Michel Buot de L'Épine

Marie Noël Étienne Michel Buot de l’Épine, né le à Bourges, et mort le à Rabat, est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur.

Michel Buot de l'Épine
Biographie
Naissance
Décès
(à 60 ans)
Rabat
Nationalité
Formation
Activité
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Conflits
Distinctions

Biographie

Michel Buot de l'Épine est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Normandie[1], issue de Guillaume Pierre Buot de l'Épine (1752-1830), avocat à Saint-Lô, (Manche). *Alfred Buot de l'Épine (1819-1895), était capitaine au long cours. *Étienne Buot de l'Épine (1862-1914), polytechnicien (X 1882), était chef d'escadron d'artillerie. *Paul Buot de l'Épine (1870-1914), capitaine au 248ème régiment d'infanterie, est mort pour la France, le , au cours de la Bataille de la Marne.

Carrière

Michel Buot de l'Épine, Saint-Cyrien (Promo.1914-La grande Revanche), s’engage volontairement dans l’armée le , devançant l'appel de sa classe. Il gravit les échelons pendant la guerre 1914-1918, sous-lieutenant en , lieutenant en , capitaine en 1917. Il est blessé à trois reprises durant ce conflit, à Neuville-Saint-Vaast durant la bataille de l'Artois le , dans la bataille de Verdun le puis le , puis au chemin des Dames le [2]..

Dans l’entre-deux-guerres, il effectue plusieurs missions auprès d’armées étrangères comme officier de liaison, puis il devient membre en 1932 de l'état-major du maréchal Pétain[2],[3]. À la demande de celui-ci, il est nommé, en 1939, attaché militaire à Madrid, au sein de l’ambassade de France, lorsque le maréchal Pétain devient ambassadeur de France à Madrid[3].

En 1942, il donne sa démission et rejoint les troupes françaises en Afrique du Nord. Nommé colonel, il participe aux combats de Tunisie, contre les forces d'occupation de l'Axe et de l'Afrika Korps de Rommel. Puis il fait partie du corps expéditionnaire français en Italie[3]. En 1944, à la tête du 2e Régiment de Tirailleurs Marocains (2e R.T.M.), il est grièvement blessé à la prise de Sienne, le [3],[4]

Le général Buot de l'Epine est fait général de brigade et grand-croix de la Légion d'honneur le [2],[3]. Il décède en à Rabat au Maroc. Ses obsèques ont eu lieu à Rabat[3].

Références
  1. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, ed. Sedopols, 2012, p.169
  2. Etats de services. Base Leonore
  3. Le Monde 1956.
  4. Le Goyet 1969, p. 292.


Article connexe

Voir aussi

Bibliographie

Webographie
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