vignes du Pape-Clément, au lieu-dit Brana. En 1626, cette pièce de terre appartient à la maison de Bel-Air (actuel Pape-Clément), et dans un acte de 1678, on évoque une pièce de vigne au plantier de Noès, au lieu-dit Brana. En 1695, cette pièce de vigne appartient au fief des Jésuites du prieuré Sainte-Marie de Bardanac à Pessac. Au XIXe siècle, ce vignoble, devenu Château Haut-Brana, est la propriété des comtes de Tanquerel de la Panissais. Situé sur la plus haute colline graveleuse du plateau de Noès, à Pessac, et mitoyen du Château Pape-Clément, il bénéficie d’une excellente exposition au midi, son sol comportant 50 % de graves. Aujourd’hui, classé Pessac-Léognan, il figurait autrefois sous l’appellation Hautes-Graves. C’est le plus petit vignoble de Pessac avec une production très confidentielle.
Château Haut-Bacalan
En 1726, Montesquieu, déjà propriétaire vigneron du château de la Brède, fait l’acquisition d’une trentaine de journaux de Landes à Pessac, en un lieu où la grave avait une densité convenable dans le sable afin d'y planter de la vigne. Ce domaine est identifié sous le nom de Haut-Médoc sur la carte de Cassini. En 1748, ce domaine appartient à M. de Bacalan, écuyer, après acquisition à M. de Montesquieu. À ce moment, cette propriété se compose d’une maison et possession, ainsi que deux pièces de vignes entourées de bois plantés de châtaigniers et de pins afin de les protéger de la gelée. Les vignes laissèrent la place en 1933 à une importante ferme consacrée à l’élevage du porc. Sans production pendant 70 ans, le vignoble a été replanté en 1998 sur ses terres.
Classé Pessac-Léognan, ce Château a fait sa première nouvelle récolte en 2001. Ce vignoble de sept hectares de graves sur argiles est planté à majorité de Merlot. Le Château la Mission Haut-Brion fait face au Château Haut-Brion et appartient aux mêmes propriétaires mais fait partie de la commune limitrophe de Talence.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L’hôtel de ville, place de la Ve-République au centre de la commune, construit au XIXe siècle a été reconstruit en 1988 ; son architecture moderne, en verre, a conservé le pavillon central en pierre de l’ancienne mairie datant de 1868.
- L’église Saint-Martin, place de la Ve-République, de style roman, a probablement été édifiée au XIe siècle sur les bases d’une construction gallo-romaine ; du bâtiment du Moyen Âge, il ne reste que peu de choses, quelques traces d’anciennes fenêtres sur le mur extérieur ou sous le porche. L’église, d'aujourd’hui, date du XVIIe siècle et les agrandissements de 1865 ; elle abrite un retable baroque en bois doré du XVIIIe siècle.
- Église Saint-Jacques de la Châtaigneraie.
- Église Saint-Jean-Marie-Vianney de Pessac.
- Église Saint-Vincent de Toctoucau.
- Inscrit MH[63] Le moulin de Noès[64], rue Albert-Laurenson est le dernier vestige de la ferme expérimentale née de l’application locale de l’arrêt du Conseil du Roy, en date du , favorisant le défrichement des terres libres du royaume pour éviter la « disette du grain » et construite par Jacques-Alexandre Laffon de Ladebat, armateur bordelais (père d'André-Daniel Laffon de Ladebat), dans une zone marécageuse des « landes de Bordeaux » qui a été asséchée pour y faire des plantations ; cette ferme était destinée à la culture de céréales mais également à l'élevage de vers à soie, nourris grâce à une plantation de mûriers et formait des valets de chambre dont les meilleurs devenaient propriétaires d’un lopin de terre ; la ferme a été détruite en 1970 et il n'en reste que le moulin à trois arches bâti sur le ruisseau du Peugue qui sert de limite aux communes de Pessac et de Mérignac qui a été restauré en 1993 ; il se distingue par l'architecture de son élévation amont : niche à voûte en cul-de-four avec moulures et agrafe à volutes, fronton à décor figurant eau ruisselante, conque et plantes aquatiques.
- Inscrit MH[65] L’Orangerie ou Bagatelle, 26, avenue Roger-Chaumet est une partie de la maison Doré du XVIIIe siècle ; en 1844, son propriétaire, monsieur Doré, était directeur aux contributions ; ce bâtiment est inscrit aux Monuments historiques.
- L'Historial Raphaël St Orens de Pessac est logé avenue de Camponac dans l’ancien cuvier du château de Camponac. Il ne se définit non pas comme musée mais comme une initiation à l’histoire de Pessac, à destination des adultes et des enfants. Il est actuellement géré par l'association "Passeurs de Mémoire de Pessac".
- Inscrit MH[66] Le prieuré de Bardanac.
- Classé MH (1980) La cité Frugès est l’un des deux lotissements[67] conçus par l’architecte suisse Le Corbusier en 1924 (en collaboration avec son cousin Pierre Jeanneret, architecte également) pour le compte de l’industriel sucrier Henri Frugès.
- L’industriel souhaitait loger ses ouvriers « sur une vaste prairie entourée de bois de pins, pour y édifier une cité jardin ». Sur le projet initial de 135 maisons, les 50 habitations construites répondent à 7 types différents : zig-zag, quinconce, jumelle, gratte-ciel, arcade (architecture), vrinat et isolée. Avec leurs toitures terrasses, leur construction en béton armé et la polychromie de leurs façades, les maisons furent un laboratoire en vraie grandeur des idées novatrices de l'architecte.
- La maison, située au 3 de la rue des Arcades, maison type dans un ensemble de sept à la limite du quartier et qui a conservé un état proche de l’origine, est classée monument historique[68].
- La ville de Pessac a redécouvert son patrimoine à l’occasion de ce classement et a acquis une maison « gratte-ciel », située 4 rue Le Corbusier et transformée en maison « Frugès-Le Corbusier », ouverte à la visite et lieu de diverses expositions tout au long de l'année. Elle conserve une maquette de l’ensemble, réalisée par Henry et Christiane Frugès en 1967.
- Après une longue période d’oubli, pendant laquelle les maisons furent largement modifiées par leurs habitants[69], la cité est progressivement rénovée par ses nouveaux occupants, souvent passionnés de l'architecte.Ce lotissement est inscrit dans une Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager : des recommandations architecturales simples assurent la sauvegarde de l’ensemble, tout en s'efforçant de lui conserver son caractère initial de «cité d’habitation populaire»[70].
- Usine de la Monnaie de Paris
- La Société Musicale Saint-Martin a été fondée le . À ses débuts, elle était installée dans la salle de prétoire et de la justice de Paix, en lieu et place de la future mairie de Pessac. À la suite de l’arrêté préfectoral du , elle obtient le statut de « Société mutualiste ». Elle prend désormais en charge, jusqu’à la création de la Sécurité Sociale en 1945, les frais médicaux de ses adhérents. En 1868, Edmond Grangeneuve qui est alors le président de l’association, achète le terrain 80 avenue Pasteur. La construction de l’échoppe débute alors. Elle est inaugurée le .
- Pessac Alouette
- Société Musicale Saint-Martin
- Villas pessacaises
- Rue Cohé
Patrimoine culturel
- Des cinémas dont le cinéma Jean-Eustache (cinq salles climatisées dont une équipée d’écran géant de 84 m2. 780 fauteuils), adhérant à l’association des cinémas de proximité de la Gironde[71], ainsi qu'un pôle régional d’éducation artistique au cinéma en Aquitaine. La ville accueille un festival international du film d’histoire.
- La médiathèque de Camponac[72]
- Le Théâtre Le Royal
- Salle Bellegrave
- Salle Le Galet
Coulée verte du Peugue
La Coulée verte du Peugue est le fruit de l’aménagement par la ville de Pessac d’une ceinture d’environ 10 km, tout le long du ruisseau du Peugue, depuis la rocade jusqu’aux limites ouest de la partie urbanisée de Magonty, sur 300 hectares. Elle comporte deux sites : le bois des Sources du Peugue et l’écosite du Bourgailh.
Bassin de Cap de Bos
Quartier de Cap de Bos. Entrée : avenue des Provinces
Cet espace était, jusqu’à la fin du XXe siècle, une lande marécageuse épargnée par l’urbanisation. Sur le plan cadastral de 1813, on remarque une lagune répertoriée appelée « Soudour » sur le site de l’actuel bassin de Cap de Bos. En 1993, la CUB fait mener des travaux de terrassement dans le double objectif de creuser un bassin d’étalement des crues et d’utiliser le sable extrait pour recouvrir la décharge du Bourgailh, fermée la même année. Lors de ces travaux, un technicien passionné de fossiles en reconnaît certains, assez rares, dans le sol remué. L’ASCPA (Association sportive et culturelle Pessac-Alouette), section Paléontologie, intervient aussitôt sur le site. Elle y découvre des fossiles d’animaux marins datant de 18 millions d’années : Pessac était alors située sur la zone de contact entre le delta de la Garonne et la Côte Atlantique. L’aménagement paysager des abords du bassin s’est achevé en 2004.
Site du Bourgailh
Implanté sur 170 ha, le site du Bourgailh est un espace consacré à l’environnement, ouvert au public en 2005.
L’espace nature et loisirs de la forêt du Bourgailh, située entre la rocade et le quartier de Cap de Bos sur 63 hectares, intègre la création de sentiers de promenade, de belvédères, de passerelles et promontoires, d’un cheminement pédagogique, de jardins thématiques, de jardins familiaux, de floralies et un itinéraire de voies piétons/deux roues[73].
Serre tropicale
La serre du Bourgailh abrite une collection de 1 200 espèces réunissant 4 500 plantes sur une surface de 1 300 m2.
Colline du Bourgailh
Le site du Bourgailh est situé sur l’ancienne décharge communautaire, une véritable colline qui culmine au cœur du site, à 70 mètres d’altitude.
Le projet mené en partenariat avec la communauté urbaine de Bordeaux et confié à l’équipe d’architectes paysagistes Jacques Coulon et Linda Leblanc, a vu ses travaux s’échelonner de 2004 à 2006.
Parc de Razon
Ce parc tire son nom de "raze font" ou pleine fontaine toponymie due certainement à l'abondance de ses eaux. En 1929, le terrain fut acheté par la ville de Pessac pour réaliser le parc des Sports. En 1938, de nouvelles installations sportives furent créées autour du château de Bellegrave, qui deviendra le parc des Sports, quant à celles du parc Razon, elles seront partiellement détruites, seuls resteront les terrains de tennis[74].
Parc et étang de Fontaudin
Jusqu’en 1981, on trouvait un pré où paissaient encore quelques moutons, une partie d’un ancien domaine qui, depuis plus de cent ans, appartenait à la congrégation des sœurs de Saint-Joseph.
Outre leur activité agricole (avec une école d’agriculture au début du XXe siècle) les religieuses accueillirent sur leur propriété, selon les époques, différents publics en difficulté : sœurs âgées ou malades, orphelins de guerre, prêtres en retraite, jeunes gens en convalescence et enfin enfants en bas âge. Dans les années 1920, puis les années 1960, le domaine fut morcelé petit à petit.
En 1982, confrontée à la nécessité de prévoir des réservoirs pour absorber les trop pleins d’eau en cas de crues, la communauté urbaine de Bordeaux achète une parcelle à la congrégation et y fait creuser un bassin de 48 000 m3, qui fut mis en eau en 1985[74].
Bois de Saige
Jusqu’au début des années 1970, le quartier de Saige possédait cinq sources naturelles « coulant d’abondance ». L’une alimentait un vivier existant depuis le Moyen Âge et remanié au XVIIIe siècle ; les autres étaient captées par de « charmantes fontaines monumentales », dont l’une a été démontée et reconstruite dans le parc de Camponac.
Le bois de Saige a été réaménagé en 1997 dans le cadre de la réhabilitation du quartier[74].
Parc et château de Camponac
En 1610, un acte de vente de cette terre mentionne une maison ancienne, rénovée par son nouveau propriétaire, M. de Fonteneil, qui donnera un nouvel essor à la propriété. Au XVIIIème siècle, la propriété appartient à la famille de Navarre[75], et le domaine sera agrandi. Au XIXe siècle, la vieille bâtisse est remplacée par une chartreuse, maison basse à deux ailes, dont le corps central sera rehaussé d’un étage[76] ; la véranda, le péristyle et l’allée de platanes qui part vers les terrains de sports, au nord du parc, datent également du Second Empire. La fontaine du XVIIIe siècle que l’on voit dans le parc provient du domaine de Saige, disparu aujourd’hui. Elle a été démontée puis remontée à Camponac, en 1979, par les membres de l’association « Les amis du beau et du vieux Pessac »[77].
Aujourd’hui, le lieu a laissé place à une Médiathèque. Dans la cour carrée du château de Camponac est logé le musée du patrimoine local de Pessac, l'Historial Raphaël St Orens de Pessac[74].
Parc de Jozereau
Le plan d’eau est aménagé sur l’ancienne cavité d’extraction de l’argile. Dans les années d’après-guerre, le parc de Jozereau est en partie propriété de la SNCF qui entretient les abords de la voie ferrée. La Ville de Pessac en fait l’acquisition quelques années plus tard.
Le parc a été, depuis la première moitié du XIXe siècle et une centaine d’années durant, la carrière d’argile qui alimentait la briqueterie Jozereau, située à 300 m de là, à l’emplacement du centre commercial actuel[74].
Domaine de Cazalet
Du nom d'un avocat bordelais, François Cazalet, né en 1730. Un négociant en bonneterie, Firmin Ferdinand Clouzet, qui sera maire de Pessac de 1870 à 1878 et membre du conseil général de la Gironde pour le canton de Pessac, rachète le terrain à Firmin Jarrige, maire de 1809 à 1822. Il y fait édifier le château en 1882 et lui donne son nom. Il produit un cru de vins rouges de Graves. C’est en 1941 que Charles Ragot fait acquisition du parc, des dépendances et du château, réquisitionné par l’occupant, jusqu’en . Entre 1955 et 1967, près de 80 salariés travaillent sur le domaine, rebaptisé Ragot-Cazalet. À la suite de la faillite de l'Entreprise Ragot, la propriété doit être vendue à un promoteur immobilier qui projette l'édification de 800 logements. L'action du Syndicat de Quartier de France et d'autres associations bloque ce projet La communauté urbaine de Bordeaux rachète alors la propriété en 1983 à Charles Ragot puis cède les droits de propriété à la commune de Pessac, actuelle propriétaire. Après des travaux de restauration, comprenant l’éclaircissement, le réaménagement du parc, la réfection du pigeonnier en briques roses et la mise en place d’un accès accompagné de parkings le château Cazalet abrite les festivités de la Rosière[74].
Parc animalier et végétal
Le projet SAVE (Symbioses Animales, Végétales et Environnementales)[78] prévoyait pour 2017 la réalisation d’un grand parc animalier et végétal, pour l’agglomération bordelaise et la région. Il intégrait la rénovation du parc zoologique de Bordeaux Pessac. Le projet, estimé à 50 millions d’euros, est arrêté en 2014 par le nouveau maire de Pessac Franck Raynal[79].
Personnalités liées à la commune
- Alain Rousset, (-1951) homme politique français socialiste, actuel président du conseil régional d'Aquitaine depuis 1998, député de la Gironde depuis 2007 et président de l'Association des régions de France depuis 2004.
Naissances
- Germaine Bonnafon (1922-2016), membre de la résistance intérieure française à Bordeaux et à Paris de à , déportée à Ravensbrück et Zwodau, engagée après guerre dans la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes.
- Yvette Roudy, ministre socialiste née le à Pessac.
- Jean-Jacques Sempé, dessinateur, né le à Pessac.
- Jean Eustache, réalisateur né le à Pessac et mort à Paris le . Il réalise notamment La Rosière de Pessac en 1968 et en 1979.
- Tanguy Pastureau, humoriste né le à Pessac.
- Myriam Borg-Korfanty, handballeuse née le à Pessac.
- Julien Lescarret, matador né le à Pessac.
Décès
- Jacques Ellul, professeur d'histoire du droit, théologien protestant et sociologue, né à Bordeaux le et mort à Pessac le .
- Roger Lapébie, coureur cycliste né le à Bayonne et mort à Pessac le .
- Monique Laks, militante pour l'indépendance de l'Algérie et enseignante en sociologie à Bordeaux née le à Paris et décédée le à Pessac.
- Marcel Merkès, chanteur d'opérette né le à Bordeaux et mort le à Pessac.
- Bernard Murat, homme politique français né le à Brive et mort ), à Pessac.
Héraldique, logotype et devise
Héraldique
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« D’azur à la barre partie de sinople* et de gueules* accompagnée en chef de deux grappes de raisin fruitées d’or, tigées et feuillées de sinople, et en pointe d'une forêt de pins sur une terrasse isolée de sable*. » Les raisins du blason symbolisent les vignes de la ville, les pins symbolisent la forêt qui entoure la ville de Pessac, les landes de Gascogne.
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Logotype
- Logo jusqu'à 2015.
- Logo depuis 2015.
Devise
In me sanitas et robur (en moi la santé [par les pins] et la force [par le vin]).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- federation-quartiers-pessac.com Site de fédération des quartiers de Pessac
- Site du quartier Magonty
- Site du quartier Toctoucau
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Bordeaux-Mérignac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- Recueil d'actes relatifs à l'administration des rois d'Angleterre en Guyenne au XIIIe siècle, Ch. Bémont, Paris, 1914.
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- Jacques Astor, Dictionnaire des noms de famille et des noms de lieux du midi de la France, Millau, Éditions du Beffroi, , 1293 p. (ISBN 2-908123-59-2, BNF 39034098)..
- Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5)..
- Ancienne Levée sur la Carte de Cassini, XVIIIe siècle.
- Jacky Tronel, Pessac : Ces quatre fusillés dont on ne parle pas, in revue Arkheia, no 22, Montauban, 2010
- Annuaire des villes jumelées
- Site de la commission de jumelage.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
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- Collège Alouette.
- Collège Gérard-Philipe.
- Collège Noès.
- Collège Jeanne-d'Arc-Assomption.
- Lycée Pape-Clément.
- Lycée Philadelphe-de-Gerde.
- Hôpital Haut-Lévêque.
- Hôpital Xavier-Arnozan.
- Clinique mutualiste Arnaud-Duben.
- « Mosquées : Un appel à davantage de lieux de prières », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
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- Willy Dallay, « Bordeaux : la conférence de deux imams annulée », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
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- Willy Dallay, « Le prêche fait polémique », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
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- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
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- « Notice MH du moulin de Noès », notice no PA00083658, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le moulin de Noès.
- « Notice MH de l’Orangerie », notice no PA00083656, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Notice MH du prieuré de Bardanac », notice no PA33000019, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le second se trouve sur la commune de Lège-Cap-Ferret, au bord du bassin d’Arcachon (1923-1924)
- Classement par arrêté du 18 décembre 1980.
- Ces modifications ont alimenté une vaste littérature sur l’appropriation du bâti par ses occupants.
- source:Site du ministère de la culture
- Cinéma Jean Eustache.
- Site de la médiathèque
- Site du Bourgailh
- « Pessac : Dans le secrêt des bois ».
- F. Albespy, L'ascension sociale d'une famille parlementaire, les Navarre,
- Association Passeur de mémoire de Pessac, « Camponac - D'une maison rurale à un pôle culturel - 3 siècles d'histoire », (consulté le )
- « Le domaine de Camponac » (consulté le )
- projet-save Projet SAVE.
- Le projet de grand parc animalier à Pessac aux oubliettes
Annexes
Autres projets
Bibliographies
Fédération des syndicats et comités de Quartier de Pessac, Identité(s) Pessacaise(s) : paysages urbains et architecture, (ISBN 978-2-9575443-0-1, présentation en ligne)
Articles connexes
- Liste des communes de la Gironde
- Bordeaux Métropole
- Liste d'églises avec clocher à horloge excentrée
- Pessac-sur-Dordogne, une autre ville de Gironde au nom voisin (ses habitants s'appellent également des Pessacais).
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la mairie
- Portail des communes de France
- Portail de la Gironde