Michèle Audette
Michèle Taïna Audette, née le à Wabush, est une femme politique et militante autochtone canadienne.
Michèle Audette | |
Fonctions | |
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Sénatrice de De Salaberry | |
En fonction depuis le | |
Groupe politique | Groupe progressiste du Sénat |
Prédécesseur | André Pratte |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Wabush |
Profession | Militante |
Biographie
Jeunesse et études
Née à Wabush, à la frontière entre le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador, elle grandit entre la Côte-Nord (Schefferville, Maliotenam) et la région de Montréal. Elle est la fille de Gilles Audette et d'Évelyne St-Onge, une innue. Puisque sa mère avait épousé un non-autochtone, la famille se fait refuser d'habiter en réserve[1].
Elle fait des études en arts visuels à l'Université du Québec à Montréal et en enseignement des beaux-arts à l'Université Concordia.
Leader autochtone
En 1998, à l'âge de 27 ans, elle devient présidente de l'association Femmes autochtones du Québec, cofondée par sa mère. Elle occupera ce poste jusqu'en 2004. Elle est ensuite nommée sous-ministre associée du Secrétariat à la condition féminine du Québec. Elle retourne à la barre des Femmes autochtones du Québec entre 2010 et 2012 avant de devenir présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada entre 2012 et 2014[2]. En 2015, elle participe à la création d'un programme de deuxième cycle en administration publique autochtone pour l'École nationale d'administration publique[3]. Elle a aussi été relationniste et coordonnatrice à de nombreux festivals autochtones et recherchiste de Nations, un magazine d'information sur les autochtones diffusé à Télé-Québec.
En 2016, elle est l'une des cinq commissaires dans l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Le , elle devient l'adjointe au vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes de l'Université Laval et conseillère principale à la réconciliation et à l'éducation autochtone.
Politique active
À l'approche des élections fédérales canadiennes de 2015, elle tente de se faire investir comme candidate pour le Parti libéral du Canada dans la circonscription de Manicouagan, mais c'est finalement le maire de Longue-Rive, Mario Tremblay, qui est choisi[4]. Elle devient finalement candidate libérale dans la circonscription de Terrebonne. Elle termine toutefois derrière le bloquiste Michel Boudrias.
Le , le premier ministre Justin Trudeau la nomme au Sénat canadien, en tant que représentante de la division de De Salaberry, siège auparavant occupé par André Pratte.
Vie privée
Elle est mère de 5 enfants. En raison de traumatismes vécus dans son enfance et d'une dépression à l'âge adulte, elle tente un suicide à deux reprises, à l'âge de 18 ans ainsi qu'en 2013[5].
Elle est en couple avec Serge Ashini-Goupil, consultant en relations et droits autochtones[6].
Distinctions
- 2018 : Doctorat honoris causa (Université de Montréal)[7]
- 2018 : Prix Femmes de mérite dans la catégorie Prix Inspiration (Fondation Y des femmes de Montréal)
- 2014 : Femme de l'année (Conseil des femmes de Montréal)
- 2012 : Médaille du jubilé de diamant d'Élisabeth II
Notes et références
- https://aqoci.qc.ca/michele-taina-audette-canada/
- https://www.jqsi.qc.ca/?Michele-Audette
- https://pm.gc.ca/fr/nouvelles/notes-dinformation/2021/07/29/michele-audette
- Parti libéral : défaite dans Manicouagan, Michèle Audette songe à se présenter ailleurs
- Michèle Audette a repoussé la mort
- Michèle Audette "a fighter" for missing and murdered aboriginal women
- https://pol.umontreal.ca/departement/nouvelles/une-nouvelle/news/detail/News/michele-audette-recoit-un-doctorat-honoris-causa/
Liens externes
- Michèle Audette : une femme tenace, Valérie Martin, tolerance.ca
- Michèle Audette, la militante nomade (entrevue au « 21e », Radio-Canada)
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