Michel Cartatéguy

Michel Cartatéguy, né le à Hasparren, est un prélat catholique français, membre de la Société des missions africaines. Il fut évêque auxiliaire de Niamey (Niger) de 1999 à 2003, puis évêque et archevêque de ce même diocèse de 2003 à 2014.

Michel Cartatéguy
Biographie
Naissance
à Hasparren (France)
Ordination sacerdotale
Évêque de l'Église catholique
Consécration épiscopale par le card. Francis Arinze
Dernier titre ou fonction Archevêque émérite de Niamey (Niger)
Archevêque de Niamey
Évêque de Niamey
Évêque auxiliaire de Niamey
Évêque titulaire d'Aulon

« Qu’Il grandisse et que je diminue. » (Jn 3,30)
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Michel Cartatéguy est né le à Hasparren dans les Basses-Pyrénées en France. Il est ordonné prêtre le pour la Société des missions africaines.

Nommé évêque auxiliaire de Niamey au Niger le avec le titre d'évêque titulaire d'Aulon, il est consacré le suivant par le cardinal Francis Arinze, assisté de Jean-Marie Comparoé, archevêque de Ouagadougou et de Guy Romano, évêque de Niamey. Il choisit alors comme devise « Qu’Il grandisse et que je diminue », issu de l'Évangile selon Jean.

Il avait été détaché pour un apostolat spécial auprès des enfants de la rue à Niamey.

Il succède à Guy Romano et devient évêque de Niamey le puis élevé à la dignité d'archevêque métropolitain de ce même diocèse le . Michel Cartatéguy a exercé son ministère épiscopal pendant quinze ans au service de l'Église du Niger.

Michel Cartatéguy ayant demandé au pape François de le décharger de sa responsabilité d'archevêque de Niamey, le pape accepte sa démission le . Il est remplacé par Laurent Lompo, précédemment son évêque auxiliaire du diocèse, qui devient le premier Nigérien à occuper le siège épiscopal de Niamey[1]. Il se met à la disposition de l'archevêché de Lyon[2].

Prise de position

En , après l'attentat contre Charlie Hebdo et les nouvelles caricatures de Mahomet dans le « numéro des survivants », de nombreux manifestants descendent dans les rues de Niamey et Zinder. Ils incendient 45 églises, ainsi qu'un orphelinat et une école chrétienne. Les manifestations font également cinq morts et 128 blessés.

Cartatéguy réunit alors les prêtres et responsables des communautés « pour prier en silence et méditer sur l’amour des ennemis. »

Il déclare également « avoir reçu des témoignages forts de solidarité de la communauté musulmane », précisant que plusieurs religieuses sont hébergées et protégées par des familles musulmanes et que les responsables de ces actes « sont des gens qui sont manipulés ». Inquiet face au repérage des chrétiens dans la ville, il demande « une protection à outrance de la part des autorités[3] ».

Bibliographie

  • Le temps des labours. Les origines de l'Église catholique au Niger. 1919-1948 : l'arrivée des Pères de la SMA, Slnd, 49 p. 

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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