Milipol Paris
Milipol Paris est un salon professionnel consacré à la sécurité intérieure des États, organisé à Paris les années impaires. Existant depuis 1984, il est parrainé par le Ministère français de l'Intérieur. En 2017, le salon a accueilli 29 939 visiteurs originaires de 151 pays différents, et 1 005 exposants[1].
Milipol Paris | ||
Logo | ||
Type | salon de la sécurité intérieure des États | |
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Pays | France | |
Localisation | Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte | |
Date de la première édition | 1984 | |
Fréquentation | 30000 visiteurs | |
Prix d'entrée | Gratuit, réservé aux professionnels | |
Site web | milipol.com | |
La marque Milipol appartient au Groupement d'intérêt économique Milipol, composé notamment de Civipol Conseil, Cofrexport, Protecop, Thales et Visiom. Le salon est organisé par Comexposium[2].
Historique
En 1984, le premier Milipol est organisé à Paris pour aider les professionnels de la sécurité à communiquer sur leurs produits et services auprès d'une audience française et internationale. Le salon devient biennal à partir de 1991, et reçoit le soutien officiel du Ministère français de l'intérieur en 1995. Le réseau Milipol est créé en 1996 avec le lancement de Milipol Qatar, puis renforcé depuis 2015 avec Milipol Asia-Pacific[réf. souhaitée].
De 1984 à 1990 : salon annuel
De 1984 à 1990, le salon est organisé tous les ans. Le premier salon, organisé du 26 au au Parc des expositions de Paris-Le Bourget, est inauguré par Pierre Joxe, alors ministre de l'intérieur. Il rassemble 1 823 visiteurs autour de 170 exposants. L’opération est renouvelée de 1985 à 1987, année où il réunit 7 170 visiteurs et 201 exposants[réf. nécessaire].
En 1988, le salon est organisé à Singapour, du 21 au [réf. nécessaire].
Le salon retourne à Paris-Le Bourget en 1989 et 1990 (246 exposants). Il est ensuite décidé de ne plus tenir le salon que les années impaires[réf. nécessaire].
Depuis 1991 : salon biennal
En 2017, la 20e édition du salon Milipol Paris est organisée au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte du 21 au . Inaugurée par Gérard Collomb, elle présente de nombreuses innovations technologiques comme des drones, des applications spécifiques ou des robots spécialisés[3],[4],[5]. Cette édition est aussi marquée par l’attribution de Milipol Innovations Awards[4].
Controverses
Selon Reporters sans frontières, le salon Milipol permet aux régimes autoritaires d'entrer en contact avec les vendeurs de matériel de surveillance[6].
Lors de l'édition de du salon, des « équipements de torture » et matériels interdits par l'Union européenne ont été présentés. Amnesty international estime qu'en « ne faisant pas appliquer la législation, la France permet aux tortionnaires de venir faire leur marché »[7],[8]. L’organisation du salon a fait fermer le stand[9],[10].
Notes et références
- « Bilan Milipol Paris 2017 | Milipol Paris 2017, événement mondial de la sécurité intérieure des États », sur MILIPOL Paris (consulté le )
- « MILIPOL Paris », sur Comexposium (consulté le )
- « Salon Milipol: la sécurité intérieure, un secteur innovant en pleine croissance », RFI, (lire en ligne, consulté le )
- « Ces innovations technologiques au service de la sécurité », sur www.lesnumeriques.com (consulté le )
- « 5 innovations qu'il ne fallait pas rater à Milipol », sur Sciences et Avenir (consulté le )
- Salons d’armement : les dealers de la surveillance, Reporters sans frontières, 2014.
- Julia Pascual, « Des « équipements de torture » au salon parisien de la sécurité », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Amnesty international découvre du matériel de torture sur un stand du Milipol », FranceSoir, (lire en ligne, consulté le )
- « Salon Milipol Paris : un stand fermé car il exposait des instruments de torture », leparisien.fr, 2017-11-23cet11:09:21+01:00 (lire en ligne, consulté le )
- « Milipol: un stand fermé après la découverte d'équipements de torture », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Documentation
- Marion Montaigne, « Armement : le flic du futur », Ne parlez pas de violences policières, Mediapart / La Revue dessinée, , p. 136-159 (ISBN 979-1-09-253095-7).