Miondo
Le miondo – également appelé « bâton de manioc » - est une spécialité douala traditionnelle très populaire au Cameroun. Comme le foufou, c'est un produit dérivé du manioc[1]. Le miondo accompagne beaucoup de plats, mais trouve particulièrement sa place auprès du ndolé.
Pour les articles homonymes, voir Bâton de manioc.
Origines
Il entre en Afrique avec la culture du manioc [2]. Le miondo se consomme aussi au sein de la diaspora africaine[3].
Préparation
La préparation de ce plat nécessite une ou deux semaines. Il faut d'abord laisser tremper les tubercules, les émietter à la main dans l'eau, tamiser et retirer les fibres. On laisse égoutter la pâte obtenue pendant deux jours dans un sac. Elle est ensuite travaillée à la main sur une planche en bois avec un rouleau. Enroulée dans des feuilles, elle est ensuite cuite à la vapeur. Cette pâte réticule, ce qui lui donne la forme de bâtons de manioc enveloppés dans des feuilles, souvent des feuilles de bananier. Le produit obtenu est élastique, et est riche de féculents[3].
Utilisation
La miondo accompagne de nombreuses sauces. Il s'épluche se mange idéalement avec les doigts[3]. Il se conserve plusieurs jours à l'air libre et plusieurs mois/années dans le congélateur[1].
Notes et références
- (en) Ken Albala, « Central Africa », in Food Cultures of the World Encyclopedia, vol. 1, Africa, Middle East, ABC-CLIO, 2011, p. 36-37 (ISBN 9780313376276)
- (en) « Baton de Manioc & Chikwangue », sur Congo Cookbook
- Chantal Bondedi, « La chikwangue », in Les saveurs du Congo-Kinshasa, Publibook, 2011, p. 15-16 (ISBN 9782748361766)
Voir aussi
Bibliographie
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Articles connexes
- Chikwangue
- Bobolo
Liens externes
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