Mikayil Muchfig
Mikayil Mushfig (en azéri : Mikayıl Müşfiq), né à Bakou le et mort dans la même ville le (ou le selon les sources), est un poète azerbaïdjanais des années 1930.
Naissance | |
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Décès |
(à 29 ans) Bakou |
Nom dans la langue maternelle |
Mikayıl Müşfiq |
Nationalités | |
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Période d'activité |
À partir de |
Père |
Mirza Abdulqadir Vusaqi (en) |
Conjoint |
Dilber Akhundzade (d) |
Genre artistique |
Poésie lyrique (en) |
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La plus grande partie de sa poésie concerne le romantisme, la nature, les sentiments. Malgré cela, il est devenu l'un des poètes critiqués dans l'Union des écrivains azerbaïdjanais. Mushfig est arrêté et exécuté par les autorités soviétiques à l'âge de 30 ans[1].
Biographie
Mikayil Mushfig est né en 1908, à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, où il reçoit son éducation primaire en russe. En 1920, il étudie à l'école des enseignants de Bakou et en 1931 est diplômé du département de langue et de littérature de l'université d'État de Bakou.
Il commence à travailler comme professeur d'école. Pendant ce temps, il écrit aussi des poèmes. En 1926, son premier poème Un Jour (Bir Gün) est publié dans le journal Ganj fahla à Bakou. Avec Samad Vurgun et Rasul Rza, Mikayil Mushfig est l'un des fondateurs du nouveau style poétique soviétique azerbaïdjanais des années 1930.
Lorsque Staline et Mir Jafar Baghirov décrète que les instruments de musique traditionnels azerbaïdjanais, y compris le Târ, devaient être interdits, Mushfig rédige un poème en réponse intitulé Chante Tar, chante. Son premier livre, Les Vents, est publié en 1930. Il consacre deux poèmes, Afşan (1933) et Şöylə (1934), à Leyla Mammadbeyova, la première femme pilote en Europe du Sud et au Moyen-Orient.
Il est assassiné à l'âge de trente ans sur les ordres de Staline.
Hommages
- L'une des rues de Bakou porte son nom.
- Sur la route de Khizi un monument en son honneur est installé.
- En 2008, le président Ilham Aliyev a rendu une ordonnance pour célébrer le 100e anniversaire de Mikayil Mushfig[1].
Œuvres
Poésie[2]
- Mon Pays (Ölkəm), 1926
- La Mère (Ana), 1927
- Pensée (Düşüncə), 1927
- Mendiant (Dilənçi), 1927
- La Fille (Ay qız), 1930
- Les Vents (Küləklər), 1930
- Les voix du jour (Günün Səsləri), 1932
- Collecte de poèmes, 1934
- Les Feuilles d'un sentiment (Duyğu Yarpaqları), 1966
- Poèmes (2 volumes), 1968 et 1973
- J'aimerais que ce jardin soit de nouveau" (Yenə O Bağ Olaydı ), 1976
- Le chant de la littérature (Ədəbiyyat Nəğməsi), 1978
Poèmes
- Le Berger (Çoban)
- Mon ami (Dostum)[2]
Notes et références
Liens externes
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